PSE 2021


DEPARTS VOLONTAIRES

Mobilité Interne


Mobilité Externe

Période de volontariat


Départ à la Retraite

 

Départ en Préretraite

 

Départ dans le cadre d'un Projet pro

MESURES D'ACCOMPAGNEMENT
(Départs Contraints et Projets Pro.)

Reclassements Internes


Prime de mobilité, voyage de reconnaisance, etc.

Période d'adaptation

Aide à la mobilité

Reclassements Externes


Congé de reclassement


Formation et VAE

Reclassement rapide

Création ou reprise d'activité

LICENCIEMENT


Calendrier des départs



C.              CRITERE D'ORDRE DES LICENCIEMENTS

 
Concernant les critères et dans le silence des Conventions Collectives des Industries métallurgiques, il sera tenu compte des critères prévus à l'article L. 1233-5 du Code du travail : « Lorsque l'employeur procède à un licenciement collectif pour motif économique et en l'absence de convention ou accord collectif de travail applicable, il définit les critères retenus pour fixer l'ordre des licenciements, après consultation du comité social et économique. Ces critères prennent notamment en compte : 1° Les charges de famille, en particulier celles des parents isolés ; 2° L'ancienneté de service dans l'établissement ou l'entreprise ; 3° La situation des salariés qui présentent des caractéristiques sociales rendant leur réinsertion professionnelle particulièrement difficile, notamment celle des personnes handicapées et des salariés âgés ; 4° Les qualités professionnelles appréciées par catégorie.

L'employeur peut privilégier un de ces critères, à condition de tenir compte de l'ensemble des autres critères prévus au présent article. Le périmètre d'application des critères d'ordre des licenciements peut être fixé par un accord collectif. En l'absence d'un tel accord, ce périmètre ne peut être inférieur à celui de chaque zone d'emplois dans laquelle sont situés un ou plusieurs établissements de l'entreprise concernés par les suppressions d'emplois. »

 

Les critères proposés seraient les suivants (l'ordre d'énumération n'est pas considéré comme préférentiel) :

 

− Qualités professionnelles,

− Charges de famille,

− Ancienneté,

− Situation des salariés qui présentent des caractéristiques sociales rendant leur réinsertion professionnelle particulièrement difficile (notamment les personnes en situation de handicap et les salariés âgés),

− Age,

 

1) Charges de famille

Le critère des charges de famille est apprécié de la façon suivante :

 

 

Salarié(e) célibataire, veuf(ve), divorcé(e) ou séparé(e) Salarié(e) marié(e) / pacsé(e)
3 points (+1 point pour les parents isolés) 2 points
avec 1 enfant à charge*: + 2 point avec 1 enfant à charge*: + 2 point
avec 2 enfants à charge*: + 3 points avec 2 enfants à charge*: + 3 points
avec 3 enfants et plus à charge*: + 4 points avec 3 enfants et plus à charge*: + 4 points

 * enfants à charge fiscalement et à naître déclarés

 

 

Charges de famille particulières
Enfant non à charge mais qui poursuit des études supérieures Personne à charge présentant un handicap Ascendant sous la tutelle ou curatelle du salarié Ascendant et descendant à charge du salarié
2 points
2 points
2 points
2 points

 

2) Ancienneté au sein de la Société

Le critère de l’ancienneté est apprécié de la façon suivante :

 

0 à < 5 ans 5 points
= 5 ans à < 10 ans
10 points
= 10 ans à < 15 ans
15 points
= 15 ans à < 20 ans
20 points
= 20 ans à < 25
25 points
= 25 ans et plus
30 points

 

3) Salarié reconnu travailleur handicapé

Un supplément de 10 points sera attribué à tout salarié bénéficiaire de l'Obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) inscrits à l’article L5212-13 du Code du travail1 en cours de validité

 

4) Age des salariés

Le critère de l’âge des salariés est apprécié de la façon suivante :

 

20 ans à < 30 ans 5 points
= 30 ans < 40 ans 10 points
= 40 ans < 45 ans 15 points
= 45 ans < 50 ans 20 points
= 50 ans < 55 ans 25 points
= 55 ans < 60 ans 30 points
= 60 ans < 62 ans 25 points
62 ans et plus 20 points

 

5) Qualités professionnelles

Les qualités professionnelles sont déterminées par référence aux appréciations portées lors de l'Entretien Annuel d'Evaluation (EAE) (moyenne des 5 années précédentes).

 

La note 5 & 6 30 points
La note 4 25 points
La note 3 15 points
La note 2 10 points
La note 1 5 points

 

• Lorsque le salarié n'a été évalué qu'une année, le nombre de points déterminés par sa note est pris une seule fois,

• Lorsque le salarié n'a été évalué que deux années, le nombre de points déterminés par ses deux appréciations est divisé par deux,

• Lorsque le salarié a été évalué trois années, le nombre de points déterminés par ses trois appréciations est divisé par trois,

• Lorsque le salarié n’a pas été évalué sur la période considérée, le nombre de points attribués correspondra à la note 3 soit 15 points.

 

Exemples :

- Le salarié n’a aucun EAE : ce dernier a 15 points

- Le salarié n’a qu’un seul EAE : on prend en compte sa seule note Exemple : une note de 4 = 25 points

- Le salarié a deux EAE : on prend en compte les deux notes et on divise par deux (moyenne)

Exemple : une note de 5 et une note de 3 = 30 + 15 = 45 points. On divise par deux = 22,5 points

- Le salarié a cinq EAE : on prend en compte les cinq notes et on divise par cinq (moyenne)

 

• Le processus de récupération des notes EAE sera indiqué dans le courrier de récolte des données personnelles et chaque salarié sera invité à contacter son RRH en cas de difficultés ou de données manquantes.

 

Concernant ce critère de l’EAE, en raison des particularismes de l’année 2020 (la crise de la Covid19), il ne sera pris en compte que les 3 5 entretiens réalisés en 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020 (concernant les années 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019).

 

6) Date d’appréciation des critères


La situation des salariés au regard de ces différents critères sera appréciée à la date de fin des consultations menées au titre du présent Projet, soit à la date du 21 juillet 2021.

 

Afin de s’assurer de la mise à jour des éléments personnels pris en compte, la Direction diffusera aux salariés appartenant aux catégories professionnelles concernées, à l’issue de la procédure d’information/consultation, un formulaire individuel à compléter, accompagné des justificatifs nécessaires.

 

A défaut de retourner ce formulaire, les éléments personnels pris en compte seront ceux que la Direction aura en sa possession.

 

Les critères d’ordre des licenciements n'auront pas vocation à s'appliquer dès lors qu'un poste supprimé est le seul de la catégorie professionnelle à laquelle appartient le salarié dont le licenciement est envisagé ou encore dès lors que toute une catégorie professionnelle est amenée à être supprimé.

 

En cas d'égalité de points entre deux salariés :

− Le critère des qualités professionnelles permettra de départager des salariés dont le licenciement est envisagé,

− En cas de nouvelle égalité, les critères suivants seront pris en compte : l’âge du salarié puis l’ancienneté.

 

Il est précisé que les critères d’ordre, ainsi définis, seront également appliqués, en cas de choix à faire entre plusieurs candidats dans le cadre de la mobilité interne et du reclassement interne (voir ci-après).

 

III.             LES ACTEURS DE LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET

Outre la Direction des Ressources Humaines et les Partenaires Sociaux qui seront impliqués dans toute la phase de mise en œuvre du présent Projet, il sera également mis en place :

- Espace information conseil (EIC) qui aura un rôle d’écoute, d’information et de conseil, dans le respect de la confidentialité de l’identité du salarié. Il sera mis en place après la première réunion avec le CSE, à compter du 10 mai 2021. Il sera animé par un cabinet d’accompagnement spécialisé et restera en place jusqu’à la fin de la procédure d’information-consultation. A l’issue de cette période d’information-consultation du CSE, la Cellule volontariat, animée par le même cabinet d’accompagnement, sera mise en place et prendra le relais.

- Une Cellule volontariat qui aura un rôle d’écoute, d’information et de conseil dans un premier temps puis d’accompagnement dans le cadre du volontariat,

- Une Mission emploi dont le rôle principal sera de permettre un accompagnement individuel et collectif des salariés,

- Une Commission de Suivi qui aura pour rôle de garantir l'application du Plan de Sauvegarde de l'Emploi, au travers du suivi des reclassements internes et externes,

- Un accompagnement psychologique des salariés, porté, en interne, par l’infirmière et le préventeur de CANON France et, en externe, par le cabinet ELEAS

 

MOBILITE ET DEPARTS VOLONTAIRES

IV.             MESURES DESTINEES A LIMITER LE NOMBRE DES LICENCIEMENTS CONTRAINTS

Les signataires du présent document unilatéral souhaitent privilégier les mesures qui permettent de limiter des licenciements contraints.

Dans ce cadre, l’accent est mis sur le volontariat des salariés par :

- Un dispositif de mobilité interne (volontariat interne),

- Un plan de départs volontaires / mobilité externe (volontariat externe) .

 

Ces dispositifs constitueront un préalable à l'application des mesures prévues dans le PSE.

Il est rappelé que le salarié concerné doit restituer son matériel professionnel (voiture, ordinateur, téléphone, badges…) lors de son départ effectif de CANON France.

 

Les salariés qui ont un véhicule de fonction dont le contrat de location avec le leaseur arrive à échéance pourront demander à bénéficier du dispositif du rachat de leur véhicule. Il est précisé que si la durée du contrat n’est pas atteinte, un coût de recalcul d’amortissement sur une durée plus courte pourrait être ajouté au prix de revente du véhicule. Pour connaitre la fin date de fin de contrat de location, les salariés intéressés doivent contacter par mail le service véhicule (fleet@cf.canon.fr). Les modalités de rachat du véhicule sont ensuite examinées entre le leaseur, le service véhicule et le salarié.


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A.              DISPOSITIF DE MOBILITE INTERNE

 

1) Dispositions générales sur la mobilité interne interne


Le dispositif de mobilité interne concerne tous les postes ouverts au sein du Groupe Canon France dont ceux créés au sein des Fac-similés et devrait permettre de limiter l’impact du Projet par des possibilités de mobilité interne.

 

Pour rappel, 33 postes seront en effet créés au sein des Fac-similés.

 

La Direction des Ressources Humaines centralisera toutes les offres de postes sur les différents sites du Groupe Canon France. Cette liste fera l'objet d'une mise à jour régulière et figure en Annexe. La liste des postes disponibles au sein du Groupe Canon en France sera également communiquée aux salariés éligibles pour permettre d’élargir le périmètre de reclassement.

Sont éligibles au dispositif de mobilité interne, les salariés remplissant les conditions générales cumulatives suivantes :

- Être en CDI,

- Occuper un poste supprimé dans le cadre du présent Projet ou faisant partie d’une catégorie professionnelle impactée sur le périmètre concerné et dont le départ permettra le « reclassement » d'un salarié dont le poste est supprimé dans le cadre du présent Projet,

- Être en capacité d’occuper le poste par le biais éventuellement d’une courte formation d’adaptation.

 

Concernant les formations d’adaptation : Il s’agit de formations simples et de courte durée (c’est-à-dire pouvant aller jusqu’à 3 mois), internes ou externes selon le besoin, proposées aux salariés disposant déjà des compétences essentielles nécessaires pour occuper un tel poste offert en reclassement interne, mais qui auraient besoin d’une telle formation pour être pleinement et rapidement opérationnel sur ce poste.

Ces projets de formations pourront permettre notamment :

- une remise à niveau des connaissances ;

- une mise à jour technique sur le métier ;

- l’acquisition d’une compétence spécifique.

 

CANON France, par l'intermédiaire de la Direction des Ressources Humaines, se réserve le droit de refuser toute demande de mobilité interne de tout salarié en fonction de critères objectifs définis ci-dessous, même s'il remplit les conditions d'éligibilité à cette mesure :

- Compte tenu des impératifs de bon fonctionnement du service auquel est rattaché le salarié si le départ de ce dernier devait sérieusement désorganiser le service en raison de départs ou absences imprévus sur le périmètre concerné,

- Dans l'hypothèse où le nombre des départs viendrait à excéder le plafond de départs prévu dans chaque périmètre concerné,

- Dans l'hypothèse où la demande de mobilité interne serait réceptionnée par la Direction des Ressources Humaines après la date de clôture de la période de volontariat soit après le 10 septembre 2021 - 12h00 (voir ci-dessous).

- Dans l’hypothèse où un poste deviendrait vacant sur un périmètre où il y aurait une suppression de poste.

 

Par les termes « appartenant à une catégorie professionnelle impactée sur le périmètre concerné », il faut entendre que le salarié doit occuper un poste figurant dans l'une des cases du tableau présenté en Annexe.

 

La Direction des Ressources Humaines répondra aux éventuelles questions des salariés et aux demandes de mobilité interne (voir ci-après).


 

2) Procédure de mobilité interne


a) courriel d'invitation
Un courriel avec AR sera adressé aux salariés dits éligibles (à savoir les salariés occupant un poste supprimé ou appartenant à une catégorie professionnelle impactée sur le périmètre concerné) en vue de leur communiquer la liste des postes disponibles dans le Groupe Canon France.

Il sera mentionné pour chaque poste identifié :
- La dénomination sociale de la société d'accueil,
- L'intitulé du poste proposé,

- Son descriptif,
- Le lieu de travail,
- La catégorie, la classification et le coefficient du poste,
- La période d'adaptation,
- Le niveau de rémunération,
- La durée du travail,
- La Convention Collective applicable,

- La nature du contrat.

Le salarié candidat peut déposer une demande de mobilité interne via l’envoi d’un courriel à l'adresse suivante : projetrelance2021@cf.canon.fr et ce, avant la fin de la période de volontariat définie ci-dessous (date et heure de réception du courriel faisant foi).

 

Pour favoriser les chances de succès du candidat volontaire, le salarié candidat à un projet de mobilité interne pourra déposer plusieurs demandes de mobilité interne en indiquant un ordre de préférence. En cas de validation de plusieurs demandes de mobilité interne, la mobilité interne validée sera celle présentée dans l’ordre de préférence (en première position).

 

Un entretien pourra éventuellement être organisé avec la Direction des Ressources Humaines à la demande du salarié.

 

La demande sera ensuite examinée par la Direction des Ressources Humaines au vu des éléments fournis par le candidat à la mobilité.

 

La période de volontariat relative au dispositif de mobilité interne (volontariat interne) sera la même que la période de volontariat relative au plan de départs volontaires / mobilité externe (volontariat externe).

 

Il est précisé que si la candidature du salarié n'est pas retenue, il en sera informé dans les meilleurs délais par la Direction des Ressources Humaines par courriel avec AR et au plus tard le 1er octobre 2021. Si la candidature est retenue, le salarié en sera informé par courriel avec AR par la Direction des Ressources Humaines.



