Entre :
La société Canon France S.A.S dont le siège social est situé au 17, quai
du Président Paul
Doumer 92414 Courbevoie, SIREN 738 205 269, RCS Nanterre, SIRET 738 205
269 01 395,
représentée par Mr Philippe LE DISERT, en sa qualité de Directeur des
Ressources Humaines,
dument habilité à cet effet, d'une part,
Et,
Les organisations syndicales représentatives au sein de Canon France
suivantes, ayant été
dûment mandatées à effet de négocier et conclure le présent accord :
CFE-CGC représentée par M. Alain CHARPIGNY en sa qualité de délégué
syndical;
CGT représentée par M. Mohand CHEKAL en sa qualité de délégué syndical ;
CFDT représentée par Mr Pierre ARNOLD et Mr Gérard HYGOULIN en leurs
qualités de
délégués syndicaux. d'autre part,
Il a été convenu ce qui suit :
PREAMBULE.
Rappel du contexte économique et du nombre de suppressions et de
créations de
postes envisagées
Le marché dit de l'impression se scinde en deux catégories distinctes :
• d'une part, l'impression dite personnelle, c'est-à-dire destinée au
grand public,
• d'autre part, l'impression dite professionnelle, c'est-à-dire celle
destinée aux
entreprises, qu'elles soient publiques ou privées et quelle que soit
leur dimension.
L'impression personnelle constitue encore un marché d'équipement du fait
de la
généralisation des technologies liées au multimédia.
L'impression professionnelle, au contraire, est exclusivement un marché
de renouvellement
même si l'adjonction de solutions d'impression permet d'améliorer
considérablement la
performance des produits. De plus, cette clientèle des entreprises
publiques ou privées subit
de plein fouet le contexte économique délétère de tous les pays
industrialisés, ce qui la
conduit à différer ses investissements, à réduire ses coûts de
fonctionnement en général et
d'impression en particulier et ce, dans un contexte de concurrence
exacerbée du marché de
l'impression.
L'activité du Groupe Océ relève exclusivement de l'impression
professionnelle (à l'exception
de la société Océ Business Services, devenue CFBS, non concernée par le
présent projet de réorganisation). Celle du Groupe Canon se répartit à
hauteur de 52% pour le professionnel,
36% pour le grand public et 12% pour des activités connexes (chiffre
d'affaires Monde).
Ces deux Groupes relèvent d'un marché qui est aujourd'hui et plus que
jamais fortement
concurrencé et où figure un nombre très important de compétiteurs
(Xerox, HP, Ricoh,
Toshiba, Sharp, Konica Minolta.....).
Ces deux Groupes sont toutefois plus complémentaires que concurrents :
complémentaires
au niveau des tailles, complémentaires dans les gammes de produits,
complémentaires au
niveau des réseaux et complémentaires dans leur couverture géographique.
C'est ce constat qui a conduit Canon Inc à se porter acquéreur du Groupe
Océ avec pour
ambition de restaurer la compétitivité des deux entreprises et permettre
à la nouvelle société
fusionnée de relever les défis du marché.
Le projet de rachat d'Océ France par Canon France se situe donc dans ce
contexte mondial.
Les mêmes tendances constatées au niveau mondial dans la quasi-totalité
des pays
se retrouvent dans les deux sociétés en France :
• baisse du chiffre d'affaires,
• forte érosion de la marge brute, résultat net négatif et qui, de plus,
ne cesse de se creuser.
Les différentes données par réseau ou par catégorie de produits sont
détaillées dans ce
document.
L'une et l'autre société ont depuis plusieurs années mis en œuvre un
certain nombre
d'actions concrètes pour faire face à cette situation mais celles-ci
restent insuffisantes pour
redresser une situation qui se détériore rapidement.
L'une et l'autre sont donc confrontées à l'obligation de restaurer
rapidement leur
compétitivité sous peine d'occuper une place marginale sur un marché
déclinant.
Le projet de réorganisation décrit ci-après relève donc de la sauvegarde
de la
compétitivité du Groupe Canon sur son secteur d'activité de l'impression
professionnelle qui est le plus lourdement compromis par les tendances
actuelles.
Il permettra de créer des synergies se traduisant par :
• de nouvelles organisations services,
• de nouvelles organisations des fonctions support,
• de nouvelles organisations commerciales,
• une harmonisation des process.
Il se traduit, d'une part, par des suppressions de postes dont à ce jour
un certain nombre
sont vacants et, d'autre part, par des créations.
