le 20/11/2020
Ami lecteur, tu as appris le 30 octobre 2020 la démission des ¾ du bureau du CSE (composé de 4 personnes), une décision annoncée, à la surprise générale, le 21 octobre en CSE. La CGT n’a pas souhaité répondre « à chaud » à la déclaration commune de nos collègues de la CFE-CGC et de la CFDT. Néanmoins, les propos tenus nous amènent à réagir pour rétablir certaines vérités.
Avant toutes choses, nous respectons la volonté des membres du bureau CFE-CGC et CFDT de quitter leurs fonctions. Nous regretterons le départ de la trésorière du CSE dont nous avons pu apprécier les qualités et le travail durant 2 ans. Nous nous étonnons de voir ces 2 organisations syndicales quitter le navire au milieu du gué ; en effet, la politique de la « chaise vide » était souvent associée à la CGT, il semble qu’elle fasse des émules. Nous sommes aussi heureux de voir émerger une nouvelle « inter-syndicale » que nous nommerons, par esprit de concision, « CGCFDT » ; nous aurions préféré que celle-ci s’unisse pour faire front à la Direction et à ses projets nuisibles mais elle a choisi l’opposition à la CGT et au secrétaire du CSE.
Car ne te méprend pas, ami lecteur ! Comment croire qu’on ne pointe personne du doigt quand 3 membres quittent le Bureau du CSE à la surprise du 4-ème ! Comment ne pas parler d’attaque personnelle quand, le 20 octobre, le Secrétaire du CSE et vos élus CGT se retrouvent seuls en réunion préparatoire du CSE car les élus « CGCFDT » ont préféré la boycotter pour tenir un conciliabule et ainsi ourdir leur « effet de surprise » pour le CSE du lendemain. Par respect pour le secrétaire du CSE, une discussion franche et directe, entre lui et les futurs « démissionnaires », aurait été plus noble… Mais pouvons-nous nous étonner de cette appétence pour les « coups de théâtre » quand un élu « CGCFDT » se targue régulièrement de considérer le CSE comme « du théâtre » !!!
A la CGT, nous considérons que les œuvres sociales et la défense des salariés ne doivent pas être rabaissées à une « comédie de boulevard » où « coups d’éclats » et « portes qui claquent » ne servent pas la cause que vos élus sont censés défendre.
Ainsi, selon ces « procureurs d’opérette », il existerait un problème de « transparence » dans la gestion du CSE, transparence réclamée à cor et à cri (mais ne demandent-ils pas de la « transparence » parce qu’ils ont été justement « invisibles » pendant plus de 2 ans ?). On peut s’en étonner car, en 2018, les élus CGT ont voté en faveur d’un secrétaire adjoint délégué syndical CFE-CGC, d’une trésorière CFE-CGC et d’une trésorière adjointe déléguée syndicale CFDT, ouvrant ainsi en grand aux autres organisations syndicales les portes du bureau du CSE tenu depuis 40 ans, par des élus CGT ! Comment croire alors qu’un seul élu CGT, minoritaire donc, puisse « fonctionner en vase clos » avec 3 élus « CGCFDT » à ses côtés, et ce pendant 2 ans ?!?! Comment oser remettre en cause la probité d’un élu en parlant de « pratiques obscures, douteuses, injustifiables, d’agissements ne correspondant pas aux valeurs éthiques et morales » quand les comptes du CSE sont supervisés par une élue CFE-CGC et contrôlés, chaque année, par un expert-comptable. Comment parler de manque de transparence quand le détail des prestations octroyées à chaque salarié entre 2014 et 2018 a été communiqué au Secrétaire de la CFE-CGC et à la Secrétaire de la CFDT par le Secrétaire du CSE (élu CGT), pour « faire l’analyse fine de la situation » dès l’entrée en fonction du nouveau bureau. Certains élus ont la mémoire courte !
Mais nous ne sommes pas surpris par ces accusations puisqu’elles nous rappellent furieusement celles que la Direction a proférées quelques mois avant les élections de 2018 ! Et souvenez-vous que la Directrice des Ressources Humaines a été condamnée par deux fois par la justice pour avoir porté, à tort, le même type d’accusations à l’encontre du Secrétaire et du Trésorier du dernier CE Canon France. Reconnaissons néanmoins à cette direction le fait d’être allée au bout des choses au lieu de se contenter de calomnier sans preuve !
Ne nous y trompons pas, ami lecteur, ces « boules puantes » ne sont que le signe de l’ouverture des « hostilités » en vue des prochaines élections professionnelles. Comment ne pas y voir du « corporatisme » lorsqu’on réclame le « CSE pour tous » alors que la CGT a été la première à voter les chèques vacances et les chèques cadeaux pour tous !
La stratégie du « EN MEME TEMPS » n’existe que dans les fables pour enfants et ne fonctionne pas dans la vraie vie : Comment salir mais, en même temps, sans viser personne ? Comment démissionner mais, en même temps, sans bloquer le fonctionnement du CSE ? Comment ralentir l’acquisition par le CSE des chèques cadeaux mais en garantissant, en même temps, leur distribution en fin d’année ? Le lundi 9 octobre, les élus CGT ont voté le déblocage des fonds pour pouvoir attribuer au plus tôt les chèques cadeaux aux salariés Canon ; dans le même temps, la CFE-CGC et la CFDT bloquaient le processus en refusant l’engagement financier demandé par le Secrétaire du CSE.
Les élus CGT CANON souhaitent, par la présente, apporter tout son soutien au secrétaire du CSE ainsi qu’à ses 3 assistantes. Qu’ils sachent que le Syndicat CGT Canon sera à leurs côtés pour les aider à continuer à servir les salariés CANON et à lutter contre les sombres desseins de la Direction, en toute transparence.