Concernant la mobilité interne, en cas de pluralité de candidats remplissant les prérequis du poste (formation, profil, maitrise d’une langue étrangère quand nécessaire, etc.), priorité sera donnée :
- Au salarié visé par les critères d’ordre*,
- En cas de pluralité de salariés visés par les critères d’ordre, au salarié ayant le plus de points* et, en cas d’égalité :
     − Le critère des qualités professionnelles permettra de départager des salariés dont le licenciement est envisagé*,
     − En cas de nouvelle égalité, les critères suivants seront pris en compte : l’âge du salarié puis l’ancienneté*.
- Si le salarié visé par les critères d’ordre ne souhaite finalement pas occuper le poste, priorité sera donnée aux salariés répondant le mieux aux exigences du poste (formation, profil, maitrise d’une langue étrangère quand nécessaire, etc.).

* Dans ces hypothèses, le salarié visé par les critères d’ordre sera considéré comme étant en reclassement interne (voir ci-après)
. .

b) offre ferme de poste
La Direction des Ressources Humaines fera parvenir au salarié dans les 10 jours calendaires suivant l'envoi du courriel avec AR l'informant que sa candidature est retenue, par courriel électronique avec AR, une offre écrite ferme de poste.

Le salarié disposera alors d’un délai de 15 jours calendaires (à compter de la date de réception du courriel) pour se prononcer. A défaut de réponse dans ce délai, et sauf cas de force majeure dûment justifié, le salarié sera réputé l'avoir refusée.

c) sort du contrat de travail en cas de mobilité interne
- En cas de mobilité au sein de l'entreprise CANON France, il sera procédé à la signature d'un avenant au contrat de travail qui ne deviendra définitif qu'à l'issue de la période d'adaptation, si cette dernière est concluante. Le salarié conservera son ancienneté. Aucune indemnité de rupture ni de préavis ne sera versée au salarié.
- En cas de mobilité dans une autre société du Groupe Canon France, il sera procédé à la signature d'une convention tripartite de détachement temporaire entre CANON France, la société d'accueil du Groupe Canon France et le salarié concerné. Cette convention tripartite de détachement temporaire vaudra rupture du contrat de travail avec CANON France à l'issue de la période d'adaptation, si celle-ci est concluante. La convention contiendra en annexe le contrat de travail avec la société d'accueil.


A l'issue de la période d'adaptation et si cette dernière est concluante pour le salarié, le contrat de travail avec CANON France sera ainsi automatiquement rompu et un nouveau contrat de travail définitif sera alors signé avec la société d'accueil qui reprendra l'ancienneté acquise par le salarié au sein du Groupe Canon à la date du transfert. Le salarié ne sera pas soumis à une période d’essai. Le salarié passera alors sous le statut collectif de l’entité accueil.

Aucune indemnité de rupture ne sera versée au salarié. Cependant, ce dernier pourra bénéficier des aides prévues au titre de la mobilité professionnelle et géographique décrites ci-dessous.

 

3) Mesures d'aides à la mobilité interne


a) Prime de mobilité interne au sein du réseau Fac-similé
En cas de mobilité au sein d’une société du réseau fac-similé et afin de favoriser la mobilité des salariés au sein d’une autre société du Groupe Canon France et compenser l’éventuel changement de statut collectif, le collaborateur percevra, une prime d'un montant de 5.000 euros bruts. Cette prime ne sera versée qu’une seule fois par salarié.

 

Cette prime sera attribuée au salarié en deux versements distincts : un premier versement de 2.500 euros bruts lors de l’intégration du salarié dans la société, un second versement de 2.500 euros bruts à l'issue de la période d'adaptation, si celle- ci est concluante, c'est-à-dire à la date d'entrée en vigueur définitive de l'avenant au contrat de travail ou à la date de signature du nouveau contrat de travail.

b) Maintien de garantie variable pour les ingénieurs commerciaux office
Le collaborateur, occupant une fonction d’ingénieur commercial office, en mobilité au sein d’une société du réseau fac-similé bénéficiera également d’un maintien d’une garantie variable minimum de 1.500€ bruts pendant 3 mois à compter de son intégration dans la société.

c) Voyage de reconnaissance
Dans le délai de 15 jours calendaires à compter de la réception de l'offre ferme de poste, si le poste ne se trouve pas dans la même zone géographique, c'est-à-dire si le nouveau lieu de travail se trouve à plus de 70 kms de son ancien lieu de travail et/ou à plus de 2h30 aller-retour de son domicile (en fonction des informations données par le site Mappy.fr) hors Ile de France, le salarié pourra effectuer un voyage de reconnaissance en vue d’un éventuel déménagement (visite du site, écoles, hébergement, etc.) dans la région d'accueil, accompagné de son conjoint (partenaire, concubin(e) ou pacsé(e)).

A la date de signature de l’accord, la région parisienne (Ile de France) est considérée comme constituant une seule zone géographique (75-77-78-91-92-93-94-95).

En accord avec la Direction des Ressources Humaines, le salarié effectuera ce déplacement selon les procédures applicables aux déplacements professionnels.

Les frais engagés à l'occasion de ce voyage de reconnaissance seront pris en charge par l'entreprise sur production des justificatifs selon les règles et barèmes en vigueur chez CANON France concernant les remboursements de frais. Il sera accordé au salarié qui en exprime la demande un congé supplémentaire de 3 jours ouvrés.

Ce congé est octroyé pour les deux premières offres fermes de poste.

d) Période d'adaptation
En cas de mobilité interne (que ce soit au sein de CANON France ou de toute autre société du Groupe Canon France), le salarié disposera d'une période d'adaptation de 2 mois. Ces mesures cesseront à l’issue de la période d’adaptation.

Cette période débute à compter de la prise de poste. A cet effet il pourra être accompagné par un référent sur toute la période. Elle devra permettre au salarié de confirmer sa décision de collaboration et de parfaire, le cas échéant, son adaptation au poste.

 

Le salarié pourra, pendant cette période d’adaptation, bénéficier de formation courte d’adaptation. Il s’agit de formations simples et de courte durée, (c’est-à-dire pouvant aller jusqu’à 3 mois), internes ou externes selon le besoin, proposées aux salariés disposant déjà des compétences essentielles nécessaires pour occuper un tel poste offert en reclassement interne, mais qui auraient besoin d’une telle formation pour être pleinement et rapidement opérationnel sur ce poste. Ces projets de formations pourront permettre notamment :

- une remise à niveau des connaissances ;

- une mise à jour technique sur le métier ;

- l’acquisition d’une compétence spécifique.

Le salarié aura jusqu'au terme de la période d'adaptation pour revenir, s'il le souhaite, sur sa décision d'accepter le poste proposé et devra en informer la Direction des Ressources Humaines par écrit (par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge) à condition de respecter un délai de prévenance de 15 jours calendaires avant de cesser de travailler sur le poste de reclassement.

En cas de rétractation au cours de la période d'adaptation, le salarié concerné réintégrerait le poste qu’il occupait avant (s’il n’a pas été supprimé ou pourvu) ou un emploi similaire ou, à défaut, il serait mis en dispense d’activité rémunérée sur la base de la rémunération qui était la sienne avant la période d’adaptation.

 

Le cas échéant, les différentes étapes du présent Projet se poursuivraient jusqu’à la désignation du salarié licencié (conformément aux modalités décrites ci-après) :

- Application des critères d’ordre,

- Recherche de solutions de reclassement,

- Le cas échéant, licenciement du salarié visé par les critères d’ordre. .

Il est précisé que la période d'adaptation est d'une durée de 2 mois maximum. Ainsi, en cas de rétractation au cours de la période d'adaptation, si le salarié acceptait une mobilité interne / un reclassement interne sur un autre poste, il bénéficierait dans le cadre de ce second poste, du solde de la période d’adaptation restant à courir.

Les absences supérieures à 5 jours ouvrés consécutifs donnent lieu à un report équivalent du terme de la période d’adaptation, celle-ci ne pouvant en aucun cas excéder 4 mois.


A l'issue de la période d'adaptation :
- L'avenant au contrat de travail deviendra définitif en cas de mobilité interne au sein de CANON France,

- En cas de mobilité interne dans une autre société du Groupe Canon France, le salarié et la société d'accueil signeront le contrat de travail définitif avec reprise de l'ancienneté (le contrat de travail avec CANON France prenant automatiquement fin à l'issue de la période d'adaptation, tel que cela sera rappelé dans la convention tripartite).



e) Aides à la mobilité géographique
On entend par mobilité géographique le changement de lieu d'affectation professionnelle de plus de 70 kms de son ancien lieu de travail et/ou à plus de 2h30 aller-retour de son domicile impliquant une modification du lieu de résidence (en fonction des informations données par le site Mappy.fr).

La région parisienne (région Ile de France) est considérée comme constituant un seul lieu de travail (75-77-78-91-92-93-94-95).

Les mesures d'accompagnement mises en place seront destinées à favoriser au maximum la mobilité géographique et professionnelle interne en France afin d'éviter ou de limiter des licenciements. Elles prendront en compte la situation individuelle et familiale des personnes concernées.

Sauf clause particulière, le bénéfice de ces aides sera subordonné à une demande du salarié formulée auprès de la Direction des Ressources Humaines qui validera l’utilisation conforme des aides dans le mois suivant la fin de la période d'adaptation, sous réserve que celle-ci soit validée.

Les mesures suivantes seront alors appliquées :


- Indemnité d'hébergement temporaire à l'hôtel et frais de voyage
Les frais d'hôtel et de repas seront remboursés au salarié selon le barème en vigueur au sein de CANON France pendant la période d'adaptation ainsi que les frais de voyage selon les dispositions conventionnelles, dans la limite de 4 aller/retour par mois (les frais d'hôtel/repas ne seront pas pris en charge pendant les périodes de retour au domicile).

- Déménagement
Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des personnes seront pris en charge par CANON France à 100% sur la base de la procédure en vigueur au sein de CANON France à l'issue de la période d'adaptation, si celle-ci est concluante.

- Assistance à la vente et la recherche de logement
Dans le cadre des prestations « MobiliPass » et si le collaborateur le souhaite, le prestataire 1% pourra proposer dans le cadre d'un service de « relocation » Assistance Mobilité intégrale Accession/Location son aide à la vente et à la recherche de logement du salarié concerné par la recherche de logement.

- Aide au conjoint
Dans l'hypothèse où le conjoint serait amené à quitter involontairement son emploi du fait de la mutation d'un salarié CANON France, le conjoint du collaborateur pourra bénéficier, s'il le souhaite, d'une convention « d'outplacement » personnalisée avec le cabinet de reclassement sélectionné dans le cadre du PSE, pendant une durée de 6 mois à compter de la mutation (début de la période d’adaptation).

- Indemnité de réinstallation
Il sera versé au collaborateur, qui aura déménagé, une indemnité de réinstallation équivalente à 4 mois de salaire brut. L'indemnité de réinstallation sera majorée de 15% par personne attachée au foyer fiscal du collaborateur. Le montant de l'indemnité de réinstallation sera majoré de 20% dans le cadre d'une mutation de la province vers Paris ou la région Ile de France composée des départements suivants :75-77-78-91-92-93-94-95.

L'indemnité de réinstallation, majorations incluses, sera plafonnée à 15.000 euros bruts.

Cette indemnité sera versée à l'issue de la période d'adaptation, sous réserve qu'elle soit concluante, et sur présentation du justificatif, par le salarié, de son nouveau contrat de bail (ou du contrat d'achat ou promesse d'achat ou acte définitif de propriété).


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B.              PLAN DE DEPARTS VOLONTAIRES / MOBILITE EXTERNE

 

I.                 Dispositions générales sur le volontariat externe

 

CANON France souhaite favoriser et simplifier la réalisation des projets professionnels susceptibles d'être élaborés par ses salariés dans les conditions définies ci-après.

 

CANON France entend mettre en place cette mesure dans le but d’offrir aux salariés volontaires l'opportunité de réaliser leur projet professionnel dans les meilleures conditions.

 

CANON France, compte tenu de ses impératifs de bon fonctionnement et de son désir de se prémunir contre les départs trop nombreux ayant un effet contraire à l'objet du présent projet, entend soumettre les demandes de départs volontaires à certaines conditions.

 

II.              Conditions générales à remplir pour bénéficier des mesures de départs volontaires (éligibilité au plan de départs volontaires)

 

 

Sont éligibles au dispositif de volontariat externe, les salariés remplissant les conditions générales cumulatives suivantes :

- être en CDI

- Occuper un poste supprimé par le Projet ou faisant partie d’une catégorie professionnelle impactée sur le périmètre concerné et dont le départ permettra le « reclassement » d'un salarié dont le poste est supprimé dans le cadre du Projet

 

En outre, les salariés remplissant ces conditions devront être porteurs d'un projet professionnel tel que détaillé ci-après.

 

Par les termes « appartenant à une catégorie professionnelle impactée sur le périmètre concerné », il faut entendre que le salarié doit occuper un poste figurant dans l’une des cases du tableau présenté en annexe.


Outre cette appartenance, il est également nécessaire pour être candidat au départ volontaire (étant précisé que des conditions spécifiques seront par ailleurs définies ci-après selon les cas de figures) :

 

-        De répondre aux conditions pour un départ à la retraite ou en préretraite, ou

-        D’avoir un projet de création/reprise d'entreprise (en ce inclus un projet auto-entrepreneur…) pouvant justifier d'une inscription au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des métiers, ou pouvant justifier de tout autre justificatif attestant de la réalité du projet, ou

-        De pouvoir justifier de la conclusion d'un nouveau contrat de travail à durée indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois ou d’un contrat de travail temporaire d’au moins 6 mois en dehors du Groupe Canon, ou

-        D’avoir un projet de formation longue permettant sa reconversion ou l'obtention d'un diplôme validé par l'Etat Français. Cette formation devra être validée par la Cellule volontariat et présentée par cette dernière en commission de suivi.

 

Dans tous les cas, le volontariat ne doit pas être motivé par des considérations autres que la mise en œuvre d'un projet professionnel tel que défini ci-dessus

 

 

III.              Non cumul des mesures

 

Les mesures définies pour chaque situation de départ volontaire (retraite, préretraite et projet professionnel) ne peuvent pas se cumuler entre elles. 

 

Ainsi par exemple, le salarié volontaire pour un départ à la retraite bénéficiera exclusivement des mesures d’accompagnement prévues à ce titre et ne pourra pas demander le bénéfice d’autres mesures prévues dans le présent dispositif.

 

De même, les mesures prévues dans le présent projet ne peuvent pas se cumuler avec d’autres dispositifs applicables au sein de la société CANON France en matière de fin de carrière.

   

 

IV.              Cellule volontariat

 

Une Cellule volontariat sera mise en place pour aider les salariés à construire leur dossier de demande de Départ Volontaire. La Cellule volontariat sera, le cas échéant, remplacée par la Mission emploi dans le cadre de la mise en œuvre du PSE.