Le Projet de réorganisation avait initialement pour conséquences la
suppression de 453
postes (initialement 132 postes vacants) et 65 créations de postes, soit
un solde net
en termes d'impact potentiel sur l'emploi qui ne devait pas être
supérieur à 256
postes.
La négociation de cet accord a permis de réduire de 11 le nombre de
poste supprimé. Le
projet de réorganisation aura donc pour conséquence la suppression de
442 postes. L'impact
potentiel sur l'emploi ne devrait pas être supérieur à 208 postes.
Tableau de synthèse :
Direction/Département/Service |
Postes
supprimes |
Postes
vacants |
Postes Créés |
Solde Net |
Service & Support |
214 |
59 |
125 |
125 |
Marketing |
10 |
5 |
1 |
4 |
MARCOM |
6 |
1 |
4 |
1 |
Juridique |
1 |
/ |
/ |
1 |
Environnement/Qualité |
/ |
/ |
/ |
|
Ressources Humaines |
7 |
/ |
4 |
3 |
Achats/Services Généraux |
5 |
2 |
/ |
3 |
ICT |
3 |
1 |
/ |
2 |
Finance |
28 |
1 |
/ |
27 |
Supply Chain/Management |
60 |
4 |
14 |
42 |
Direction Nationale BIG |
2 |
/ |
/ |
2 |
Partner |
13 |
2 |
9 |
2 |
Direct Sales |
71 |
41 |
/ |
30 |
Commercial Printing |
9 |
6 |
/ |
3 |
Wide Format |
23 |
10 |
2 |
11 |
Sales Support |
/ |
/ |
1 |
+1 |
DOF |
1 |
/ |
/ |
1 |
SBSD |
/ |
/ |
/ |
|
TOTAL |
453 |
132 |
65 |
256 |
* Ce tableau a été repris de la Note Economique. Toutefois, à la date du ler décembre 2013, le
nombre de poste vacants s'élève à 183, en outre, la négociation a permis
de réduire de 11 le
nombre de poste supprimé. Ce qui ferait un solde net de 205. Voir
Tableau en Annexe 4.
Les organisations syndicales signataires du présent accord ne partagent
pas le diagnostic
économique posé par le préambule.
Les Organisations syndicales signataires s'accordent avec la Direction
de l'entreprise sur les
seules mesures accompagnant le projet de réorganisation.
Rappel des dispositions légales
Le nouvel article L.1233-24-3 du code du travail interdit à l'accord
collectif sur le PSE de déroger:
- à l'obligation d'effort de formation, d'adaptation et de reclassement
incombant à
l'employeur en application des articles L.1233-4 et L.1233-4-1 du code
du travail ;
- aux règles générales d'information et de consultation du CE prévues
aux articles L.2323-2, L.2323-4 et L.2323-5 ;
- à l'obligation de proposer aux salariés le congé de reclassement ;
- à la communication aux représentants du personnel des renseignements
prévus aux
articles L.1233-31 à L.1233-33 ;
- aux règles de consultation applicables lors d'un redressement ou d'une
liquidation
judiciaire, prévues à l'article L.1233-58.
Ainsi, ce projet d'accord PSE ne saurait remettre en cause le principe
selon lequel un
licenciement pour motif économique ne peut intervenir que lorsque tous
les efforts de formation et d'adaptation ont été réalisés
et que le reclassement de l'intéressé ne peut être
opéré dans l'entreprise ou dans les entreprises du groupe auquel
l'entreprise appartient.
Dans le cadre de la procédure d'information-consultation des instances
représentatives du
personnel, le projet présenté (Note économique et son impact sur les
effectifs) est étudié et
analysé avec l'aide d'un expert. Les solutions alternatives utiles
proposées seront analysées
par la Direction.
Ce document a pour objet de limiter l'impact pour les salariés du projet
de réorganisation.
L'objectif est de prévoir toutes les mesures d'accompagnement permettant
d'éviter les
licenciements.
Sauf dispositions légales spécifiques, lorsque les délais prévus dans le
présent accord expirent un samedi, un dimanche ou un jour férié ou
chômé, ils sont prorogés jusqu'au premier jour ouvrable suivant.
Il est précisé que les impacts de la réorganisation sur la santé et la
sécurité des salariés y
compris les risques psychosociaux susceptibles d'être induits par la
nouvelle organisation (article
L.4121-1 du code du travail) sont étudiés dans le cadre d'une Note
séparée remise au CHSCT.
