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Courbevoie le 06/12/2013

 


Plus que jamais mobilisés, 
Tous ensemble le lundi 9 décembre ! 


Vendredi 6 décembre, la mobilisation a largement repris sur les agences Canon, un grand nombre de collègues ont rejoint le mouvement, conscients des enjeux et de l’importance d’être présent et solidaire. 
Remercions la participation des administratifs de province, particulièrement affectés par le plan de licenciement, la force technique, toujours mobilisée, et aussi celle de nos collègues CFDT ex-Océ qui se battent avec nous. 

Comme il fallait s’y attendre, nos principaux dirigeants, et notamment M. Stalin par la voix de M. Le Disert, a adopté une posture méprisante à l’égard du personnel en refusant de recevoir les délégués syndicaux pour ouvrir des négociations. 

Conscient de la mobilisation du personnel et des conséquences qu’elle génère sur l’image de marque et de l’insatisfaction de la clientèle au niveau du SAV (pour office 1500 appels en attente et 210 pour DP), le Président a jugé utile d’adresser un communiqué à 18h30 à tout le personnel… 

Le Président essaie de nous rassurer, par de vagues engagements, en indiquant que si les mesures du PSE s’avéraient insuffisantes pour éviter les licenciements subis, il y aurait plus tard d’autres accords pour compenser ces lacunes ! On croit rêver, cela ne constitue aucune garantie et a pour seul objectif de tenter de démobiliser le personnel lundi prochain, avant de le licencier dans trois mois ! 

Au regard du communiqué CFDT adressé peu de temps après à tout le personnel, seuls les délégués syndicaux, messieurs Arnold et Hygoulin semblent y croire. Ils ont trouvé dans ce communiqué un prétexte pour rester en dehors de l’action menée par le personnel et pour refuser de s’associer à l’intersyndicale que nous leur avons proposée. Chaque salarié appréciera ! 

Le personnel engagé dans l’action depuis plusieurs jours et qui porte la défense des intérêts de tout le personnel ne peut se satisfaire d’un miroir aux alouettes fait de promesses ou de discours de bonnes intentions qui ne constituent en rien des garanties… 

L’attitude de la Direction Générale est irresponsable et inadmissible. M. Stalin, qui pleure depuis des années lors des kick-off que les résultats du Direct ne sont pas bons, ne remet pas pour autant en cause la stratégie commerciale qu’il impose. Il faut reconnaître qu’il est fort, en faisant payer son échec aujourd’hui au personnel. Non content de cette situation, du haut de son ego, il en fait une affaire personnelle et se fait un point « d’honneur » à défier les salariés en grève aujourd’hui en refusant de négocier. 

Aujourd’hui, Canon a les moyens de payer ces choix politiques mais doit les assumer. Un peu de vrai courage M. Stalin ! 

Il ne peut pas imposer une double peine au personnel : à savoir se séparer de collaborateurs ayant investi des années de leur vie pour faire la réussite de Canon et être congédié dans des conditions déplorables. 

Le mouvement engagé par le personnel est légitime : soit il permet d’obtenir des garanties sur l’emploi et un dispositif de PSE permettant d’éviter les licenciements subis, soit la Direction Générale aura toute latitude d’imposer unilatéralement ses décisions. 

La CGT Canon a mis en place un fond de solidarité financier pour apporter une aide aux grévistes confrontés à des situations financières difficiles. Nous invitons le personnel, non gréviste, mais solidaire du mouvement à apporter une contribution financière. 

Tout le personnel doit réagir en force et dynamiser le mouvement 
par sa présence lundi 9 décembre 2013. 

Rendez-vous dans les agences dès 8h30 pour 
des Assemblées Générales du Personnel.