 

Elle sera composée du ou des Responsables Ressources Humaines et d’un cabinet conseil spécialisé (identifié et financé par la direction) et restera en place pendant toute la période de volontariat définie ci-dessous. L’accompagnement par le cabinet est par ailleurs prévu jusqu’à la fin du congé de reclassement.


Pour une bonne gestion du volontariat, la Cellule volontariat sera mise en place à l’issue du délai d’information-consultation du CSE sur le présent projet, sans attendre donc la décision de la DRIEETS et ce, afin de permettre aux salariés volontaires de préparer leur dossier dans les meilleures conditions possibles.

 

La direction s’engage à ce que les salariés puissent prendre contact avec ce cabinet en toute confidentialité, sans que leur management ou la RH en soit informés. Les rendez-vous pourront ainsi se tenir dans les locaux du cabinet en face à face ou en distanciel pour garantir la discrétion. Les modalités des entretiens pourront être adaptées en fonction des évolutions de la situation sanitaire.

 

Concernant les départs volontaires au titre d'un projet professionnel, la Cellule permettra de :

-     Informer les salariés du contenu du présent dispositif ;

-     Recevoir les salariés volontaires et encadrer leur réflexion en les conseillant dans l'élaboration de leur projet ;

-     Aider à l'orientation professionnelle des salariés, au regard notamment de leur parcours, de leur situation professionnelle et personnelle ;

-     Apprécier la pertinence du projet par rapport à la situation du salarié ;

-     Assister à l'élaboration de la demande de volontariat.

 

Plus précisément, le rôle de la Cellule volontariat sera le suivant :  

1.               Décision de création/reprise d'activité

 La Cellule volontariat accompagnera le porteur de projet jusqu'à sa concrétisation et l'obtention d'un extrait Kbis, inscription au répertoire des Métiers ou de tout autre document justificatif.

2.               Choix d'une formation longue qualifiante et/ou de reconversion

La Cellule volontariat s'assurera d'une part, de la cohérence du choix du candidat par rapport à sa formation initiale, et d'autre part, de la possibilité de reclassement.         

3.               Choix d’un CDI/CDD d’au moins six mois

La Cellule volontariat s'assurera d'une part, de la cohérence du choix du candidat par rapport à sa formation initiale, et d'autre part, que le candidat a bien pris le temps de la réflexion, notamment en cas de CDD.

4.               Concrétisation d'un projet professionnel

La Cellule volontariat validera avec le candidat qu'il a bien analysé tous les paramètres de sa situation.

Quelle que soit la nature du projet, chaque salarié s'engagera à respecter la charte bipartite signée avec la Cellule volontariat.

 

Si un salarié devait adopter une attitude faisant obstacle à la réalisation de son projet (telle que l’interruption sans raison d’une formation, le refus de se présenter aux entretiens avec les consultants de la Cellule volontariat...) et ne mettrait pas de ce fait la Cellule volontariat en mesure de remplir son engagement à son égard, cela dégagerait la Cellule volontariat de son engagement.



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V.              Période de volontariat (interne et externe)

 

La période de volontariat est la période pendant laquelle le salarié éligible peut déposer une demande de départ volontaire (volontariat interne et volontariat externe).

 

Sous réserve de la validation du présent document unilatéral par la DRIEETS, la période de volontariat débutera à compter de la mise en ligne sur l’intranet de la décision de la DRIEETS et durera jusqu'au 17 septembre 2021 à 12h00.


Pour rappel, la période de volontariat relative au dispositif de mobilité interne (volontariat interne) sera la même que la présente période de volontariat relative au plan de départs volontaires / mobilité externe (volontariat externe). 

 

a).              Procédure de demande de départ volontaire externe

 

Tel que rappelé ci-dessus, (voir volontariat interne), les salariés dits éligibles (à savoir les salariés occupant un poste supprimé ou appartenant à une catégorie professionnelle impactée sur le périmètre concerné) recevront un courriel en vue de leur communiquer la liste des postes disponibles dans le Groupe Canon France.

 

Les salariés intéressés par un départ volontaire devront demander l'assistance de la Cellule volontariat afin de leur permettre de définir leur projet, la viabilité du projet et de formaliser leur demande auprès de la Direction.

 

Pour favoriser les chances de succès du candidat volontaire, le salarié candidat à un projet de mobilité externe pourra déposer plusieurs demandes de mobilité externe en indiquant un ordre de préférence. En cas de validation de plusieurs demandes de mobilité externe, la mobilité externe validée sera celle présentée dans l’ordre de préférence (en première position).


Les demandes de départ effectuées dans ce cadre sont assujetties aux conditions suivantes :

-    Une demande écrite et motivée, pour chaque projet, effectuée auprès de la Direction des Ressources Humaines, doit être adressée par courriel avec accusé de réception à l'adresse suivnte : projetrelance2021@cf.canon.fr, avant la fin de la période de volontariat définie ci-dessus (date et heure de réception du courriel faisant foi) ;
Cette demande écrite devra être accompagnée des pièces justificatives, en ce inclus la validation du projet par la Cellule volontariat ;

-    Éventuellement, organisation d'un entretien avec la Direction des Ressources Humaines à la demande du salarié ;

-    La demande sera ensuite examinée par la Direction des Ressources Humaines au vu des éléments fournis par le candidat au départ, incluant la validation du projet par la cellule volontariat.

 

b).               Délai et conditions d'acceptation ou de refus du volontariat par la Direction

 

La décision d'autorisation, d’attente ou de refus de la Direction des Ressources Humaines interviendra au plus tard le 1er octobre 2021 (sauf circonstances exceptionnelles).

 

La Société CANON France, par l'intermédiaire de la Direction des Ressources Humaines, se réserve le droit de refuser toute demande de départ volontaire (volontariat externe) de tout salarié en fonction de critères objectifs définis ci-dessous, même s'il remplit les conditions d'éligibilité à cette mesure :

 

-        Compte tenu des impératifs de bon fonctionnement du service auquel est rattaché le salarié si le départ de ce dernier devait sérieusement désorganiser le service en raison, notamment, de départs ou absences imprévus sur le périmètre concerné,

-        Dans l'hypothèse où le nombre des départs viendrait à excéder le plafond de départs prévu dans chaque périmètre concerné,

-        Dans l’hypothèse où la demande de départ volontaire (volontariat externe) serait réceptionnée par la Direction des Ressources Humaines après la date de clôture de la période de volontariat soit après le 17 septembre 2021 à 12h00.

     
 

Si au sein d’une même catégorie professionnelle concernée par le Projet, plusieurs candidats sont volontaires au départ, les critères de sélection appliqués pour départager les candidatures seront les suivants :
1. Priorité sera donnée au(x) salarié(s) occupant les postes directement visés dans le Projet (ce critère sera écarté au profit des autres critères si au sein d'une même équipe et d'une même région où le poste est identifié, les salariés exercent un emploi/ des missions identique(s) mais sous un intitulé de poste différent),
2. Puis priorité sera donnée au salarié étant le plus âgé,
3. Puis en cas d’âge identique au salarié ayant la plus forte ancienneté ou enfin au salarié bénéficiant d'une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) en cours de validité.


 
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VI.  DEPART A LA RETRAITE A TAUX PLEIN


Sous réserve de répondre aux conditions générales d'éligibilité définies ci-dessus, d'en faire la demande durant la période de volontariat et de la validation de la demande par la Direction des Ressources Humaines, les salariés justifiant qu'ils remplissent les conditions légales de départ à la retraite à taux plein pourront bénéficier, dans le cadre du présent document unilatéral, d’une indemnité complémentaire.

 

A.               Bénéficiaires

 

Peuvent adhérer à cette mesure les salariés de CANON France qui rempliraient les conditions de départ à la retraite à taux plein au plus tard le 31 décembre 2021 et qui justifient d’au moins 2 ans d’ancienneté à cette date.

 

 

 

B.              Système indemnitaire conventionnel de départ à la retraite

 

Les Conventions Collectives de la Métallurgie régissent le système indemnitaire de départ à la retraite applicable aux salariés CANON France.

Cadres et non cadres

Ancienneté

Nombre de mois

1 an

0

2 à 4

0,5

5 à 9

1

10 à 19

2

20 à 29

3

30 à 34

4

35 à 39

5

40 et+

6


La valeur du mois est le montant de salaire mensuel brut moyen constaté au cours des 12 derniers mois précédant la date de départ en retraite.

Le salaire brut moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :

-        Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du collaborateur,

-        Prime d'ancienneté sur 12 mois,

-        Le complément de l’activité partielle,

-        Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties),

-        La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie),

-        Heures supplémentaires et majorées,

-        Avantage en nature liés au véhicule (Rubrique 3852/3859 sur le bulletin de paie),

-        Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence,

-        Prime de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie).

Les indemnités qui ne sont pas soumises à charges (non comprises dans le brut) ne sont pas incluses dans cette assiette de calcul.
 

C.              Montant de l'indemnité complémentaire


Les salariés remplissant les conditions précitées et dont la demande aura été validée par la Direction bénéficieront d’une indemnité complémentaire de départ à la retraite forfaitaire de 2 mois de salaire de base (mois de salaire de base calculé sur la base d’1/12ème du salaire de base annuel + prime d’ancienneté) avec un plancher de 10.000 € bruts, calquée sur l'accord GEPP du 15 décembre 2020.


D.              Régime fiscal et social

 

Ce dispositif bénéficiera en termes de fiscalité et de cotisations sociales des mesures légales prévues dans ce cadre.

 

E.               Formalisation du départ

 

La volonté du collaborateur de partir à la retraite emporte rupture d'un commun accord du contrat de travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.


La date de départ sera fixée dans la convention de rupture sans période de préavis.


La signature par le salarié de cette convention emportera renonciation du bénéfice des dispositions du congé de reclassement.
En effet, le congé de reclassement n'est pas compatible avec le départ à la retraite.

 

Il ne sera pas possible de se rétracter une fois la convention de rupture signée.

 

Les salariés quittant l'entreprise dans ces conditions, ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues dans le présent document unilatéral.

 

Les salariés volontaires dont le contrat de travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés.


Cette levée de la clause de non-concurrence sera confirmée dans la convention de rupture pour les salariés volontaires au départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie financière.

 

F.               Couverture frais de santé

 

Il est rappelé que les salariés quittant l’entreprise dans le cadre de ce dispositif (retraite) relèvent du dispositif de la Loi Evin en vigueur pour ce qui concerne leur couverture de frais de santé.

 

G.               Dispositif du rachat de trimestres

 

Le rachat de trimestres permet au salarié de valider des périodes pour lesquelles il n’avait pas cotisé. Ce dispositif permet donc au salarié de cesser son activité de manière anticipée en réduisant les conséquences d’une possible décote de la pension retraite.

 

Canon France a mis en place ce dispositif au travers l’Accord sur la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels de Canon France (GEPP) signé en décembre 2021. L’entreprise s’engage en effet à prendre en charge le rachat total de trimestres dans la limite de 6 trimestres et dans les conditions suivantes :

 Nombre maximum de trimestres complets financés par Canon France: 6 trimestres dans la limite globale de 25 000 € ;

 Salariés éligibles: tout salarié en fin de carrière éligible au regard des règles de rachat en vigueur auprès de l’Assurance Retraite et pouvant, grâce au dispositif de rachat, liquider sa retraite à taux plein dès la réalisation de ce rachat.

 

Dans le cadre du présent texte, ce dispositif peut être mobilisé pour permettre le départ en retraite de salariés éligibles auxquels ils manquent des trimestres pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein au plus tard le 31/12/2021.

 

Pour bénéficier du rachat de trimestres, le salarié éligible devra déposer sa candidature à un départ à la retraite en communiquant à la Direction (via l’adresse mail : projetrelance@cf.canon.fr )

 Ia validation du projet par la Cellule volontariat,

 une demande de prise en charge de rachat de trimestres accompagnée d’un engagement écrit à liquider sa retraite immédiatement après avoir validé les trimestres rachetés ;

 la réponse de l’Assurance Retraite accompagnée de la présentation d’un justificatif du rachat des trimestres ;

 un relevé de carrière.

 

Comme indiqué dans l’accord GEPP, le montant d’aide au rachat de trimestres est versé au salarié sous forme de prime exceptionnelle. Cette prime, soumise à charges sociales, doit être exclusivement et intégralement utilisée pour le rachat de trimestres auprès de l’Assurance Retraite dans les plus brefs délais.

 



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VII.  DEPART EN PRERETRAITE

A.               Bénéficiaires

1.               Conditions générales d’éligibilité à la préretraite

 

Sous réserve de répondre aux conditions générales d'éligibilité définies ci-dessus, d’en faire la demande durant la Période de Volontariat et de la validation de la demande par la Direction des Ressources Humaines, peuvent adhérer à cette mesure les salariés volontaires de CANON France qui rempliraient les conditions cumulatives suivantes :

  1. Justifier d’une ancienneté minimum de 3 ans au 31 décembre 2021
  2. Ne pas être reconnu invalide de la Sécurité Sociale quelle que soit la catégorie,
  3. Ne pas être en mesure de liquider ses droits à retraite à taux plein à la date de rupture du contrat de travail qui sera formalisée dans la convention de rupture (voir ci-après), et ce y compris dans le cadre d’un départ en retraite anticipée défini par l’article L.351-1-1 du code de la sécurité sociale,
  4. Justifier du nombre de trimestres suffisants auprès de I ’Assurance Retraite de la Sécurité Sociale ou d'un régime équivalent, pour permettre de liquider ses droits à retraite à taux plein à l'issue du dispositif, soit dans les 36 mois (3 ans) suivant la date d'entrée dans le dispositif, le cas échéant dans le cadre du dispositif de la retraite anticipée prévu par l'article L.351-1-1 du code de la sécurité sociale,
  5. Etre âgé :
    • Au minimum de 59 ans et au maximum de 64 ans au 31/12/2021
    • Ou au minimum de 57 ans révolus au 31/12/2021 et pouvoir justifier du nombre de trimestres suffisants auprès de l’Assurance Retraite de la Sécurité Sociale ou d'un régime équivalent, pour permettre de liquider ses droits à retraite à taux plein à l'issue du dispositif, soit dans les 36 mois (3 ans) suivant la date d'entrée dans le dispositif, le cas échéant dans le cadre du dispositif de la retraite anticipée prévu par l'article L.351-1-1 du code de la sécurité sociale.

 

 

B.              Modalités du dispositif

 

La préretraite totale a pour objectif de faire bénéficier les salariés cessant leur activité chez Canon France d’un revenu de remplacement sous la forme d’une rente temporaire et personnelle.

 

La mise en œuvre de ce dispositif implique la conclusion d’un contrat d’assurance garantissant aux bénéficiaires les dispositions ci-après.

 

Les bénéficiaires du dispositif de préretraite totale s’engagent à faire liquider leur retraite de base Sécurité Sociale à taux plein dès l’obtention de leur droit à la retraite à taux plein du régime général de la Sécurité Sociale.