Champ d'application du présent accord
Le présent accord s'applique aux seuls salariés sous contrat à durée
indéterminée (CDI) de la
société CANON France SAS.
Objet de l'Accord
La Direction souhaite tout mettre en oeuvre pour rechercher des
solutions permettant de
minimiser l'impact sur l'emploi du projet de réorganisation, notamment
en privilégiant la
mobilité au sein du Groupe et les départs volontaires.
Ainsi, tout sera fait pour éviter, dans la mesure du possible, le nombre
de licenciements
contraints.
C'est dans cet esprit que la Direction et les Partenaires Sociaux ont
décidé de négocier le
contenu du Plan de Sauvegarde de l'Emploi ainsi que les modalités de
consultation du Comité
d'Entreprise et du CHSCT et de mise en oeuvre des licenciements et ce,
dans le cadre du
dispositif de la nouvelle loi relative à la sécurisation de l'emploi du
14 juin 2013, et
notamment de son article 18.
Les réunions de négociations du présent accord se sont tenues les
23 avril 2013
22 mai 2013
05 juin 2013
12 juin 2013
26 juin 2013
23 juillet 2013
03 septembre 2013
04 octobre 2013
19 novembre 2013
03 décembre 2013
En conséquence, le présent accord
porte sur :
- le contenu du Plan de Sauvegarde de
l'Emploi,
- les catégories professionnelles concernées par les licenciements
économiques,
- la pondération et le périmètre d'application des critères d'ordre des
licenciements,
- les mesures en faveur des départs volontaires permettant d'éviter les
licenciements
contraints,
- les modalités de mise en œuvre des mesures de formation, d'adaptation
et de
reclassements prévus aux articles L.1233-4 et 1233-4-1 du code du
travail,
- les mesures d'accompagnement prévues aux articles L.1233-61 à
L.1233-63 du code
du travail,
- les modalités et le calendrier d'information et de consultation du CE
et du CHSCT,
- le calendrier des licenciements.
I. IMPACT SOCIAL, CATEGORIES
PROFESSIONNELLES ET CRITERES D'ORDRE
Le présent article présente l'impact social et les catégories
professionnelles concernées ainsi
que les critères d'ordre des licenciements.
I.1 IMPACT
SOCIAL ET CATEGORIES PROFESSIONNELLES
Le Projet de réorganisation avait initialement pour conséquences la
suppression de 453
postes (initialement 132 postes vacants) et 65 créations de postes, soit
un solde net
en termes d'impact potentiel sur l'emploi qui ne devait pas être
supérieur à 256
postes.
La négociation de cet accord ainsi que certaines des solutions
alternatives présentée par
l'expert mandaté par le Comité d'entreprise ont permis de réduire de 11
le nombre de poste
supprimé. Le projet de réorganisation aura donc pour conséquence la
suppression de 442
postes. L'impact potentiel sur l'emploi (intégrant un nombre de postes à
pourvoir vacants de
183 ne devrait pas être supérieur à 205 (solde net) postes. Voir Tableau
en Annexe 4.
La notion de catégorie professionnelle est définie par la Cour de
cassation, par le
regroupement des salariés exerçant des fonctions de même nature
supposant une formation
professionnelle commune.
C'est ainsi que, dans la perspective d'assurer un volume de ressources
adéquates sur les
régions, et compte tenu des spécificités des gammes de produits
distinctes (exemple WF,
CP/PP, Office, Image pro), il apparait nécessaire de régionaliser
l'application des critères
d'ordre de licenciement aux catégories professionnelles.
La régionalisation retenue est celle en
vigueur au sein de Canon France : Ile de France, Nord-Est, Sud-Est, Ouest.
Compte tenu de l'étendu de la région Ouest, celle-ci sera scindée en
deux en vue de
l'application des critères d'ordre de licenciement.
Le tableau des catégories professionnelles est joint en annexe et fait
partie intégrante du
présent accord.
Cette régionalisation est nécessaire pour la mise en oeuvre du projet
car une application des
critères d'ordre de licenciement sur le périmètre de la société CANON
France SAS alors que
les postes supprimés sont situés principalement en régions (Nord-Est,
Sud-Est, Ouest) serait
complexe à conduire.
1.2 CRITERES D'ORDRE DES
LICENCIEMENTS
Concernant les critères et dans le silence des Conventions Collectives
des Industries
métallurgiques, il sera tenu compte des critères prévus à l'article
L.1233-5 du Code du
travail.
