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Courbevoie le 29 septembre 2006 

 

Un C.E. au service de qui ?

 

 

Jeudi 28 septembre 2006, le C.E. du CBC Bourgogne Champagne s’est réuni pour procéder au remplacement de M. Raclot (délégué CGC) démissionnaire de son mandat de membre du CE et du CCE et de son poste de secrétaire du CE.

Lors de cette réunion, M. Gimenez et M. Andriot, membres élus " sans appartenance syndicale " se sont entendus pour éviter que M. Canton, membre élu CGT, accède au poste de secrétaire à celui de membre du CCE.

N’étant pas à une contradiction près, M. Gimenez, démissionnaire de la fonction de trésorier du CE en début d’année, s’est dévoué pour prendre le poste de secrétaire du C.E. et a conservé son mandat au CCE. M. Andriot a accepté également d’être membre du CCE.

Il faut rappeler que M. Gimenez occupe le poste de membre du CCE depuis le mois de novembre 2005 et qu’il n’a assisté à aucune des 9 réunions.

Comment M. Gimenez peut-il conserver un poste de membre au CCE, alors qu’il dénigre cette instance et n’y a jamais participé, si ce n’est pour éviter que M. Canton y soit élu ?

La démarche de M. Gimenez et M. Andriot, est donc avant tout politique. L’objectif, très probablement téléguidé par la Direction est de neutraliser l’action d’un élu CGT.

Il ne faut pas oublier que la création des CBC devait casser la majorité CGT et permettre à la Direction d’avoir les mains libres pour mener à bien ses politiques et remettre en cause notre statut social.

C’est à ce titre que lors des élections professionnelles du CBC Bourgogne Champagne au mois de novembre 2005, le P-DG, M. Rondeau a accepté des candidats sans étiquette au 1er tour électoral (alors que la loi rend cela possible uniquement au 2ème tour), et stoppé le processus électoral alors qu’il restait à pourvoir un poste de suppléant CE et 3 postes de délégués du personnel.

Ces postes à ce jour sont toujours vacants ! L’équipe actuelle du CE, hormis la CGT, a entériné cette situation, refusant ainsi à des salariés la possibilité de pourvoir ces postes et de laisser s’exprimer la démocratie.

M. Gimenez et M. Raclot, sont prêts à renier certaines valeurs fondamentales, mais viendront demain nous faire des cours de démocratie. Il est vrai que défendre des valeurs, nécessite du courage et des convictions !

Les accords de gestion remis en cause de manière unilatérale.

A peine sortis des élections en novembre, M. Raclot et M. Gimenez se sont empressés de dénoncer en janvier 2006 les accords de gestions des activités sociales et culturelles signés entre le CE du CBC Bourgogne Champagne et le CCE, qui permettent aux salariés de bénéficier de toutes les activités du CCE.

Nos " démocrates ", une nouvelle fois, ont refusé d’effectuer un référendum pour recueillir l’avis du personnel sur ce point alors qu’ils s’y étaient engagés durant les élections.

Face à cette décision, le personnel a initié une consultation au mois de mars 2006. Il ressort que près de 60 % des salariés souhaitent voir maintenir les accords de gestion avec le CCE en 2007. Les membres du C.E. ont pris connaissance de cet avis et ont décidé de ne pas en tenir compte.

Il est scandaleux de constater que deux élus, prennent la responsabilité de ne pas respecter l’expression collective qu’ils sont censés représenter !

Il est clair que M. Gimenez et M. Andriot sont manipulés par la Direction et que les salariés n’ont pas grand chose à attendre pour voir défendre leurs intérêts de manière efficace. L’action d’un C.E. ne doit pas se limiter à la distribution de bons d’achats.

La Direction s’apprête à sous-traiter l’activité de la maintenance technique, exerce une pression sans précédent sur la population commerciale, va mettre en œuvre Oracle qui aura des conséquences au niveau des postes administratifs… Tous ces points nécessitent une intervention des élus.

L’environnement actuel au sein de l’entreprise implique un engagement sans faille des représentants du personnel. Il ne peut pas y avoir de circonstances atténuantes, sous prétexte de sympathie, pour dédouaner les élus de leurs responsabilités.

Le personnel du CBC Bourgogne Champagne doit intervenir pour que leurs représentants défendent leurs intérêts au sein de toutes les instances, et, qu’au niveau social, un référendum soit effectué concernant le maintien des accords de gestion des activités sociales et de fonctionnement par le CCE.