 

De même, les bénéficiaires du dispositif s’engagent, s'ils réunissent les conditions légales requises pour obtenir une retraite par anticipation pour carrière longue conformément aux dispositions légales en vigueur à demander le bénéfice de ces dispositions dès qu'ils en ont la possibilité.

 

Si une réforme de la législation en matière de retraite devait intervenir, la Direction s'engage à étudier les cas éventuels de salariés que cette réforme placerait dans une situation d'absence totale de revenu de remplacement à leur sortie du dispositif de préretraite (plus de rente de préretraite et pas de pension de retraite).

La Société s'engage également à maintenir le versement de la rente pendant au maximum 2 trimestres (soit 6 mois) supplémentaires pour les salariés qui, du fait d'un changement de législation en matière de retraite, ne pourraient pas liquider leur retraite à taux plein du fait de ladite réforme à la date initialement prévue.


Le versement de la rente, des cotisations sociales et des charges sociales cessera définitivement dans les cas suivants :

 

-     La possibilité pour l’Assuré de liquider à taux plein son régime vieillesse Sécurité Sociale à l’âge normal ou par anticipation, conformément à la réglementation,

-     En cas d’inscription à Pôle Emploi,

-     La non transmission au gestionnaire du plan de tout document demandé par lui et nécessaire à la bonne gestion du dispositif de préretraite et notamment la communication annuelle, au gestionnaire, de l’avis d’imposition sur le revenu des personnes physiques du rentier ce qui justifiera de l’absence de reprise d’une activité professionnelle rémunérée par ce dernier,

-     L’atteinte du terme de la durée de portage de 36 mois (sauf exception en cas d'évolution de la législation),

-     Le décès de l’Assuré.

 

C.              Sommes versées au titre du départ en pré-retraite

 

Dans le cadre de son départ en pré-retraite, le salarié perçoit différentes sommes cumulatives :

-        Indemnité conventionnelle de licenciement

-        Rente de pré-retraite

-        Prise en charge de certaines cotisations par l’employeur.

 

1.                L’indemnité conventionnelle de licenciement

 

Au moment de la rupture d’un commun accord permettant l’entrée dans le dispositif de préretraite, l’indemnité conventionnelle de licenciement sera versée avec le solde de tout compte dans son intégralité au salarié bénéficiaire, selon les modalités de calcul prévues par la Convention Collective applicable aux Ingénieurs et Cadres quel que soit son statut ou bien celles prévues par le Code du Travail si celles-ci sont plus favorables.

 

L’indemnité légale de licenciement bénéficie à tout salarié justifiant de 8 mois d’ancienneté ininterrompue au service du même employeur. L’indemnité minimale, calculée par année de service dans l’entreprise, ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu’à 10 ans d’ancienneté et 1/3 de mois de salaire par année au-delà de 10 ans d'ancienneté.

 

La comparaison entre les 2 modalités de calcul (Indemnité conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement opérée, et la solution la plus favorable sera retenue. 

2.                La rente et le salaire brut de référence

 

En complément, le régime de préretraite garantit au salarié le versement d’une rente annuelle nette égale à 40 % du salaire annuel brut de référence. La rente annuelle nette sera ensuite soumise aux prélèvements sociaux et au prélèvement à la source tel que prévu ci-dessous.

 

Le salaire brut de référence (rétablissement du brut en cas de maladie) comprend uniquement les composantes suivantes du salaire d’activité perçu les 12 derniers mois précédant la date de départ de l’entreprise :

-        Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du collaborateur,

-        Prime d'ancienneté sur 12 mois,

-        Le complément de l'activité partielle,

-        Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties),

-        La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie) ;

-        Heures supplémentaires et majorées ;

-        Avantage en nature lié au véhicule (Rubrique 3852/3859 sur le bulletin de paie) ;

-        Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence ;

-        Prime de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie).

 

Les indemnités qui ne sont pas soumises à charge (non comprises dans le brut) ne sont pas incluses dans cette assiette de calcul.

Pour les salariés à temps partiel, ou si au cours de la période de référence retenue le bénéficiaire était absent pour maladie, pour accident de travail ou de trajet, ou pour maladie professionnelles, l’assiette serait reconstituée sur la base du salaire qu’il aurait perçu s’il avait normalement travaillé à temps plein (hors primes et indemnités).


Cette rente est temporaire et personnelle. Elle est soumise aux cotisations (CSG déductible, CSG non-déductible, CRDS, Contribution Fillon, CASA, cotisations d’assurance maladie, etc.) aux taux applicables selon la législation en vigueur lors de l’entrée dans le dispositif de préretraite d’entreprise.

 

Cette rente de préretraite, ayant caractère de pension, est soumise à l’impôt sur le revenu et doit, pour la déclaration des revenus, être portée par le bénéficiaire dans la rubrique  Traitements et Salaires – Autres revenus

 

La rente est versée mensuellement, à terme échu par douzième.


Elle est revalorisée le 1er janvier de chaque année, à compter du 1er janvier 2022. L’indice retenu pour la revalorisation de la rente et de l’allocation de préretraite est l’indice Insee (indice des prix à la consommation tous ménages hors tabac) du mois de novembre de l’année N-1.


La rente cesse définitivement d’être versée notamment en cas de décès de l’allocataire et n’est pas réversible. En conséquence, elle continuera d’être versée au préretraité jusqu’au jour de son décès et ne pourra en aucun cas être réversible au profit de ses ayants droits.

En cas de décès de l’assuré pendant la durée de portage, le ou les ayants droit, s’ils bénéficient de la qualité de bénéficiaire telle que définie au contrat d’assurance au moment du sinistre bénéficieront de la garantie Prévoyance Décès selon les conditions en vigueur à la date de la survenance du sinistre.

 

D.              La couverture sociale

 

Afin de garantir aux bénéficiaires de la rente la continuité de la protection sociale dont il aurait bénéficié en tant que salarié, l’entreprise prendra à sa charge :

-        Les cotisations à l’Assurance volontaire invalidité-vieillesse-veuvage permettant notamment d’acquérir les trimestres nécessaires à la constitution des droits à la retraite de base de la Sécurité Sociale à taux plein.

L’inscription à l’Assurance Volontaire se fera au premier jour du trimestre en cours à la date d’affiliation du salarié au dispositif de préretraite jusqu’au jour du dernier trimestre civil précédant la date de sortie du bénéficiaire du dispositif de préretraite. En cas de nécessité, l’affiliation sera prolongée jusqu’à la date de sortie du bénéficiaire du dispositif.

Ces cotisations cesseront dans le cas où un salarié atteindrait avant la fin du dispositif de préretraite le nombre de trimestres pour une retraite à taux plein, sans pour autant avoir atteint l’âge légal de départ en retraite.

 

-        Les cotisations patronales de Retraite Complémentaire sur la base du salaire de référence (tel que défini au présent document unilatéral) du collaborateur au moment de son adhésion au dispositif de préretraite, cette base étant revalorisée annuellement au 1er janvier dans les mêmes conditions que les pensions relevant des régimes de Retraite Complémentaire de l’année N-1.

 

-        La PUMa, en vigueur depuis le 1er janvier 2016. Le salarié en préretraite bénéficiera d’un maintien de droits aux prestations en nature de l’assurance-maladie (sous condition de résider en France) pendant une période de maintien de droits gratuits qui, en l’état de la législation est de douze mois à compter de la date à laquelle il cessera de remplir les conditions pour relever du régime général (article L. 161-8 du Code de la Sécurité Sociale et article R. 161-3 du Code de la Sécurité Sociale).    
A l’issue de ce délai, le préretraité bénéficiera du maintien des prestations en nature de l’assurance maladie dans le cadre des dispositions de la PUMa conformément à l’article 59 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016.

Dans le cas où le salarié bénéficiaire du régime de préretraite pourra être couvert en tant que bénéficiaire sur une période inférieure à la durée de préretraite, il lui appartiendra d’informer l’organisme gestionnaire de la perte de couverture au titre de bénéficiaire. Il lui sera alors adressé un dossier d’adhésion à la PUMa. La prise en charge des cotisations PUMa sera assurée par l’Entreprise à hauteur du poids des revenus fiscaux (rentes) du salarié au sein de son foyer fiscal.

-        Les cotisations patronales en matière de complémentaire Frais de santé (Mutuelle).

-        Les cotisations patronales en matière de prévoyance pour la seule garantie « Décès ». Seront donc exclues les garanties « Incapacité » et « Invalidité ».

 

 

Toute modification des garanties résultant du régime complémentaire de prévoyance ou du régime complémentaire de remboursement des frais de santé applicable au sein de l’entreprise sera opposable au bénéficiaire du dispositif de préretraite d’entreprise.

 

Seront à la charge du collaborateur :  

-        Les cotisations salariales de Retraite Complémentaire sur la base du salaire du salarié au moment de son adhésion au dispositif de préretraite, cette base étant revalorisée annuellement au 1er janvier dans les mêmes conditions que les pensions relevant des régimes de Retraite Complémentaire de l’année N-1.

-        Les cotisations salariales en matière de complémentaire Frais de santé (Mutuelle). Les cotisations salariales en matière de prévoyance « Incapacité-Invalidité-Décès » pour la seule garantie « Décès ». Seront donc exclues les garanties « Incapacité » et « Invalidité ».

-        Le prélèvement à la source.     

E.               Clause de révision spécifique des dispositions relatives au dispositif de préretraite totale

 

En cas d’évolutions législatives, réglementaires ou conventionnelles ayant des incidences importantes sur l'application du présent dispositif de préretraite totale, la Direction réunira les organisations syndicales représentatives dans les plus brefs délais en vue de procéder à son adaptation éventuelle, en particulier, dans l'hypothèse où de nouvelles dispositions législatives ou réglementaires ou un accord de branche étendu viendrait à modifier le régime de retraite dans des conditions faisant obstacle à l'une des dispositions du présent dispositif de préretraite totale ou imposant une modification de celui-ci afin notamment de préserver l'équilibre des coûts et engagements de l'entreprise.

Tel que rappelé ci-dessus, si une réforme de la législation en matière de retraite devait intervenir, la Direction s'engage à étudier les cas éventuels de salariés que cette réforme placerait dans une situation d'absence totale de revenu de remplacement à leur sortie du dispositif de préretraite (plus de rente de préretraite et pas de pension de retraite).
.

 

 

F.                Affiliation définitive du salarié au plan de préretraite

 

L’affiliation du salarié au plan de préretraite ne deviendra effective que lorsqu’il aura transmis à l’organisme en charge du dispositif de préretraite « AON » ou tout organisme s’y substituant) son dossier d'adhésion comprenant :

-        Son bulletin d’affiliation dûment régularisé,

-        Sa fiche de calcul de première mensualité de rente signée,

-        Son relevé de carrière Sécurité Sociale et si nécessaire documents justifiant notamment les périodes militaires et majorations de trimestres pour enfant (livret militaire, livret de famille par exemple),

-        Sa demande d’adhésion à l’Assurance Volontaire Vieillesse dûment remplie et signée,

-        Ses six derniers bulletins de salaire,

-        Un relevé d'identité bancaire,

-        La copie de l’attestation qui accompagne la carte vitale,

-        La copie d’une pièce d’identité en cours de validité avec photographie.

 

Le présent dispositif n’ayant pas vocation à faire porter le volontariat sur la Solidarité Nationale, les salariés souhaitant bénéficier du dispositif de préretraite devront prendre l’engagement de ne pas s’inscrire à Pôle Emploi pendant toute la période de versement de la rente, y compris dans le cas d’un cumul emploi-préretraite. Cet engagement sera inclus dans la convention de rupture et tout non-respect entraînera la cessation immédiate et définitive du versement de la rente et la sortie du dispositif.

 

Les salariés quittant l'entreprise dans le cadre de ce dispositif de préretraite ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues dans le présent document unilatéral (mesures d’accompagnement).

 

G.              Formalisation du départ

 

La volonté du collaborateur de bénéficier du dispositif de préretraite emporte rupture d'un commun accord du contrat de travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.

 

La date de départ sera déterminée dans la convention de rupture, sans période de préavis. Le départ devra obligatoirement avoir lieu en fin de mois.

 

La signature par le salarié de cette convention emportera renonciation du bénéfice des dispositions du congé de reclassement. En effet, le congé de reclassement n'est pas compatible avec le départ en préretraite.

 

Il ne sera pas possible de se rétracter une fois la convention de rupture signée.


Les salariés quittant l'entreprise dans ces conditions, ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues dans le présent document unilatéral.

 

Les salariés volontaires dont le contrat de travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés.


Cette levée de la clause de non-concurrence sera confirmée dans la convention de rupture pour les salariés volontaires au départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie financière.

 


           

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VIII.  DEPARTS DANS LE CADRE D'UN PROJET PROFESSIONNEL

A.              Dispositions d’ordre général

 

Sous réserve de répondre aux conditions générales d'éligibilité définies ci-dessus, d'en faire la demande durant la période de volontariat et de la validation de la demande par la Direction des Ressources Humaines, sont éligibles à cette mesure les salariés candidats au départ volontaire :

 

-        Ayant un projet de création ou de reprise d'entreprise (y compris sous le statut d’auto-entrepreneur) pouvant justifier d'une inscription au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des métiers, ou pouvant justifier de tout autre document attestant de la réalité du projet ou  

-        Pouvant justifier de la conclusion d'un contrat de travail à durée indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois ou d’un contrat de travail temporaire d'au moins 6 mois en dehors du Groupe Canon, ou

-        Ayant un projet de formation longue (plus de 300 heures) permettant sa reconversion ou l'obtention d'un diplôme homologué par l'Etat,  

-        Et, en tout état de cause, ayant une ancienneté d’au moins 3 ans au 31 décembre 2021.

 

Un salarié demandant à bénéficier d'un départ pour réaliser un projet professionnel ne doit pas être en situation de faire valoir ses droits à retraite taux plein dans les six mois suivants le terme de son contrat de travail.

 

Dans l’hypothèse où deux (ou plus) salariés procéderaient ensemble à la création / reprise d’une même entreprise, les mesures y afférentes au titre du présent document unilatéral seraient attribuées distinctement à chacun des salariés concernés, dans les conditions d’attribution prévues par le document unilatéral.

 

Les aides prévues au présent chapitre ne seront pas applicables, notamment, aux démissions, aux ruptures conventionnelles, aux départs volontaires à la retraite ou en préretraite, aux licenciements pour motif personnel ou disciplinaire, aux salariés dont le départ a été notifié en dehors du présent projet et qui sont en cours de préavis, ainsi qu'aux salariés non permanents (CDD, intérimaires, stagiaires...).

 

Les dispositions de même nature et/ou ayant le même objet ne se cumuleront pas.

Les mesures prévues dans le dispositif d'accompagnement social ne s'appliqueront qu'une seule fois par bénéficiaire. Dans le cas où les deux conjoints se portent volontaires, les mesures d'accompagnement pourront se cumuler, à l’exception des aides liées au déménagement.