Les critères proposés seraient les suivants (l'ordre d'énumération n'est
pas considéré comme
préférentiel):
- charges de famille, -
ancienneté, - situation des salariés qui présentent des caractéristiques sociales
rendant leur
réinsertion professionnelle particulièrement difficile (notamment
personnes
handicapées, salariés âgés), qualités professionnelles.
•
Charges de famille
Salarié(e) célibataire, veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) |
1 point |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent **
|
2 points |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent avec
1 enfant* |
3 points |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent avec
2 enfants* |
4 points |
Salarié(e) marié(e) ou équivalent avec
3 enfants et plus* |
5 points |
Salarié(e) célibataire, veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) avec 1 enfant* |
4 points |
Salarié(e) célibataire(e), veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) avec 2 enfants* |
5 points |
Salarié(e) célibataire(e), veuf(ve),
divorcé(e) ou séparé(e) avec 3 enfants*
et plus |
6 points |
•
Ancienneté au sein de Canon France
0 an à <5 ans |
5 points |
= 5 ans à < 10 ans |
10 points |
= 10 ans à < 15 ans |
15 points |
= 15 ans à < 20 ans |
20 points |
= 20 ans à <25 |
25 points |
= et > à 25 ans |
30 points |
• Salarié
handicapé (CDAPH)
Salarié ayant un handicap < à 10 % |
6 points |
Salarié ayant un handicap compris entre 10 % et 30% |
9 points |
Salarié ayant un handicap compris entre 31 % et 50% |
12 points |
Salarié ayant un handicap > à 50 % |
15 points |
• Age des salariés
20 ans à < 30 ans |
5 points |
= 30 ans < 40 ans |
10 points |
= 40 ans < 45 ans |
15 points |
= 45 ans < 50 ans |
20 points |
= et > à 50 ans |
25 points |
• Qualités professionnelles
Les qualités professionnelles sont déterminées par référence aux
appréciations portées lors de
l'Entretien Annuel d'Evaluation (moyenne des 3 années précédentes, à
savoir les années 2009,
2010 et 2011, évaluations données en 2010, 2011 et 2012).
La note 5 |
40 points |
La note 4 |
35 points |
La note 3 |
20 points |
La note 2 |
5 points |
La note 1 |
0 point |
Lorsque le salarié n'a été apprécié qu'une année, le nombre de points
déterminés par sa note
est pris une seule fois.
Lorsque le salarié n'a été apprécié que deux années, le nombre de points
déterminés par ses
deux appréciations est divisé par deux.
Dans le cas d'absence d'évaluation, le nombre de points attribué
correspondra à la note 3, soit
20 points.
La situation des salariés au regard de ces différents critères sera
appréciée à la date de fin des
consultations menées au titre du présent projet de réorganisation.
Les éléments personnels pris en compte seront ceux que les salariés
auront déclarés sur le
formulaire envoyé par la Direction, dûment documentés par le salarié.
Ces critères d'ordre seront appliqués pour désigner les salariés dont le
licenciement contraint
devrait être envisagé.
Ils n'auront pas vocation à s'appliquer dès lors que toute une catégorie
professionnelle est amenée à disparaître dans le cadre du présent projet
ou dès lors
qu'un poste supprimé est le seul de la catégorie professionnelle à
laquelle appartient
le salarié dont le licenciement est envisagé.
En cas d'égalité de points entre deux salariés, le critère des qualités
professionnelles permettra
de départager des salariés dont le licenciement est envisagé.
II.
MESURES DESTINEES A LIMITER LE NOMBRE DES LICENCIEMENTS CONTRAINTS
Les signataires du présent accord souhaitent privilégier les mesures qui
permettent d'éviter des
licenciements contraints. Pour atteindre cet objectif, un plan de
départs volontaires constituera
un préalable à l'application des mesures prévues dans le PSE (point III
du présent accord).
La société CANON France souhaite favoriser et simplifier la réalisation
des projets
professionnels et/ou personnels susceptibles d'être manifestés par ses
salariés dans les
conditions définies ci-après.
La société CANON France entend mettre en place cette mesure dans le but
de :
- Permettre de substituer des salariés porteurs de projets
professionnels et/ou personnels aux salariés dont l'application des critères d'ordre des licenciements
conduirait à leur licenciement ; - Offrir aux salariés volontaires l'opportunité de réaliser leur projet
professionnel et/ou personnel dans les meilleures conditions.
