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Courbevoie le 16 décembre 2005

 

Fin du service technique chez Canon ?

La sous-traitance Fait Mon Activité…

 

Compte tenu des menaces sur l’emploi pour la population technique concernant la sous-traitance de leur activité, les membres CGT du CCE ont exigé que la direction communique un certain nombre d’éléments relatifs à la sous-traitance de la maintenance technique.

Lors de la réunion du CCE du 14 décembre, M. Chrétien, n’a pas voulu nous transmettre les informations détaillées relatives au parc machines par CBC, ventilés par districts et par segments, ainsi que la charge technique que cela représente. Face au refus de M. Chrétien, les membres ont décidé de quitter la réunion dans l’attente de la communication des éléments demandés.

Lors de cette réunion du CCE, les débats ont permis de mettre en évidence que la sous-traitance est devenue une orientation politique de la direction générale, qui vise à réduire les effectifs et transférer l’activité. Il faut rappeler qu’initialement M. Stalin avait expliqué que le recours à la sous-traitance devait répondre à un surcroît d’activité lié à l’acquisition de parcs au niveau des Grands Comptes. Peu à peu, nous avons vu au fil de l’année 2005, la sous-traitance se généraliser au niveau national sur le segment 1 (1 à 19 copies minutes) qui représente, selon la direction 4 à 5 % de l’activité.

Les arguments développés par la direction pour justifier la sous-traitance, à savoir qu’elle est ponctuelle ou qu’elle permet de répondre à un surcroît d’activité, volent en éclat face à la réalité du terrain. L’exemple le plus caractéristique est celui du CBC Ouest Atlantique qui, malgré une baisse de la charge technique, a fait l’objet comme les autres CBC de recours à la sous-traitance pour le segment 1. La direction n’a pas pu contredire ce constat.

 

M. Chrétien a reconnu que la sous-traitance n’était pas mise en place pour pallier des difficultés économiques mais bien pour transférer une partie de l’activité. Pour preuve, la direction a confirmé que le coût d’intervention par la société FMA est plus cher que lorsqu’il est effectué par des techniciens Canon, sans compter tous les moyens qui sont mis à disposition de la société FMA et qui ne sont pas facturés (logistique, CAT, etc.). Il en est de même pour les pièces détachées qui sont fournies par Canon et ne sont pas limitées, contrairement à ce qui est appliqué aux techniciens de Canon France.

Conforté probablement par le manque de réaction de la population technique (vu que le segment 1 ne portait pas à conséquence) la direction passe à la prochaine étape qui vise à sous-traiter le segment 2 en 2006 (20 à 39 copies minutes) ce qui représente plus de 30 % du parc et l’équivalence de la suppression de 100 postes de techniciens. La mise en place de la sous-traitance doit s’effectuer progressivement, CBC par CBC et en fonction de l’environnement. A quand le segment 3 ? …

 

Le personnel peut être rassuré, dans les prochains jours et Noël oblige, la direction va déployer tous les moyens de communication nécessaires pour tenter de redonner confiance au personnel. Par expérience, nous savons ce que valent les engagements de la direction et la question qui est posée aujourd’hui à la population technique est de savoir si elle accepte de laisser partir son emploi à la sous-traitance sans réagir ?

Pour les élus CGT, accepter de sous-traiter le segment 2, c’est accepter à terme que toute l’activité soit sous-traitée et par voie de conséquence, de voir demain, son emploi supprimé.

La CGT exige l’arrêt de la sous-traitance, qui ne répond à aucune nécessité économique, hormis le fait de supprimer les emplois.

 

Nous invitons le personnel technique de la région parisienne à profiter du pot de départ de M. Grégoire, qui aura lieu le lundi 19 décembre 2005, entre 12 h et 14 h dans le hall Canon de Courbevoie, à venir signer une pétition nationale initiée par la CGT, pour demander l’arrêt de la sous-traitance du segment 2.

A cette occasion, les élus CGT seront présents, pour avec vous, envisager les actions à mener dès le début de l’année prochaine.

 

La Direction doit Faire Marche Arrière