 

La nature sociale et fiscale des différentes indemnités versées dans le cadre de l'exécution des mesures d'accompagnement social dépendra des dispositions légales et réglementaires en vigueur au moment de leur versement.

 

B.               Formalisation du départ

 

La volonté du collaborateur de partir dans le cadre d'un projet professionnel emporte rupture d'un commun accord du contrat de travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.


La date de départ sera fixée d’un commun accord en fonction de la nature du projet et des contraintes du service.

 

Ainsi, aucun autre mode de rupture (démission, rupture conventionnelle, etc.) ne pourra donner lieu à l’application du dispositif de départ volontaire.

 

Il ne sera pas possible de se rétracter une fois la convention de rupture signée.

 

Les salariés quittant l'entreprise dans ces conditions, ne bénéficieront pas des autres mesures et indemnités prévues dans le présent dispositif de Plan de Départs Volontaires et Plan de Sauvegarde de l'Emploi.


L’établissement et le versement du solde de tout compte des salariés quittant l'entreprise dans ces conditions n’interviendra qu’à la fin du congé de reclassement.
 

C.              Le congé de reclassement

 

Selon la nature du projet professionnel (hors retraite / préretraite), le salarié pourra bénéficier d’un congé de reclassement. Le choix devra être fait dans le cadre de la convention de rupture.

 

La société CANON France s'engage à financer toutes les actions nécessaires exposées ci-dessous (frais de fonctionnement de la Cellule volontariat, les honoraires des prestataires extérieurs choisis pour les entretiens, bilans de compétences etc., les actions de formation y compris les frais de déplacement nécessaires et la rémunération de l'allocation).

 

Pendant le congé de reclassement, les salariés bénéficiaires consacreront l'intégralité de leur temps aux démarches de bilan / formation, etc.

Ils doivent s'engager à ne pas avoir une double activité rémunérée pendant le congé et à prévenir la Cellule volontariat en cas d’interruption des démarches dues à une maladie ou à un accident.

 

Pour le reste, les modalités du congé de reclassement sont définies au chapitre V dans les développements relatifs au PSE.

   

C.              Les modalités de rupture du contrat

 a. Indemnité de rupture

 

A l'occasion de la rupture de son contrat de travail, le salarié volontaire ayant un projet professionnel (hors retraite et préretraite) percevra à la date de départ figurant dans sa convention de rupture, le montant de l'indemnité conventionnelle (ICL) prévue par la Convention Collective applicable aux Ingénieurs et Cadres, quel que soit son statut ou bien celle prévue par le Code du Travail si celle-ci est plus favorable (règles de calcul de l'indemnité de licenciement).

 

L’indemnité légale de licenciement bénéficie à tout salarié justifiant de 8 mois d’ancienneté ininterrompue au service du même employeur. L’indemnité minimale, calculée par année de service dans l’entreprise, ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu’à 10 ans d’ancienneté et 1/3 de mois de salaire par année au-delà de 10 ans d'ancienneté.

 

La comparaison entre les 2 modalités de calcul (Indemnité conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement opérée, et la solution la plus favorable sera retenue.

 

Le salaire brut moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :

 

-        Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du collaborateur,

-        Prime d'ancienneté sur 12 mois,

-        Le complément de l'activité partielle

-        Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties),

-        La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie),

-        Heures supplémentaires et majorées,

-        Avantage en nature lié au véhicule (Rubrique 3852/3859 sur le bulletin de paie), 

-        Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence,

-        Prime de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie).

 

Les indemnités qui ne sont pas soumises à charge (non comprises dans le brut) ne sont pas incluses dans cette assiette de calcul.

 

 

b. Indemnité supra-légale

 

Une indemnité dite « Supra légale », en ce qu'elle vient s'ajouter à l'Indemnité de rupture décrite ci-dessus, sera versée au collaborateur volontaire ayant un projet professionnel (hors retraite / préretraite) et ce, après la rupture de son contrat pour motif économique avec son solde de tout compte.

 

Cette indemnité bénéficiera en termes de fiscalité et de cotisations sociales des mesures légales prévues dans ce cadre.

Le tableau ci-dessous indique les calculs de cette indemnité supra légale :

 

ANCIENNETÉ

TOUT COLLABORATEUR (sans distinction de catégorie socio-professionnelle)

< 10 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 1 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 10 à 15 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 2 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 15 à 20 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 3 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 20 à 25 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 4 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 25 à 30 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 5 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 30 à 35 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 6 mois d'indemnité complémentaire de départ

> 35 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 7 mois d'indemnité complémentaire de départ


Un supplément de 2 mois sera attribué à tout salarié bénéficiaire de l'Obligation la reconnaissance de travailleur handicapés (RQTH) en cours de validité (sur présentation de justificatif).

L’assiette retenue pour la détermination de cette indemnité est identique à celle de pour le calcul de l’indemnité de rupture.

 

c. Garanties complémentaires de frais de santé et de prévoyance

 

Durant toute la période de préavis ainsi que celle du congé de reclassement, le salarié continue à être couvert selon les conditions applicables aux salariés actifs.

 

A l'expiration de ces périodes, le salarié a la possibilité de conserver le bénéfice de la couverture frais de santé et prévoyance dans le respect des dispositions légales en vigueur à la date de rupture du contrat de travail.

 

Cette portabilité est ouverte au salarié et aux bénéficiaires qui lui sont attachés si celui-ci remplit les droits à une prise en charge par l’Assurance chômage. Pour autant il est rappelé que les volontaires dans le cadre du présent dispositif n’ont pas vocation à relever de l’assurance chômage.

 

c. Dispense de préavis

 

Il est expressément convenu que tout salarié volontaire ayant un projet professionnel sera dispensé de l’exécution de son préavis, que son projet inclut une adhésion ou non au dispositif du congé de reclassement.

 

d. Clause de non-concurrence

 

Les salariés volontaires dont le contrat de travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés. Cette levée de la clause de non-concurrence sera confirmée dans la convention de rupture pour les salariés volontaires au départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie financière.

 

e. Priorité de réembauchage

 

Les salariés volontaires ayant un projet professionnel (hors retraite / préretraite) pourront bénéficier d'une priorité de réembauchage suivant les conditions prévues aux articles L 1233-45, L 1235-13, L. 1235-14 du Code du travail. Cette priorité sera mentionnée dans la convention de rupture, le salarié pouvant toutefois y renoncer dans la convention de rupture.

 

 

DEPARTS CONTRAINTS et PROJETS PRO.

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V.             MESURES D'ACCOMPAGNEMENT

Le présent Projet répond aux dispositions des articles L. 1233-61 et suivants du code du travail. Il a pour ambition de traiter chaque situation individuelle par la mise en place d'un dispositif d'accompagnement offrant à chaque salarié la possibilité de poursuivre une activité professionnelle.

Les mesures d'accompagnement social auront pour objectifs d'éviter ou de limiter le nombre des licenciements envisagés ou, à défaut, de favoriser le reclassement externe des salariés qui ne peuvent ou ne souhaitent être reclassés au sein du Groupe Canon France. Les dispositions visent à donner la priorité à l'emploi, en prévoyant l'accompagnement de chaque salarié avec pour objectif qu'une solution d'emploi personnalisée lui soit proposée.

Ces mesures seront applicables aux salariés bénéficiant d'un contrat de travail à durée indéterminée et faisant l'objet d'un licenciement pour motif économique dans le cadre du présent Projet. Elles ne seront pas applicables, notamment, aux démissions, aux ruptures conventionnelles, aux licenciements pour motif personnel ou disciplinaire, aux salariés dont le départ a été notifié en dehors du présent Projet et qui sont en cours de préavis, ainsi qu'aux salariés non permanents (CDD, intérimaires, stagiaires...).

De même, sauf lorsqu’elles ont été identifiées comme étant applicables aux salariés volontaires (volontariat interne et volontariat externe), les dispositions du présent chapitre n’auront pas vocation à s’appliquer à eux.

Les dispositions de même nature et/ou ayant le même objet ne se cumuleront pas. Les mesures prévues dans le dispositif d'accompagnement social ne s'appliqueront qu'une seule fois par bénéficiaire. Dans le cas où les deux conjoints sont concernés par le Projet, les mesures d'accompagnement pourront se cumuler, à l’exception des aides liées au déménagement.

La nature sociale et fiscale des différentes indemnités versées dans le cadre de l'exécution des mesures d'accompagnement social dépendra des dispositions légales et réglementaires en vigueur au moment de leur versement. Les montants mentionnés dans le présent document sont des montants bruts. Il est rappelé que le salarié concerné doit restituer son matériel professionnel (voiture, ordinateur, téléphone, badges…) lors de son départ effectif de CANON France.

 

Les salariés qui ont un véhicule de fonction dont le contrat de location avec le leaseur arrive à échéance pourront demander à bénéficier du dispositif du rachat de leur véhicule. Il est précisé que si la durée du contrat n’est pas atteinte, un coût de recalcul d’amortissement sur une durée plus courte pourrait être ajouté au prix de revente du véhicule. Pour connaitre la fin date de fin de contrat de location, les salariés intéressés doivent contacter par mail le service véhicule (fleet@cf.canon.fr). Les modalités de rachat du véhicule sont ensuite examinées entre le leaseur, le service véhicule et le salarié.

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A.              RECLASSEMENT INTERNE


Conformément aux dispositions légales et notamment à l’article L. 1233-4 du code du travail : « Le licenciement pour motif économique d'un salarié ne peut intervenir que lorsque tous les efforts de formation et d'adaptation ont été réalisés et que le reclassement de l'intéressé ne peut être opéré sur les emplois disponibles, situés sur le territoire national dans l'entreprise ou les autres entreprises du groupe dont l'entreprise fait partie et dont l'organisation, les activités ou le lieu d'exploitation assurent la permutation de tout ou partie du personnel. Pour l'application du présent article, la notion de groupe désigne le groupe formé par une entreprise appelée entreprise dominante et les entreprises qu'elle contrôle dans les conditions définies à l'article L. 233-1, aux I et II de l'article L. 233- 3 et à l'article L. 233-16 du code de commerce. Le reclassement du salarié s'effectue sur un emploi relevant de la même catégorie que celui qu'il occupe ou sur un emploi équivalent assorti d'une rémunération équivalente. A défaut, et sous réserve de l'accord exprès du salarié, le reclassement s'effectue sur un emploi d'une catégorie inférieure. L'employeur adresse de manière personnalisée les offres de reclassement à chaque salarié ou diffuse par tout moyen une liste des postes disponibles à l'ensemble des salariés, dans des conditions précisées par décret. Les offres de reclassement proposées au salarié sont écrites et précises ».

En application de ces dispositions légales, l’offre de reclassement interne, préalable à tout licenciement, se définit comme étant la possibilité d'identifier au sein de la Société (en interne) ou au sein du Groupe Canon France (en interne au sein du groupe), un poste de travail de nature à permettre d'éviter un licenciement pour motif économique.

Dans le respect de ses obligations légales, la Direction des Ressources Humaines centralisera toutes les offres de postes proposées sur les différents sites du Groupe Canon France. Cette liste fera l'objet d'une mise à jour régulière et figure en Annexe.

Par ailleurs, si les postes créés dans le cadre du présent Projet et les postes ouverts au reclassement interne n’ont pas tous été pourvus dans le cadre du dispositif de mobilité interne décrit ci-dessus (volontariat interne), ces postes seront également proposés dans le cadre du reclassement interne

 

1) Identification des postes de reclassement interne disponibles

a) Périmètre du reclassement interne
Conformément aux règles applicables, le reclassement du salarié s'effectue sur les postes disponibles dans l'entreprise ou dans les autres entreprises du groupe dont l'entreprise fait partie, uniquement en France.
Ainsi, le recensement des postes ouverts au reclassement sera fait au niveau du Groupe Canon France.
Pour rappel, le Groupe Canon France regroupe, tel que rappelé ci-après, les sociétés Canon FRANCE, les Fac-similés et CFBS.
En d’autres termes, le Groupe Canon France est formé par Canon FRANCE, entreprise dominante, et les entreprises qu’elle contrôle, à savoir les sociétés suivantes :  3H Distribution,
 Bureautique Rhénane,
 Hauts de France Bureautique,
 Ile de France Bureautique,
 Partenaire Bureautique,
 Pays de Loire Bureautique (avec une sous-filiale Seb Bureautique),
 Canon France Business Services (CFBS).

b) Postes disponibles au sein de la Société
La Direction des Ressources Humaines de CANON France demandera régulièrement à chaque entité de lui adresser un état de l'ensemble des postes ouverts au reclassement. Ces postes seront précisément identifiés en Annexe au projet de réorganisation laquelle mentionnera, pour chaque poste :
- L'intitulé du poste,
- Son descriptif,
- L'employeur,
- La classification conventionnelle,
- Le lieu de travail,
- Le temps de travail,
- Le niveau de rémunération,
- Le statut,
- La nature du contrat
- La langue de travail.

 

2) Procédure de reclassement interne


a) Etape 1 : courriel d'invitation
A l'issue des procédures relatives à la mise en œuvre du présent plan et du terme de la période de volontariat, puis après l'application des critères d'ordre, un courriel avec AR sera adressé aux salariés visés par les critères d'ordre, en vue de leur expliquer la situation, de leur proposer un entretien et de leur communiquer, d'ores et déjà, la liste des postes disponibles dans le Groupe Canon France.

Il est précisé que l’UIMM a mis en place une bourse de l'emploi numérique accessible sur un site internet à disposition des entreprises et des salariés de la branche. Cet outil intègre la possibilité, pour les entreprises qui envisagent les licenciements collectifs pour motif économique, d'entrer des profils, de manière anonyme, leur permettant de repérer les emplois disponibles dans d'autres entreprises, auxquels les salariés concernés pourraient accéder. Il pourra donc être demandé aux salariés concernés s’ils acceptent de communiquer à la Direction son CV anonyme.

Il sera mentionné pour chaque poste identifié :
- La dénomination sociale de la société d'accueil,
- L'intitulé du poste proposé et son descriptif,
- La nature du contrat,
- Le lieu de travail,
- La catégorie, la classification et le coefficient du poste,
- La période d'adaptation,
- Le niveau de rémunération,
- La durée du travail,
- La Convention Collective applicable.


b) Etape 2 : entretien individuel
Dans un délai de 8 à 15 jours calendaires à compter de l'envoi du courriel d'invitation (contenant la liste des postes disponibles dans le Groupe Canon France) un entretien sera organisé avec un responsable des Ressources Humaines afin d'expliquer à chaque salarié concerné les mesures du PSE (dont les modalités du congé de reclassement) et de revoir les postes de reclassement au sein du Groupe Canon France.

A l’issue de cet entretien, la DRH indiquera à l’intéressé :
- Qu’il pourra recevoir l’éventuelle liste des postes diffusés au sein de la branche Métallurgie correspondant à sa qualification,
- Que l'UIMM a mis en place une bourse de l'emploi numérique accessible sur un site internet à disposition des salariés.