La société CANON France, compte tenu de ses impératifs de bon
fonctionnement et de son désir
de se prémunir contre les départs trop nombreux ayant un effet contraire
à l'objet du Plan de
Sauvegarde de l'Emploi, entend soumettre les demandes de départs
volontaires à certaines
conditions.
Cellule de conseil interne / Mission
volontariat
Concernant les départs volontaires à la retraite ou à la préretraite,
une Cellule de conseil
interne sera mise en place pour aider les salariés à construire leur
dossier de demande de
Départ Volontaire.
Elle sera composée des Responsables Ressources Humaines et restera en
place pendant toute la période de volontariat définie ci-dessous.
D'une manière générale, la Cellule de conseil interne s'assurera de
l'accueil, l'écoute,
l'information, le conseil et le suivi des salariés volontaires durant
toute leur démarche de
volontariat
Pour une bonne gestion du volontariat, les Parties au présent accord
conviennent que la Cellule
de conseil interne sera mise en place dès la signature du présent
accord, sans attendre sa
validation par la Direccte et ce, afin de permettre aux salariés
volontaires de préparer leur
dossier dans les meilleures conditions possibles.
Concernant les départs volontaires au titre d'un projet professionnel,
une Mission
Volontariat sera mise en place, calée sur la Mission emploi détaillée en
III ci-après.
Plus précisément, sa mission consistera à :
- Recevoir les salariés volontaires et encadrer leur réflexion en les
conseillant dans l'élaboration de leur projet ; - Aider à l'orientation professionnelle de salariés, au regard
notamment de leur parcours, de leur situation professionnelle et personnelle ;
- Informer les salariés du contenu du présent accord de PSE ; - Apprécier la pertinence du projet par rapport à la situation du
salarié ; - Assister à l'élaboration de la demande de volontariat.
Pour une bonne gestion du volontariat, les Parties au présent accord
conviennent que la Mission
Volontariat sera mise en place à l'issue du délai de validation par la
Direccte.
Conditions générales à remplir pour bénéficier des mesures de départs
volontaires
Cette possibilité est ouverte aux salariés sous CDI, porteurs d'un
projet professionnel et/ou
personnel qui entendent quitter l'entreprise pour le concrétiser, ce qui
permettra le maintien
dans l'emploi d'un salarié dont le poste est supprimé.
D'une manière générale, sont éligibles à cette mesure les salariés
candidats au départ
volontaire (étant précisé que des conditions spécifiques seront par
ailleurs définies ci-
après selon les cas de figure) :
- Occupant un poste supprimé par le projet de réorganisation ou dont le
départ permettra le reclassement d'un salarié dont le poste est supprimé et,
- Répondant aux conditions pour un départ à la retraite ou à la
préretraite ou, - Ayant un projet de création d'entreprise (en ce inclus un projet auto
entrepreneur, ....)
pouvant justifier d'une inscription au registre du commerce et des
sociétés, au répertoire
des métiers, ou pouvant justifier de tout autre justificatif attestant
de la réalité du projet
ou,
- pouvant justifier de la conclusion d'un contrat de travail à durée
indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un
contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois ou, - Ayant un projet de formation longue permettant sa reconversion ou
l'obtention d'un
diplôme validé par l'Etat Français. Cette formation devra être validée
par la mission emploi et présentée par cette dernière en commission de
suivi.
Dans
tous les cas, le volontariat ne doit pas être motivé par des
considérations autres que la mise en oeuvre d'un projet personnel ou
professionnel tel que défini ci-dessus.
Période
de volontariat
Sous réserve de la validation du présent accord par la Direccte, la
période de
volontariat débutera après l'expiration du délai de validation du
présent accord PSE
par la Direccte et ce, pour une durée de 1 mois.
Ce délai débutera plus précisément à compter de l'information
individuelle des salariés
de Canon France par la Direction. Cette information individuelle sera
matérialisée par
l'envoi d'un courrier au domicile des salariés.
Procédure de demande de départ volontaire :
Tel que rappelé ci-dessus, les salariés intéressés par un départ
volontaire pourront
demander soit (i) l'assistance de la Cellule de conseil interne dans
l'hypothèse d'un départ à
la retraite ou à la préretraite, soit (ii) l'assistance de la Mission
Volontariat pour les projets
professionnels et ce, afin de leur permettre de définir leur projet, la
viabilité du projet et
formaliser leur demande auprès de la Direction.
