Lundi 17 mars 2003

Arrêt de travail du personnel des CBSC Rhône-Alpes et Méditerranée contre la précarité de l’emploi et pour de meilleures conditions de travail

 

 

Lundi 17 mars, le personnel de Lyon, Grenoble, Montpellier, Nice, Aix en Provence a décidé de se mettre en grève.

Nos collègues grévistes, ont décidé d’exprimer leur désapprobation suite à des licenciements abusifs prononcés à l’encontre de techniciens et pour protester contre la détérioration de leurs conditions de travail.

N’en déplaise à la direction, cette action démontre que la mobilisation est toujours d’actualité chez Canon et que de nombreux salariés ne sont pas résignés, ni prêts à accepter l’inacceptable !

Comme on pouvait s’y attendre, la direction a tout mis en œuvre pour essayer d’étouffer ce mouvement. A Lyon, M. Doldi Christian, délégué CGC et responsable technique, a contacté grand nombre de techniciens pour les convaincre de ne pas faire grève. D’autres responsables ont joué la carte de la démagogie, pour essayer d’arriver au même résultat. Cette tentative a échoué, le personnel n’est pas un troupeau de moutons !

Curieusement, on constate que se sont les deux premiers CBSC créés qui tirent la sonnette d’alarme et alertent l’ensemble du personnel des réelles intentions de la direction.

Pour augmenter ses profits, la direction n’aura aucun état d’âme pour rechercher des économies à tout prix. Réduction des surfaces de travail à Lyon, fermeture d’agences, licenciements abusifs pour réduire la masse salariale…

Comme l’a affirmé M. Sztern, P-DG de CBSC, avec le salaire d’un technicien, j’en paie deux !

Comme nous l’avions annoncé, la mise en place des CBSC est synonyme de régression sociale.

M. Sztern vient d’indiquer que l’agence de Nice fermerait au mois de septembre !

Que devient le personnel sédentaire ?

Il ne fera pas partie du plan social… comme tous les autres sites qui fermeront prochainement. En mettant en place ces structures, c’est ce que voulait la direction.

 

La mobilisation du personnel de la région sud devrait servir d’exemple à ceux qui sont dans le même contexte ou en phase de l’être. Pour le personnel du siège, d’Honfleur et de l’IDF, le plan de licenciement, la filialisation, l’externalisation n’est pas une fatalité.

La direction voudrait nous faire accepter un statut précaire en terme d’emploi.

 

Face à la fermeté de la direction et son mépris à l’égard du personnel, la mobilisation est notre seule issue.

Nous devons frapper fort pour nous faire entendre !