A l'issue de cet entretien, le salarié disposera d’un délai de 8 jours calendaires pour manifester son intérêt pour l'un ou plusieurs de ces postes. Ainsi, le salarié disposera au minimum d’un délai de 16 jours calendaires à compter de l’envoi du courriel d’invitation qui comprend la liste des postes disponibles.

Dans l'hypothèse où le salarié déclinerait toute proposition, il devra le confirmer par écrit à l’adresse mail suivante projetrelance2021@cf.canon.fr. A défaut de réponse dans ce délai de 8 jours calendaires, et sauf cas de force majeure dûment justifié, le salarié sera réputé avoir refusé la ou les propositions.

Il est précisé que si la candidature du salarié n'est pas retenue, il en sera informé dans les meilleurs délais par courriel avec AR par la Direction des Ressources Humaines qui tentera alors d'identifier d'autres postes de reclassement. Si la candidature est retenue, le salarié sera informé par courriel avec AR par la Direction des Ressources Humaines.

Il est rappelé que ne seront retenues que les candidatures de salariés ayant les compétences requises pour occuper le poste sous réserve éventuellement d’une formation d’adaptation (formations simples et de courte durée, voir ci-après).

 

Rappelons que le même poste peut être proposé à plusieurs salariés visés d’un licenciement.

 

Ainsi, en cas de pluralité de candidats, priorité sera donnée au salarié qui appartient à la même catégorie professionnelle que la catégorie professionnelle du poste de reclassement pour lequel il a candidaté

 

En cas de pluralité de candidats concernant un poste de la société CANON France, appartenant à la catégorie professionnelle du poste de reclassement pour lequel ils ont candidaté, la Direction des Ressources Humaines de CANON France appliquera les critères d’ordre afin de déterminer le candidat retenu.

 

En cas de pluralité de candidats appartenant à une (ou des) catégorie professionnelle différente du poste de reclassement pour lequel ils ont candidaté, la Direction des Ressources Humaines de CANON France appliquera également les critères d’ordre afin de déterminer le candidat retenu.

 

Exemple 1 : Deux salariés, un salarié occupant un poste de RRV et un salarié occupant un poste d'ingénieur commercial office, se portent candidats, dans le cadre du reclassement interne, sur le même poste de RRV. Le salarié occupant le poste de RRV sera retenu (car il appartient à la même catégorie professionnelle, RRV, que la catégorie professionnelle du poste de reclassement, RRV également).

Exemple 2 : Deux salariés occupant le poste de RRV se portent candidats, dans le cadre du reclassement interne, sur le même poste de RRV. La Direction des Ressources Humaines de CANON France appliquera les critères d’ordre afin de déterminer le candidat retenu.

Exemple 3 : Deux salariés, un salarié occupant le poste de RRV et un salarié occupant le poste d’ingénieur commercial, se portent candidats, dans le cadre du reclassement interne, sur le poste de Directeur Commercial (catégorie professionnelle différente de celle des RRV et des IC). La Direction des Ressources Humaines de CANON France appliquera les critères d’ordre afin de déterminer le candidat retenu. .

c) Etape 3 : offre ferme de reclassement
La Direction des Ressources Humaines fera parvenir au salarié dans les 8 jours calendaires suivant l'envoi du courriel avec AR l'informant que sa candidature est retenue, par courriel avec AR ou par une remise en main propre contre décharge, une offre écrite ferme de reclassement.

Le salarié disposera alors d’un délai de 15 jours calendaires (à compter de la réception du courriel ou de la remise en main propre contre décharge) pour se prononcer. A défaut de réponse dans ce délai, et sauf cas de force majeure dûment justifié, le salarié sera réputé l'avoir refusée.



d) Etape 4 : sort du contrat de travail en cas de reclassement
- En cas de reclassement au sein de la société CANON France, il sera procédé à la signature d'un avenant au contrat de travail qui ne deviendra définitif qu'à l'issue de la période d'adaptation, si cette dernière est concluante. Le salarié conservera son ancienneté. Aucune indemnité de rupture ni de préavis ne sera versée au salarié.
- En cas de reclassement dans une autre société du Groupe Canon France, il sera procédé à la signature d'une convention tripartite de détachement temporaire entre CANON France, la société d'accueil du Groupe Canon France et le salarié concerné. Cette convention tripartite de détachement temporaire vaudra rupture du contrat de travail avec CANON France à l'issue de la période d'adaptation, si celle-ci est concluante. La convention contiendra en annexe le contrat de travail avec la société d'accueil.


A l'issue de la période d'adaptation et si cette dernière est concluante pour le salarié, le contrat de travail avec CANON France sera ainsi automatiquement rompu et un nouveau contrat de travail définitif sera alors signé avec la société d'accueil qui reprendra l'ancienneté acquise par le salarié au sein du Groupe Canon à la date du transfert. Le salarié passera alors sous le statut collectif de l’entité accueil.

Aucune indemnité de rupture ne sera versée au salarié. Cependant, ce dernier pourra bénéficier des aides prévues au titre de la mobilité professionnelle et géographique décrites ci-dessous.

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3) Mesures d'aides au reclassement interne


a) Aide à la mobilité interne au sein du réseau fac-similé
En cas de mobilité au sein d’une société du réseau fac-similé et afin de favoriser la mobilité des salariés au sein d’une autre société du Groupe Canon France et compenser l’éventuel changement de statut collectif, le collaborateur percevra, une prime d'un montant de 5.000 euros bruts.
Cette prime ne sera versée qu’une seule fois par salarié.

 

Cette prime sera attribuée au salarié en deux versements distincts : un premier versement de 2.500 euros bruts lors de l’intégration du salarié dans la société, un second versement de 2.500 euros bruts à l'issue de la période d'adaptation, si celle-ci est concluante, c'est-à-dire à la date d'entrée en vigueur définitive de l'avenant au contrat de travail ou à la date de signature du nouveau contrat de travail. .

b) Maintien d’une garantie variable minimum pour les ingénieurs commerciaux office
Le collaborateur, occupant une fonction d’ingénieur commercial Office, en mobilité au sein d’une société du réseau fac-similé bénéficiera également d’un maintien d’une garantie variable minimum de 1.500€ bruts pendant 3 mois à compter de son intégration dans la société.

c) Voyage de reconnaissance
Dans le délai de 15 jours à compter de la réception de l'offre ferme de reclassement, si le poste ne se trouve pas dans la même zone géographique, c'est-à-dire si le nouveau lieu de travail se trouve à plus de 70 kms de son ancien lieu de travail et/ou à plus de 2h30 aller-retour de son domicile (en fonction des informations données par le site Mappy.fr) hors Ile de France, le salarié pourra effectuer un voyage de reconnaissance en vue d’un éventuel déménagement (visite du site, écoles, hébergement, etc.) dans la région d'accueil, accompagné de son conjoint (partenaire, concubin(e) ou pacsé(e)).

La région parisienne (Ile de France) est considérée comme constituant une seule zone géographique (75-77-78-91-92-93-94-95).

En accord avec la Direction des Ressources Humaines, le salarié effectuera ce déplacement selon les procédures applicables aux déplacements professionnels.

Les frais engagés à l'occasion de ce voyage de reconnaissance seront pris en charge par l'entreprise sur production des justificatifs selon les règles et barèmes en vigueur chez CANON France concernant les remboursements de frais. Il sera accordé au salarié qui en exprime la demande un congé supplémentaire de 3 jours ouvrés.

Ce congé est octroyé pour les deux premières offres fermes de reclassement.

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d) Période d'adaptation
En cas de reclassement interne (que ce soit au sein de CANON France ou de toute autre société du Groupe Canon France), le salarié disposera d'une période d'adaptation de 2 mois.

 

Cette période débute à compter de la prise de poste. A cet effet il pourra être accompagné par un référent sur toute la période. Elle devra permettre au salarié de confirmer sa décision de collaboration et de parfaire, le cas échéant, son adaptation au poste.

 

Le salarié pourra, pendant cette période d’adaptation, bénéficier de formation courte d’adaptation . Il s’agit de formations simples et de courte durée, (c’est-à-dire pouvant aller jusqu’à 3 mois), internes ou externes selon le besoin, proposées aux salariés disposant déjà des compétences essentielles nécessaires pour occuper un tel poste offert en reclassement interne, mais qui auraient besoin d’une telle formation pour être pleinement et rapidement opérationnel sur ce poste. Ces projets de formations pourront permettre notamment :

- une remise à niveau des connaissances ;

- une mise à jour technique sur le métier ;

- l’acquisition d’une compétence spécifique.

Le salarié aura jusqu'au terme de la période d'adaptation pour revenir, s'il le souhaite, sur sa décision d'accepter le poste proposé et devra en informer la Direction des Ressources Humaines par écrit (par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge) à condition de respecter un délai de prévenance de 15 jours calendaires avant de cesser de travailler sur le poste de reclassement.

En cas de rétractation au cours de la période d'adaptation, le salarié concerné réintégrerait le poste qu’il occupait avant (s’il n’a pas été supprimé ou pourvu) ou un emploi similaire ou, à défaut, il serait mis en dispense d’activité rémunérée sur la base de la rémunération qui était la sienne avant la période d’adaptation. Le cas échéant, les différentes étapes du présent Projet se poursuivraient conformément aux dispositions du présent document unilatéral.

Il est précisé que la période d'adaptation est d'une durée de 2 mois maximum. Ainsi, en cas de rétractation au cours de la période d'adaptation, si le salarié acceptait un reclassement interne sur un autre poste, il bénéficierait dans le cadre de ce second poste, du solde de la période d’adaptation restant à courir.

Les absences supérieures à 5 jours ouvrés consécutifs donnent lieu à un report équivalent du terme de la période d’adaptation, celle-ci ne pouvant en aucun cas excéder 4 mois.

A l'issue de la période d'adaptation :
- L'avenant au contrat de travail deviendra définitif en cas de reclassement au sein de CANON France,

- En cas de reclassement dans une autre société du Groupe Canon France, le salarié et la société d'accueil signeront le contrat de travail définitif avec reprise de l'ancienneté (le contrat de travail avec CANON France prenant automatiquement fin à l'issue de la période d'adaptation, tel que cela sera rappelé dans la convention tripartite). Le salarié passera alors sous le statut collectif de l’entité accueil.

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e) Aides à la mobilité géographique
On entend par mobilité géographique le changement de lieu d'affectation professionnelle de plus de 70 kms de son ancien lieu de travail et/ou à plus de 2h30 aller-retour de son domicile impliquant une modification du lieu de résidence (en fonction des informations données par le site Mappy.fr).

A la date de la signature de l’accord, la région parisienne (région Ile de France) est considérée comme constituant un seul lieu de travail (75-77-78-91-92-93-94-95).

Les mesures d'accompagnement mises en place seront destinées à favoriser au maximum la mobilité géographique et professionnelle interne en France afin d'éviter ou de limiter des licenciements. Elles prendront en compte la situation individuelle et familiale des personnes concernées.

Sauf clause particulière, le bénéfice de ces aides sera subordonné à une demande du salarié formulée auprès de la Direction des Ressources Humaines qui validera l’utilisation conforme des aides dans le mois suivant la fin de la période d'adaptation, sous réserve que celle-ci soit validée.

Les mesures suivantes seront alors appliquées :
- Indemnité d'hébergement temporaire à l'hôtel et frais de voyage
Les frais d'hôtel et de repas seront remboursés au salarié selon le barème en vigueur au sein de CANON France pendant la période d'adaptation ainsi que les frais de voyage selon les dispositions conventionnelles, dans la limite de 4 aller/retour par mois (les frais d'hôtel/repas ne seront pas pris en charge pendant les périodes de retour au domicile). Ces mesures cesseront à l’issue de la période d’adaptation.

- Déménagement
Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des personnes seront pris en charge par CANON France à 100% sur la base de la procédure en vigueur au sein de CANON France à l'issue de la période d'adaptation, si celle-ci est concluante.

- Assistance à la vente et la recherche de logement
Dans le cadre des prestations « MobiliPass » et si le collaborateur le souhaite, le prestataire 1% pourra proposer dans le cadre d'un service de « relocation » Assistance Mobilité intégrale Accession/Location son aide à la vente et à la recherche de logement du salarié concerné par la recherche de logement.

- Aide au conjoint
Dans l'hypothèse où le conjoint serait amené à quitter involontairement son emploi du fait de la mutation d'un salarié CANON France, le conjoint du collaborateur pourra bénéficier, s'il le souhaite, d'une convention « d'outplacement » personnalisée avec le cabinet de reclassement sélectionné dans le cadre du PSE, pendant une durée de 6 mois à compter de la mutation (début de la période d’adaptation).

- Indemnité de réinstallation
Il sera versé au collaborateur, qui aura déménagé, une indemnité de réinstallation équivalente à 4 mois de salaire de base brut. L'indemnité de réinstallation sera majorée de 15% par personne attachée au foyer fiscal du collaborateur. Le montant de l'indemnité de réinstallation sera majoré de 20% dans le cadre d'une mutation de la province vers Paris ou la région Ile de France composée des départements suivants :75-77-78-91-92-93-94-95.

L'indemnité de réinstallation, majorations incluses, sera plafonnée à 15.000 euros bruts.

Cette indemnité sera versée à l'issue de la période d'adaptation, sous réserve qu'elle soit concluante, et sur présentation du justificatif, par le salarié, de son nouveau contrat de bail (ou du contrat d'achat ou promesse d'achat ou acte définitif de propriété).


e) Actions de mise à niveau, d’adaptation au poste par le biais de la formation
CANON France tient à mettre en place des actions de formation afin de favoriser la mobilité professionnelle interne et le reclassement interne. Ces mesures sont notamment destinées à assurer l'adaptabilité des salariés à leur poste de travail dans la perspective d'un éventuel reclassement interne.

Afin de favoriser l'intégration de chaque salarié dans ses nouvelles fonctions et d’augmenter les chances de reclassement, la Direction proposera les mesures de formation/adaptation qui apparaîtront nécessaires au titre du reclassement interne (en sont exclues les formations longues ou qualifiantes).

La justification et le choix du type de formation seront validés, en accord avec la Société d'accueil, par la Direction des Ressources Humaines de CANON France.


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B.              RECLASSEMENT EXTERNE


Dans le respect des Conventions Collectives des Industries métallurgiques, il est fait appel à la commission territoriale de l'emploi pour étudier les possibilités de reclassement dans le cadre des industries de métaux. La liste éventuellement remise par la commission ou le lien vers la plateforme en ligne sera communiqué aux salariés visés par un licenciement.

 

1) Mission Emploi


L'objectif sera de confier cette Mission emploi au même cabinet en charge de la Cellule volontariat qui bénéficie d'une forte expérience dans ce domaine, d'une très bonne connaissance des bassins d'emploi locaux, et qui aura pour principaux objectifs :
- La formation aux techniques de recherche d'emploi,
- La réalisation de bilans individuels,
- L'accompagnement et la dynamisation de la recherche,
- La prospection du marché de l'emploi,
- L'aide à la réalisation de projets professionnels individuels ou collectifs des salariés.
Ce dispositif sera nommé ci-après « Mission emploi ».