Les demandes de départs effectuées dans ce cadre sont assujetties aux
conditions
suivantes:
- Une demande écrite et motivée effectuée auprès de la Direction des
Ressources
Humaines, doit être déposée, contre récépissé, avant la fin de la
période de
volontariat définie ci-dessus. Cette demande écrite devra être
accompagnée des
pièces justificatives (à savoir : le relevé de carrière pour les
salariés candidats à un
départ à la retraite et préretraite, la description du projet professionnel pré validée
par la Mission Volontariat pour les projets professionnels); - Eventuellement, organisation d'un entretien avec la Direction des
Ressources
Humaines ; - La demande sera ensuite examinée par la Direction des Ressources
Humaines et la
commission de suivi du PSE au vu des éléments fournis par le candidat
au départ.
Délai et conditions d'acceptation ou de refus du volontariat par la
Direction
Délai :
La décision d'autorisation ou de refus de la Direction des Ressources
Humaines
interviendra, au plus tard, dans les 15 jours suivant la fin de la
période de volontariat.
Cette période de volontariat sera prorogée d'un mois dans les conditions
décrites ci-dessous pour les salariés sédentaires dont le poste est supprimé (voir
B, Cas particulier,
ci-dessous) afin de permettre la mise en oeuvre de la procédure de
reclassement interne.
Le salarié sera informé individuellement de la prorogation du délai.
La Société Canon France, par l'intermédiaire de la Direction des
Ressources Humaines, se
réserve le droit de refuser toute demande de départ volontaire de tout
salarié, même s'il
remplit les conditions d'éligibilité à cette mesure, et notamment :
- compte tenu des impératifs de bon fonctionnement du service auquel
est rattaché le
salarié si le départ de ce dernier devait gravement désorganiser le
service - pour se prémunir contre les départs trop nombreux ayant un effet
contraire à
l'objet du présent Plan de Sauvegarde de l'Emploi; - En cas d'impossibilité de remplacement, en interne, du candidat au
départ,
nécessitant un recrutement externe; - Dans l'hypothèse où le nombre des départs volontaires viendrait à
excéder le nombre
des emplois supprimés.
Si un choix devait s'avérer nécessaire pour la Direction, notamment en
cas de demandes
volontaires concourant à sauver le même poste ou en cas de demandes trop
importantes de
départs volontaires, priorité sera donnée aux salariés en fonction des
critères d'ordre inversés
de licenciement tel qu'indiqués au point I.1 de cet accord.
A. Départ à la retraite à
taux plein
Sous réserve (I) de répondre aux conditions générales d'éligibilité
définies ci-dessus, (II) d'en
faire la demande durant la période de volontariat et (III) de la
validation de la demande par la
Direction des Ressources Humaines, les salariés justifiant qu'ils
remplissent les conditions
légales de départ à la retraite pourront bénéficier, dans le cadre du
présent accord, du
triplement de la prime de départ à la retraite tel que défini
ci-dessous.
Les salariés quittant l'entreprise dans ces conditions, ne bénéficieront
pas des mesures et indemnités prévues au III du présent accord.
Bénéficiaires :
La faculté de formuler une demande d'adhésion est ouverte aux salariés
de Canon France
SAS qui rempliraient les conditions de départ à la retraite à taux plein
à la date du 31
décembre 2014
Les aménagements au système indemnitaire conventionnel
Les Avenants du 21 juin 2010 aux Conventions Collectives de la
Métallurgie régissent le
système indemnitaire de départ à la retraite applicable aux salariés
Canon France SAS.
Cadres et non cadres |
Ancienneté |
Nombre de mois |
1 an |
0 |
2 à 4 |
0,5 |
5 à 9 |
1 |
10à 19 |
2 |
20 à 29 |
3 |
30 à 34 |
4 |
35 à 39 |
5 |
40 et + |
6 |
La valeur du mois est le montant de salaire mensuel brut moyen constaté
au cours des 12
derniers mois précédant la date de départ.
Proratisation à l'intérieur d'une classe d'ancienneté du nombre de
mois
Le système indemnitaire conventionnel prévoit, par exemple, qu'une
personne ayant 29 ans
d'ancienneté soit assimilée à 20 ans d'ancienneté et bénéficie donc de 3
mois. La
proratisation se traduirait par une indemnité égale à 3 mois + (9/10) de
mois soit 3,9 mois.
Triplement du montant proratisé
Le montant tel qu'il résulte de la proratisation ci-dessus est triplé.
