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Le lien CGT Canon N°46 |
Le 30 avril 2019
L’accord sur le télétravail signé par
toutes les organisations syndicales de Canon, initialement pour un an en
« version pilote », est en cours de renégociation depuis le 10
avril dernier. Vos élus CGT n’ont pas manqué de
relayer vos demandes d’extension du télétravail à deux jours par semaine et à
d’autres populations n’en bénéficiant pas à ce jour. La Direction ne souhaite pas étendre le télétravail, ni
le passer à deux jours. La Direction a tenté d’expliquer sa
décision en déployant des arguments tels que des abus de la part des
collaborateurs dans la prise de leur jour de télétravail régulier ou
occasionnel et les motifs exprimés (enfants malades, problèmes personnels ou
domestiques, visite chez le médecin…) déboutant ainsi les représentants du
personnel de toutes leurs demandes ! Pourtant, malgré l’insistance de vos
élus CGT, la direction n’a pas été capable de se justifier en fournissant des
éléments statistiques et vérifiables sur lesquels s’appuyer. Quelle est donc la crédibilité d’arguments non
chiffrés ? Force est de constater que La
Direction s’exonère très vite de ses responsabilités en ne respectant pas
elle-même le chapitre de l’accord relatif au fonctionnement de la commission
de suivi. Il faut aussi se rappeler que certains
des managers étaient dès le départ fermement opposés au télétravail. La
direction, en s’adressant à eux pour recueillir leur avis, savait
pertinemment qu’ils mettraient leur véto pour de fausses raisons d’organisation
de service et de tâches soi-disant impossibles à effectuer à distance. La vraie raison est que certains managers
particulièrement rétrogrades considèrent inenvisageable d’avoir leurs
collaborateurs hors de portée de vue. Pourquoi ? n’ont-ils rien de mieux
à faire que de fliquer leurs équipes ? Une fois de plus, CANON se révèle incapable de mettre en place des
mesures de prévention modernes et innovantes afin de protéger ses
collaborateurs des nuisances issues du déménagement sur
ORA. Par ailleurs, et c’est certainement
une des principales raisons de ce blocage, nous sommes persuadés que la
Direction ne s’est pas donné les moyens matériels et financiers pour équiper
cette année les collaborateurs de PC portables. Dans ce cas, le prétexte des
abus tombe à pic pour refuser d’étendre ces mesures sociales à de nouveaux
salariés ! Aux yeux de vos élus CGT, la direction
n’est pas crédible dans ses choix en refusant toute négociation sur le
contenu de l’accord, alors même que la possibilité d’étendre le télétravail à
2 jours par semaine était déjà inscrit dans l’accord initial ! Pourtant, la direction sait que les
collaborateurs qui bénéficient du télétravail ont apprécié cette mesure qui a
permis une meilleure articulation entre vie
professionnelle et vie privée, et qui évite ainsi à beaucoup des heures
de transports contraignantes et harassantes. Vos élus CGT ne comprennent
pas qu’à l’heure où s’ouvre la négociation d’un accord QVT (Qualité de Vie au
Travail), la Direction n’ait pas saisi l’occasion pour faire progresser le
télétravail. L‘articulation entre vie professionnelle et vie privée sera
pourtant un des principaux thèmes de ce futur accord. Incohérent ! Vos élus restent stupéfaits de la
faculté qu’à la Direction à mettre systématiquement les organisations au pied
du mur depuis plusieurs mois en fermant toute possibilité de dialogue social.
Vous apprécierez l’art de la
négociation de la Direction qui agite le chiffon rouge devant les
organisations syndicales, ce même management qui prône, sur papier couché,
des relations sociales apaisées. Ces prises en otage répétées des organisations
syndicales Il ne s’agit au fond que d’une vilaine histoire d’argent,
‘’car chez ces gens-là,
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