Cette Mission emploi accompagnera chaque collaborateur concerné par un départ volontaire ou licenciement et entrant dans le dispositif pour la durée de son congé de reclassement dans l'élaboration de leur nouvelle orientation professionnelle La Mission emploi rendra compte régulièrement à la Direction et à la Commission de suivi (définie ci-après) de l'évolution des démarches de reclassement.

Les moyens nécessaires aux reclassements seront mis à disposition des salariés par le cabinet de reclassement retenu.

La Mission emploi assurera également :
- Une fonction d'accueil, d'information et d'appui au salarié dans ses démarches,
- Le suivi individualisé et régulier du salarié,
- Les contacts avec le Pôle Emploi, l'APEC, les Commissions territoriales, la Chambre de Commerce, les administrations locales.

Plusieurs solutions sont possibles :

a). Recherche d'un emploi salarié
La mission accompagnera le collaborateur dans étapes clés de son projet :
- Outiller le collaborateur : construction du CV, lettres de motivation, argumentaires d’entretien,
- Formations aux « Techniques de Recherche d’Emploi » : les techniques d’entretien, la prospection du marché, la démarche réseau, optimiser sa visibilité sur Internet,
- Cibler efficacement les entreprises,
- Organiser une prospection sur mesure : planifier et suivre les actions réalisées,
- Collecter les postes correspondant au projet professionnel validé,
- Mise en relation avec des professionnels du métier et des recruteurs potentiels,
- Détection et mise en œuvre d’action de formation d’adaptation,
- Renforcer sa connaissance des opportunités d’emploi sur le bassin,
- Alternance de séquences individuelles et de séquences collectives afin de garantir une dynamique d’accompagnement.

La Mission accompagnera le salarié jusqu’à ce que ce-dernier se voie proposer au moins deux Offres Valables de Reclassement (OVR), sauf lorsque la première OVR aura donné lieu à concrétisation du projet. Une troisième Offre Valable de Reclassement (OVR) pourra être proposée aux salariés bénéficiaires de l'Obligation d'emploi des travailleurs handicapés (OETH) inscrits à l’article L5212-13 du Code du travail . Il est demandé à ces salariés de se faire connaitre auprès du service des ressources humaines au plus tard lors de l’ouverture de la période de volontariat.

Une OVR est définie comme une proposition de poste pour un emploi, de type CDI ou CDD de six mois ou plus, pour une qualification équivalente et si possible dans le métier ou les compétences du salarié, avec un niveau de rémunération correspondant au marché du bassin d'emploi ciblé ou et une garantie de maintien de 75 % du salaire annuel brut de référence ; le lieu de travail étant situé dans un rayon maximum de 70 kms de son ancien lieu de travail, ou correspondant à 2 h30 de transport aller/retour.

Tout salarié qui rencontrerait un échec dans son projet professionnel avant la fin de sa période d'essai, pourra bénéficier du support de la Mission emploi pour la durée restante de mise en place. La Mission emploi n'aurait toutefois pas l'obligation de lui trouver une nouvelle solution professionnelle, cet engagement ayant été préalablement respecté.

b). Décision de création/reprise d'activité
La Mission emploi accompagnera le porteur de projet jusqu'à sa concrétisation et l'obtention d'un extrait Kbis, inscription au répertoire des Métiers ou de tout autre document justificatif :
- Valider la capacité du créateur à maîtriser son projet, à passer de la situation de « salarié » à la situation de « créateur et gestionnaire d’entreprise »,
- Identifier et valider un projet de Création / Reprise d’entreprise réaliste et réalisable,
- Evaluer et analyser les composantes du projet : étude de faisabilité commerciale, technique et financière, étude de marché,
- Etablir un plan d’actions personnalisé des démarches à effectuer par le créateur,
- Evaluer des besoins éventuels de formation,
- Constituer le dossier juridique et administratif, rechercher des aides et des financements, formaliser les demandes,
- Construire le Business Plan et le plan de trésorerie,
- Accompagner le créateur dans les démarches d’immatriculation.

c). Choix d'une formation longue qualifiante et/ou de reconversion
La Mission emploi s'assurera d'une part, de la cohérence du choix du candidat par rapport à sa formation initiale, et d'autre part, de la possibilité de reclassement :
- Élaboration du plan d'actions pour la mise en œuvre du projet professionnel,
- Réalisation du plan de développement et du plan de formation,
- Aide à la recherche de formations et d’organismes,
- Aide au choix et à la décision,
- Suivi de la formation,
- Points réguliers de suivi durant la formation.

d). Concrétisation d'un projet personnel
La Mission emploi validera avec le candidat qu'il a bien analysé tous les paramètres de sa situation.
La réussite de la démarche de reclassement repose sur un engagement fort de chaque salarié et sur une attitude active de sa part dans le cadre de l'aboutissement de son projet.
Chaque salarié s'engagera à respecter la charte bi-partite signée avec le cabinet de reclassement externe. Si un salarié devait adopter une attitude faisant obstacle à son reclassement (refus non motivé de se rendre à un entretien d'embauche, interrompre sans raison une formation, refuser ou ne pas se présenter aux entretiens avec les consultants du cabinet de reclassement externe, interruption des recherches d’emploi...) et ne mettrait pas de ce fait la Mission emploi en mesure de remplir son engagement à son égard, cela dégagerait la Mission emploi de l'engagement de reclassement et le salarié s'exposerait à une décision de rupture de son congé de reclassement.

 

 

 

 

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2) Congé de reclassement


CANON France s'engage à financer toutes les actions nécessaires exposées ci- dessous (frais de fonctionnement de la Mission emploi, les honoraires des prestataires extérieurs choisis pour les entretiens, bilans de compétences etc., les actions de formation y compris les frais de déplacement nécessaires et la rémunération de l'allocation).

Pendant le congé de reclassement, les salariés bénéficiaires consacreront l'intégralité de leur temps aux démarches de bilan/formation/recherche d'emploi, en bénéficiant des aides au reclassement.

Les salariés devront s'engager à suivre les actions de formation et/ou de validation des acquis de l'expérience ainsi que les prestations de la Mission emploi concernant l'accompagnement des démarches de recherche d'emploi telles qu'elles auront été définies dans le document qu'ils auront signé.

Ils devront se présenter aux convocations et mener une démarche active et constante de recherche d'emploi.

Ils doivent s'engager à ne pas avoir une double activité rémunérée pendant le congé.

a). Durée du congé de reclassement

La durée du congé de reclassement sera de 12 mois, en ce inclus le préavis conventionnel ou légal.

 

Cette durée est portée à 13 mois pour :

- Les salariés âgés de 50 ans révolus et plus au 31.12.2021.

 

Cette durée est portée à 14 mois pour :

- Les salariés qui justifient d’un projet de reconversion professionnelle,

- Les salariés âgés de 55 ans révolus et plus au 31.12.2021.

 

Cette durée est portée à 18 mois pour :

- Les salariés titulaires d’une RQTH en cours de validité,


b). Mise en place du congé de reclassement pour chaque salarié 

La société CANON France, en lien avec la Mission emploi, précisera par écrit au salarié :  

-     Le terme du congé de reclassement,

-     Et selon les cas, la nature précise des actions de formation ou de validation des acquis, ainsi que le nom des organismes prestataires de ces actions,

-     L'obligation faite au salarié de donner suite aux convocations qui lui seront adressées par la Mission Emploi,

-     La rémunération du salarié pendant la période du congé de reclassement excédant le préavis,

-     Les engagements du salarié pendant le congé et les conditions de rupture de celui-ci.

 

c). Diverses prestations offertes dans le cade du congé de reclassement

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c.1) Actions de formation et de validation des acquis

Pour les salariés concernés (volontaires (hors retraite ou pré-retraite) ou licenciés) dont le projet nécessite de suivre une formation, CANON France s'engage à prendre en charge le coût des stages de formation réalisés pendant le congé de reclassement (dans la limite du plafond cité ci-après).

 

Les stages de formation auront préalablement été validés par la Mission emploi (ou la Cellule volontariat), tant dans le contenu que dans la durée.

 

Tous les salariés pourront bénéficier du dispositif de la validation des acquis de l'expérience, et cela en fonction des règles en vigueur dans ce domaine.

 

Il s'agira d'actions le plus souvent de courte durée et très spécialisées.

 

A ce titre, la société CANON France financera ces formations à l’intérieur d'une enveloppe globale budgétaire individuelle plafonnée à 6.000 euros HT.

Ce budget sera majoré de 1.000 euros HT pour les salariés âgés de 50 ans révolus et plus au 31.12.2021.

 

Ce budget global comprend les frais pédagogiques de formation et frais annexes (déplacement, hébergement et restauration).

 

Le règlement sera effectué par la société CANON France directement auprès des organismes de formation selon les indications fournies par la Mission emploi.

 

Afin de procéder à ce règlement, l’ensemble des documents relatifs à l’inscription ainsi qu’à la prise en charge financière de la formation devront être validés par la Mission emploi puis adressés à CANON France.

Le choix et les formalités d'inscription relatifs à ces formations devront s'effectuer au plus tard avant la fin du congé de reclassement du salarié.

 
 

c.2) Formation longue
Pour les salariés qui décideraient d'engager un projet de reconversion professionnelle ou de formation qualifiante, le budget maximum serait porté à 20.000 euros HT. Ce budget sera majoré de 1.000 euros HT pour les salariés âgés de 50 ans révolus et plus au 31.12.2021.

Ce budget global comprend les frais pédagogiques de formation y compris fais annexes (déplacement, hébergement et restauration).

 

La formation qualifiante permet la reconversion ou l'obtention d'un diplôme validé par l'Etat français.


Cette formation devra être validée par la Mission emploi (ou la Cellule volontariat).

 

Pour que l'aide soit accordée, le salarié devra :

-        Avoir fait pré-valider son besoin de formation par la Mission emploi (ou la Cellule volontariat), selon le cas ;

-        Justifier de son inscription à la formation.

 

Les coûts d'inscription seront pris en charge directement par CANON France sur facture libellée au nom de la société ou de l'institut de formation.

Afin de procéder à ce règlement, l’ensemble des documents relatifs à l’inscription ainsi qu’à la prise en charge financière de la formation devront être validés par la Mission emploi puis adressés à CANON France.

 

Le choix et les formalités d'inscription relatifs à ces formations devront s'effectuer au plus tard avant la fin du congé de reclassement du salarié.

 

c.3) Rémunération 

Il est expressément convenu que le salarié concerné (volontaire hors retraite / pré retraite ou salarié licencié) bénéficiera de son préavis (dont il sera dispensé). Ainsi, pendant la partie du congé de reclassement correspondant à la durée du préavis conventionnel de licenciement, le salarié percevra l'intégralité de sa rémunération.

 

A l'issue de cette période, et jusqu'au terme du congé de reclassement, le salarié bénéficiera d'une allocation égale à 80% du salaire brut de référence calculé sur la base des rémunérations (hors remboursement de frais) des douze mois précédant la notification du licenciement sans pouvoir être inférieure à 85% du SMIC.

 

Le salaire brut moyen mensuel prendra en compte les éléments suivants :  

-        Salaire de base brut sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de rémunération du collaborateur,

-        Prime d'ancienneté sur 12 mois,

-        Le complément de l’activité partielle,

-        Eléments variables de la rémunération (primes variables techniques, bonus et éventuels bonus garantis, commissions et éventuelles commissions garanties),

-        La régularisation sur le minimum conventionnel garanti au prorata temporis sur la période de référence (Rubrique 3001 sur le bulletin de paie),

-        Heures supplémentaires et majorées,

-        Avantage en nature liés au véhicule (Rubrique 3852/3859 sur le bulletin de paie),

-        Réintégration sur indemnité véhicule au prorata temporis sur la période de référence,

-        Prime de transport (Rubriques 3711, 3712 et 3720 sur le bulletin de paie).

Les indemnités qui ne sont pas soumises à charge (non comprises dans le brut) ne sont pas incluses dans cette assiette de calcul.

Pour les salariés à temps partiel, ou si au cours de la période de référence retenue le bénéficiaire était absent pour maladie, pour accident de travail ou de trajet, ou pour maladies professionnelles, l'assiette serait reconstituée sur la base du salaire qu'il aurait perçu s'il avait normalement travaillé à temps plein (hors primes et indemnités).

Durant cette période, le collaborateur continue de recevoir, en fin de mois, un bulletin de salaire précisant le montant et les modalités de calcul de l'allocation. Cette allocation sera soumise aux cotisations sociales éventuellement applicables à la date de paiement et retenue à la source
.

 

c.4) Protection sociale 

Pendant la durée du congé de reclassement, les salariés conservent la qualité d'assuré social et bénéficient des prestations en nature et en espèces y compris pour les accidents du travail survenus dans le cadre des actions du congé de reclassement.

   


c.5) Congés payés et autres

Il est rappelé que la période de congé de reclassement excédant la durée théorique du préavis n'est pas assimilée à du temps de travail effectif.

 

Dès lors cette période :

-    Ne donne pas droit à congés payés, ni à JRTT, congés ancienneté et autres congés conventionnels ou légaux ;

-    Doit donner lieu à restitution des matériels et équipements (notamment véhicules d'entreprise pour ceux des salariés qui en sont bénéficiaires, matériel informatique, téléphone…).

   


c.6) Terme du congé de reclassement

Durant le congé de reclassement, le salarié qui trouve un nouvel emploi, ou crée sa propre entreprise, en informe la société CANON France dans  un délai d’une semaine calendaire, par lettre recommandée avec accusé de réception, précisant la date à laquelle prend effet son embauche ou sa création d'entreprise.


Cette lettre doit être adressée à l'employeur avant l'embauche ou à la date de création de l’entreprise.


La date de première présentation de cette lettre fixe la fin du congé de reclassement.
 

 

En tout état de cause, la rupture du contrat de travail interviendra, au plus tard, à la fin du congé de reclassement. Le salarié recevra un certificat de travail comprenant sa date d’entrée dans l’entreprise et sa date de sortie qui correspond à celle de la rupture du contrat de travail.


Ces éléments seront dûment rappelés dans la convention de rupture.

 

L'ancienneté et l'âge pris en compte pour le calcul de l'indemnité conventionnelle (ou légale) de licenciement seront celles constatées à la date de fin du préavis fixé par les Conventions Collectives de la métallurgie. Il est rappelé que la période du congé de reclassement qui excède le préavis n'est pas prise en compte pour le calcul de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.


Sauf motif légitime, les salariés qui ne suivront pas les actions de formation et/ou de validation des acquis de l'expérience ou qui ne se présenteront pas aux convocations de la Mission emploi (ou la Cellule volontariat), seront considérés comme ayant renoncé au bénéfice du congé de reclassement.