Dans l'exemple précédent, le montant de l'indemnité de départ en
retraite serait donc de
3,9 mois x 3 = 11,7 mois d'indemnités.
Ce dispositif bénéficiera en termes de fiscalité et de cotisations
sociales des mesures légales
prévues dans ce cadre.
Formalisation du départ
La volonté du collaborateur de partir à la retraite emporte rupture
d'un commun accord du
contrat de travail du collaborateur concerné et sera formalisée par la
signature d'une
convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.
La signature par le salarié de cette convention emportera renonciation
du bénéfice des
dispositions du congé de reclassement telles que prévues au
III.2.B.
En effet, le congé de reclassement n'est pas compatible avec le départ à
la retraite.
B. Plan de préretraite totale
La préretraite totale a pour objectif de faire bénéficier les salariés
cessant leur activité d'un
revenu de remplacement sous la forme d'une rente temporaire et viagère
et du maintien de
leur couverture sociale.
Ce régime est pris en charge par Canon France SAS et ne fait appel à
aucun fonds public.
La mise en oeuvre de ce régime implique la conclusion d'un contrat
d'assurance garantissant
aux bénéficiaires les dispositions ci-après.
Ce régime sera géré par un organisme assureur et gestionnaire avec
lequel la société aura
souscrit un contrat collectif spécifique garantissant le versement de la
rente et le paiement
des cotisations sociales.
Les salariés quittant l'entreprise dans les conditions définies
ci-après, ne
bénéficieront pas des mesures et indemnités prévues au
III du présent
accord.
Conditions spécifiques requises pour l'adhésion au Plan de préretraite
totale
Sous réserve (i) de répondre aux conditions générales d'éligibilité
définies ci-dessus, (ii) d'en
faire la demande durant la période de volontariat et (iii) de la
validation de la demande par la
Direction des Ressources Humaines, il est précisé que le Plan de
préretraite totale est ouvert
aux salariés de Canon France SAS remplissant également les conditions
ci-après :
- Être en activité effective à la date de signature du présent accord ;
- Justifier du nombre de trimestres cotisés auprès de l'Assurance
Retraite de la Sécurité
sociale;
- Être âgé au minimum de 57 ans révolus à la date d'entrée dans le
dispositif, soit au plus
tard le 31 décembre 2014 ;
- Être en état de faire valoir ses droits à une retraite à taux plein
dans les 36 mois (3 ans)
suivants la date d'entrée dans le dispositif.
- Avoir une ancienneté d'au minimum 10 ans au sein de Canon France S.A.S au 31
décembre 2014.
Cas particulier
Par exception, un dispositif particulier d'une durée de 60 mois, soit
5
années, s'appliquera
aux collaborateurs dont la situation remplie les conditions cumulatives
suivantes :
- Exercer une activité sédentaire, ce qui exclut les techniciens et
commerciaux
itinérants,
- Exercer une activité sur un poste dont la suppression est envisagée
dans le cadre du
présent accord,
- Être, à l'issue de la procédure de reclassement interne contraint
d'accepter une
mutation régionale,
-
Être en activité effective à la date de signature du présent accord,
- Justifier du nombre de trimestres cotisés auprès de l'Assurance
Retraite de la Sécurité
sociale;
- Être âgé au minimum de 55 ans révolus à la date d'entrée dans le
dispositif, soit au
plus tard le 31 décembre 2014,
- Être en état de faire valoir ses droits à une retraite à taux plein
dans les 60 mois (5
ans) suivants la date d'entrée dans le dispositif,
- Avoir une ancienneté d'au minimum 10 ans au sein de Canon France S.A.S au 31
décembre 2014.
La Période de volontariat pour ces collaborateurs sera d'une durée d'un
mois si aucune solution de reclassement ne peut être trouvée ou n'est
acceptée par le salarié. Le délai démarrera à compter de l'information
écrite qui lui sera donnée à ce titre par l'employeur.
Cette période de volontariat sera prorogée d'un mois pour les salariés
sédentaires dont le poste est supprimé afin de permettre la mise en
œuvre de la procédure de reclassement interne.
Les bénéficiaires du plan de préretraite totale s'engagent à faire
liquider leur retraite de base Sécurité Sociale dès l'obtention de leur
droit à la retraite à taux plein du régime général de la Sécurité
Sociale.
De même, les bénéficiaires du plan s'engagent, s'ils réunissent les
conditions légales requises pour obtenir une retraite par anticipation
conformément aux dispositions légales en vigueur à demander le bénéfice
de ces dispositions dès qu'ils en ont la possibilité.
