sur
les mesures d'accompagnement prévues dans le cadre du
projet de PDV
Le CSE est consulté ce jour sur le « document unilatéral relatif aux mesures d’accompagnement dans le cadre du PDV accompagnant le projet d’évolution de CANON France. Les
membres du CSE constatent que le Document Unilatéral ne
respecte pas les dispositions du code du travail
concernant les catégories professionnelles, celles-ci
n’étant pas définies conformément à jurisprudence (CE, 7
fév. 2018, n° 403989), même si la négociation a permis
partiellement de corriger cette situation. Ainsi, les
membres du CSE notent deux types d’anomalies concernant
les catégories professionnelles : Cette
situation aura comme conséquence d’empêcher des salariés
en difficulté de profiter des dispositions de ce PDV
autonome en privilégiant le départ de collaborateurs
brillants et sereins, mais qui se sentiront ostracisés par
le ciblage trop précis du plan. Comme
lors du précédent Plan de Départ Volontaire, mis en œuvre
courant 2019, on constate également une relative inégalité
de traitement dans le calcul des indemnités, rentes ou
allocations proposées aux volontaires dans le cadre du
PDV. Cette disparité est due au fait que les salariés ne
bénéficient pas tous d'avantages en nature pris en compte
dans le calcul du salaire brut mensuel et que certains
techniciens sont payés sur 12 mois et d’autres sur 13 mois
et demi, également pris en compte dans le calcul du
salaire brut mensuel. On notera enfin que les mesures sociales proposées ne sont pas proportionnées aux moyens de l’entreprise et du groupe, en particulier concernant la durée de congé de reclassement (inférieure à 12 mois) ou au montant de l’aide au déménagement (inférieure à 1000 €). Au regard de ces éléments, le CSE rend un avis défavorable aux mesures d’accompagnement prévues dans le cadre du projet de Plan de Départ Volontaire. |