DECLARATION CGT

 REUNION CE DU 09 JANVIER 2003

 

 

 

S’il est de coutume de présenter ses meilleurs vœux en début d’année, les perspectives négatives que s’apprête à présenter la direction aux salariés en guise de vœux pour 2003 sont synonymes de régression sociale et de conséquences graves sur leur avenir professionnel et donc privé.

Pourtant, la situation économique de la société et du groupe en général est loin d’être préoccupante. En effet, la presse économique s’est fait l’écho de résultats records pour Canon INC en 2002.

La logique dans laquelle s’inscrit la direction de Canon France est purement financière et vise exclusivement la rentabilité, au détriment de l’emploi et des intérêts du personnel.

Comme nous avons pu le constater ces trois dernières années, la direction fait le choix d’investir des sommes importantes pour démanteler l’entreprise et casser le rapport de force et la cohésion sociale pour mieux imposer ses choix politiques.

Pour exemple, la mise en œuvre des Canon Centers et leur soit disant autonomie n’amène rien de plus en terme économique mais a permis tout simplement de transférer les contrats de travail pour enfermer les salariés dans un cadre juridique plus favorable à l’entreprise.

L’énergie déployée par la direction, suite à la mise en place des canon Centers pour organiser rapidement des élections professionnelles localement et son acharnement à faire obstacle au maintien d’un Comité d’Entreprise unique, signe ses véritables intentions.

D’ailleurs les menaces de remise en cause de l’emploi, que nous avions largement évoquées lors de la présentation du projet, commencent à se confirmer aujourd’hui malgré les engagements du P.D.G.

Face à l’annonce du plan de licenciement qui doit être présenté prochainement, la CGT a clairement exprimé sa position et refuse la logique de fatalité dans laquelle la direction de l’entreprise voudrait enfermer le personnel.

Pour la CGT, dans cette dynamique de croissance pour l’entreprise ou nous sommes leader sur le marché, il n’est pas question d’accepter que les intérêts du personnel soit sacrifiés.

Comme nous l’avons démontré ces dernières semaines, la CGT est ouverte au dialogue. Si la direction préfère répondre par l’intransigeance et refuse tout processus de négociation, il est clair qu’elle prend la responsabilité de nouveaux affrontements et d’une détérioration du climat social dans l’entreprise.