La procédure suivante sera mise en œuvre après avoir, lors d'un entretien, sensibilisé le salarié aux risques encourus :

-        Mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception d'effectuer les actions ou de répondre aux convocations ;

-      Si le salarié ne donnait pas suite à cette mise en demeure dans le délai fixé, il recevrait une notification de la fin du congé de reclassement par lettre recommandée avec accusé de réception. Si le préavis n'était pas arrivé à son terme, le contrat se poursuivrait jusqu'à l'échéance normale du préavis.

 

Les salariés considérés comme ayant renoncé au congé de reclassement dans les conditions décrites ci-dessus n’auront pas droit au paiement de l’indemnité de reclassement rapide.

 


c.7) Cas de suspension du congé
 

-      La salariée en état de grossesse sera autorisée à suspendre son congé de reclassement lorsque celui-ci ne sera pas terminé au moment où elle bénéficiera de son congé maternité.

 

A l'expiration de son congé maternité, elle bénéficiera à nouveau du congé de reclassement pour une période correspondant à la durée totale du congé diminuée de la fraction de ce congé utilisée avant le congé de maternité. Il en sera de même pour le congé d'adoption, le congé de paternité et le congé d'accueil de l'enfant.

 

-        En cas de CDI ou CDD/CTT de six mois ou plus le salarié pourra demander la suspension du congé de reclassement pendant la période d’essai, sans que cette date excède le terme prévu du congé de reclassement.

Le congé de reclassement sera suspendu pendant la période d’essai puis interrompu, à la demande du salarié, à l’issue de sa période d’essai concluante. Pendant cette période, le salarié étant rémunéré par son nouvel employeur, il ne percevra aucune rémunération de la CANON France et le versement de l’allocation mensuelle sera suspendu.

La date de fin de période d’essai correspondra à la date de fin anticipée du congé de reclassement. Le salarié devra en informer la DRH de CANON France dans les meilleurs délais et demander la rupture anticipée du congé de reclassement par courrier RAR. Cette situation déclenchera le versement d'une indemnité de reclassement rapide.

Si le salarié n’est pas confirmé dans son poste pendant ou à l’issue de sa période d’essai, le congé de reclassement sera réactivé et le salarié bénéficiera du congé de reclassement pour la durée restante (durée du congé de reclassement restante moins durée de la période d’essai). Dans une telle hypothèse, l’indemnité de reclassement rapide ne sera pas due.

La suspension du congé de reclassement ne pourra avoir lieu qu’une seule fois.
 

-        Survenance du décès du conjoint (marié / pacsé) ou d’un enfant

Le salarié dont le conjoint ou un enfant à charge décède pendant la durée du congé de reclassement sera autorisé à suspendre son congé de reclassement lorsque celui-ci ne sera pas terminé à partir de la date du décès et ce pendant une durée maximum d’un mois de date à date.

 

A l'expiration de ce délai, il bénéficiera à nouveau du congé de reclassement pour une période correspondant à la durée totale du congé diminuée de la fraction de ce congé utilisée avant la suspension.  


 
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c.8) Indemnité de reclassement rapide.
Les salariés volontaires (hors retraite / préretraite) et les salariés licenciés qui ne souhaitent pas bénéficier du congé de reclassement ou qui décident de sortir par anticipation de ce congé bénéficieront d'une indemnité de reclassement rapide aux deux conditions suivantes :

 

-               Le bénéfice de cette indemnité sera ouvert dès lors que le salarié volontaire justifiera de son embauche en contrat à durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois (sur présentation du contrat de travail).

 

-              Le versement sera également conditionné à la réalisation d'une période de 6 mois d'activité dans le cadre du contrat ainsi signé, au sein de la nouvelle entreprise.

Si à la fin de cette période, le contrat n'est pas renouvelé ou est rompu, le salarié pourra bénéficier à nouveau de l'accompagnement de la Mission emploi. Toutefois, il ne pourra plus réintégrer le congé de reclassement, ni prétendre à l'allocation du congé de reclassement.
Il en sera de même pour les situations de création / reprise d'entreprise (voir ci-après).

 

Le montant de l’indemnité de reclassement rapide équivaudra à  80 % de la totalité de l'allocation compensatrice nette restant due au titre de la période du congé de reclassement non effectuée.

 

Cette indemnité n'est pas due :  

-        En cas de retraite taux plein ;

-        En cas de préretraite ;

-        En cas de sortie anticipée du congé de reclassement pour non-respect par le salarié de la charte bipartite signée avec la Mission emploi.

 

Cette indemnité ne sera versée qu’une seule fois par salarié.

 

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c.9) Aide à la création ou à la reprise d'activité.
Certains salariés peuvent avoir pour projet professionnel, la création de leur propre activité.


Il est convenu que cette disposition couvre les reprises partielles d’entreprise sous réserve que le salarié volontaire en exerce le contrôle effectif, c’est-à-dire :

-        Soit détenir plus de 50 % du capital ;

-        Soit être dirigeant de la société et détenir au moins un tiers du capital sous réserve qu'un autre associé ne détienne directement ou indirectement plus de la moitié du capital. Par dirigeant on entend : détenir un mandat social et figurer nommément sur le KBis de l’entreprise concernée.

 

Dans cette démarche, ils seront aidés techniquement par la Mission emploi (ou la Cellule volontariat) et percevront une aide financière de la société CANON France.

 

Cette aide viendra en complément des mesures auxquelles ils pourront prétendre dans le cadre de la rupture de contrat de travail pour motif économique.

 

L'aide technique apportée au salarié sera précédée d'un bilan d'aptitude individuel pour valider le potentiel et les motivations nécessaires à ce projet.

 

Puis, sera réalisée l'étude de viabilité du projet, portant sur :

-        Son analyse économique et financière (étude de marché, montage financier et juridique),

-        Sa formalisation (rédaction détaillée du projet),

-        L'aide à la mise en place des premières démarches de création.

 

La Mission Emploi (ou la cellule volontariat) sera chargée d'assurer le suivi du dossier pendant une durée maximale d'un an à compter de la validation du projet.

 

A ce titre, la société CANON France s'engage à verser une aide de 17.000 euros bruts.

 

Pour bénéficier de cette aide, le salarié devra remplir les conditions ci-dessous :

-        Validation de son projet par la Mission emploi (ou la Cellule volontariat),

-        Présentation d'un extrait Kbis prouvant son inscription au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers ou auprès de l'URSSAF en qualité de travailleur indépendant.

 

Sous les réserves indiquées ci-dessus, la somme sera versée au salarié selon les conditions suivantes :

-      50% sur justification de l'inscription au registre du commerce ou au répertoire des métiers, par présentation du K-bis correspondant, et après validation du projet par la Mission emploi et/ou de la société CANON France ;

-      50% six mois plus tard, sur présentation d'un second justificatif établissant la réalité de l'activité de l'entreprise. Le deuxième versement ne sera pas dû en cas de redressement ou liquidation judiciaire ou en cas d'absence d'activité.

 

En outre, le salarié créant une entreprise pourra suivre une formation spécifique auprès d'organismes compétents et habilités pour ce type de formation. Cette formation a pour principaux objectifs de permettre au créateur d'acquérir les connaissances de base sur la gestion et le pilotage d'entreprise, et de faciliter le dialogue avec ses futurs partenaires. Ces actions de formation font l'objet de conventions de formation dûment signées avec des organismes de formation agréés.

Cette formation sera financée dans les mêmes conditions que les actions de formation précédemment définies par le présent document unilatéral (hors formations longues). Si plusieurs salariés CANON France décident de créer leur entreprise en s'associant (un seul extrait Kbis) : ils bénéficieront chacun de l'indemnité prévue ci-dessus. L’ensemble des documents relatifs à l’inscription ainsi qu’à la prise en charge financière de la formation devront être validés par la Mission emploi (ou la Cellule volontariat) puis adressés à CANON France directement par cette cellule d’accompagnement.

 

Enfin, le salarié qui ne souhaite pas bénéficier du congé de reclassement ou qui demande à sortir par anticipation de ce congé pourra bénéficier de l’indemnité de reclassement rapide, tel que précisé au point 4 ci-dessus sous réserve de respecter les deux conditions suivantes :  

-          Le bénéfice de cette indemnité sera ouvert dès lors que le salarié volontaire justifiera de son inscription au registre du commerce ou au répertoire des métiers, par présentation du K-bis correspondant ;

-        Le versement sera conditionné à la réalisation d'une période de 6 mois d'activité sur présentation d'un second justificatif établissant la réalité de l'activité de l'entreprise. En cas de redressement ou de liquidation judiciaire ou en cas d’absence d’activité, le salarié pourra bénéficier à nouveau de l’accompagnement de la Mission emploi (ou la Cellule volontariat). Toutefois, il ne pourra plus réintégrer le congé de reclassement ni prétendre à l’allocation du congé de reclassement.

 

 

c.10) Aide à la mobilité géographique (déménagement).
La société CANON France accordera aux salariés dont le nouvel emploi (contrat de travail ou création / reprise d'entreprise) est situé à plus de 70 kilomètres et/ou à plus de 2h30 aller-retour de son domicile (en fonction des informations données par le site Mappy.fr) une aide forfaitaire de 800 euros bruts pour compenser en partie les frais occasionnés par le déménagement du domicile personnel.

 

Cette prime sera versée à l'expiration de la période d'essai dans le cas d’un contrat de travail et après un délai de 6 mois faisant suite à l’inscription au registre du commerce pour un créateur d’entreprise.

   

Cette aide sera applicable une seule fois.

 


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IX.             DISPOSITIONS D'ORDRE GENERAL RELATIVES AU LICENCIEMENT

 

 

 a) Indemnité de licenciement pour motif économique

 

A l'occasion de la rupture pour motif économique de son contrat de travail, le salarié percevra à l'expiration du préavis, le montant de l'indemnité conventionnelle (ICL) prévue par la Convention Collective pour les Ingénieurs et Cadres (qu'il soit lui-même Mensuel ou Ingénieur et Cadre), ou bien celle prévue par le code du travail si celle-ci est plus favorable (le tableau suivant rappelle les règles de calcul de l'indemnité de licenciement).

 

L’indemnité légale de licenciement bénéficie à tout salarié justifiant de 8 mois d’ancienneté ininterrompue au service du même employeur. L’indemnité minimale, calculée par année de service dans l’entreprise, ne peut pas être inférieure à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu’à 10 ans d’ancienneté et 1/3 de mois de salaire par année au-delà de 10 ans d'ancienneté. L’indemnité conventionnelle de licenciement se calcule selon le tableau suivant :

règles de calcul de l'indemnité de licenciement.

 

Au vu de la population réduite des non-cadres il est décidé de leur appliquer, à titre exceptionnel la grille des cadres qui est plus favorable.

 

La comparaison entre les 2 modalités de calcul (Indemnité conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement opérée, et la solution la plus favorable sera retenue.

L’assiette de calcul des indemnités de départ sera la moyenne de la rémunération brute des 12 derniers mois de travail du salarié (ou des trois derniers mois si plus favorables) précédant la date de départ de l’entreprise..

 

b) Indemnité de licenciement supra-légale

 

Une indemnité dite « Supra légale », en ce qu'elle vient s'ajouter à l'Indemnité de Licenciement pour motif économique, sera versée au collaborateur après la rupture de son contrat pour motif économique. Le tableau ci-dessous indique les calculs de cette indemnité supra légale :

 

ANCIENNETÉ

TOUT COLLABORATEUR (sans distinction de catégorie socio-professionnelle)

< 10 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 1 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 10 à 15 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 2 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 15 à 20 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 3 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 20 à 25 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 4 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 25 à 30 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 5 mois d'indemnité complémentaire de départ

de 30 à 35 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 6 mois d'indemnité complémentaire de départ

> 36 ans

Indemnité de rupture supra légale

= 7 mois d'indemnité complémentaire de départ

 

Un supplément de 2 mois sera attribué à tout salarié bénéficiaire de l'Obligation la reconnaissance de travailleur handicapés (RQTH) en cours de validité (sur présentation de justificatif). 

 

c) Montant plancher de l'indemnité de licenciement pour motif économique et de l'indemnité de licenciement supra-légale


En toutes hypothèses le montant plancher de la somme des indemnités calculées selon les dispositions prévues ci-avant ne pourra être inférieur à 6 mois de salaire.

 

d) Garanties complémentaires de frais de santé et de prévoyance

 

Durant toute la période de préavis ainsi que celle du congé de reclassement, le salarié continue à être couvert selon les conditions applicables aux salariés actifs.

 

A l'expiration de ces périodes, le salarié a la possibilité de conserver le bénéfice de la couverture frais de santé et prévoyance pendant 12 mois dans le respect des dispositions légales en vigueur à la date de rupture du contrat de travail. Cette portabilité est ouverte au salarié si celui-ci remplit les droits à une prise en charge par l’Assurance chômage. La Société signale le maintien de ces garanties dans le certificat de travail et informe l’organisme assureur de la cessation du contrat de travail.

e) Dispense de préavis

 

Afin de faciliter leur reclassement et de disposer d'une disponibilité complète vis-à-vis de la Mission emploi, les salariés qui n'adhéreront pas au congé de reclassement, seront dispensés d'effectuer leur préavis conventionnel.

 

f) Clause de non-concurrence

 

Les salariés concernés par le PSE et dont le contrat de travail comporterait une clause de non-concurrence en seraient dispensés. Cette levée de la clause de non- concurrence sera confirmée dans la lettre de licenciement ou dans la convention de rupture pour les salariés volontaires au départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie financière.

 

g) Priorité de réembauchage

 

Les salariés licenciés pour motif économique bénéficient d'une priorité de réembauchage dans l'entreprise d'origine dans la même catégorie professionnelle suivant les conditions prévues aux articles L. 1233-45, L. 1235-13, L. 1235-14 du Code du travail.

 

Cette priorité est mentionnée dans la lettre de licenciement et s’exerce durant un délai d'un an à compter de la date de la rupture de leur contrat, s'ils manifestent par écrit par lettre recommandée avec accusé de réception à la Direction des Ressources Humaines, le désir d'user de cette priorité dans un délai de 12 mois à partir de cette date.


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             CALENDRIER DES DEPARTS VOLONTAIRES ET DES LICENCIEMENTS

 

Sous réserve de la validation du présent document unilatéral par la DRIEETS :

- Une période de volontariat sera ouverte dès le 28 juillet, et ce, jusqu’au 17 septembre 2021, 12h00

- Les premiers départs volontaires (départs en retraite, pré retraite ou projet professionnel) et les mobilités internes pourront se réaliser dès fin octobre 2021 jusqu’au 31 décembre 2021

- Les licenciements ne pouvant pas être évités seront notifiés au plus tôt à compter de octobre 2021, et après la prise en compte des mobilités internes volontaires et départs volontaires validés.

 

Pour certains postes dont la suppression est envisagée, les départs pourront intervenir de manière échelonnée jusqu’à fin 2021 / janvier 2022.