Les parties conviennent qu'un éventuel allongement de la durée de
cotisation requise, serait, dans la limite de 6 mois, sans incidence
sur le bénéfice du présent régime.
Le versement de la rente et des cotisations sociales cessera
définitivement dans les cas suivants:
- La possibilité pour l'Assuré de liquider à taux plein son régime
vieillesse Sécurité Sociale à l'âge normal ou par anticipation
conformément à la réglementation, - En cas d'Inscription à Pole emploi,
- La reprise même partielle d'une activité professionnelle rémunérée,
- La non transmission au gestionnaire du plan de tout document demandé
par lui et nécessaire à la bonne gestion du dispositif de préretraite et notamment
la communication annuelle, au gestionnaire, de l'avis d'imposition sur
le revenu des personnes physique du rentier ce qui justifiera de
l'absence de reprise d'une activité professionnelle rémunérée par ce
dernier, - L'atteinte du terme de la durée de portage de 3 ans prévue (ou
5 ans
par exception), - Le décès de l'Assuré.
Formalisation du départ :
L'adhésion du collaborateur au Plan est exclusive de toute reprise
par ce dernier d'une activité professionnelle rémunérée pendant la
durée de versement de la rente.
L'affiliation du collaborateur au plan de préretraite ne devient
effective que lorsqu'il a transmis à l'Entreprise son dossier d'adhésion comprenant :
- Son bulletin d'affiliation dument régularisé, - Sa fiche de calcul de première mensualité de rente signée,
- Son relevé de carrière Sécurité sociale, - Sa demande d'adhésion à l'Assurance Volontaire Vieillesse dument
remplie et signée, - Ses six derniers bulletins de salaire,
- Un Relevé de Banque,
- La copie de l'attestation qui accompagne la carte vitale, - La copie d'une pièce d'identité en cours de validité avec
photographie,
- Et lorsqu'il a reçu de l'Entreprise la notice d'information du régime
Une fois le dossier d'adhésion complet, la rupture du contrat de
travail sera formalisée par la signature d'une convention de rupture
d'un commun accord pour motif économique. La signature par le salarié de cette convention emportera renonciation
du bénéfice des dispositions du congé de reclassement telles que
prévues au III.2.B. Le départ dans le cadre du plan de préretraite total n'est pas
compatible avec le congé de reclassement.
Il sera précisé dans la convention de rupture que le salarié s'engage
expressément à ne pas demander le bénéfice d'une inscription après de
Pôle Emploi et que le non-respect de cette condition essentielle
entraînera la cessation immédiate du versement de la rente.
Enfin, pour des raisons de commodités administratives, les entrées dans
le dispositif de préretraite ont lieu les premiers de chaque trimestre
civil, soit les premiers des mois de janvier, avril, juillet, octobre.
En fonction des impératifs de service, les dates de rupture du contrat
de travail et d'entrée dans le dispositif de préretraite pourront, d'un
commun accord entre le salarié et l'entreprise, être momentanément
différées.
La rente de préretraite
Le régime de préretraite garantit au salarié le versement d'une
rente dont la première mensualité nette est égale à 75% du dernier salaire annuel net ramené
sur 12 mois.
Salaire brut de référence
Le salaire brut de référence représente les composantes suivantes du
salaire d'activité perçu les 12 derniers mois avant la date d'entrée
dans le Plan de préretraite:
- Salaire brut de base sur 12 ou sur 13,5 mois selon le mode de
rémunération du collaborateur ; - Prime d'ancienneté sur 12 mois ;
- Primes dites « techniques » ; - Bonus et éventuel bonus garanti, parties variables de la rémunération
; - Commissions et éventuelles commissions garanties ;
Cette rente est temporaire, viagère, personnelle et se décomposera en
deux montants:
- Un premier montant, variable selon chaque salarié concerné,
calculé en fonction de l'indemnité conventionnelle de licenciement
(calculée conformément aux Conventions Collectives de la Métallurgie
applicables à la date de rupture du contrat de travail) qui aurait été
versée en cas de licenciement. Concernant le régime social et fiscal,
il dépendra des dispositions légales en vigueur. A la date de
conclusion du présent accord, la rente correspondant au fractionnement
de l'Indemnité de Rupture n'est pas imposable. Les éléments de
revalorisation de cette rente sont imposables dans la rubrique «
capitaux mobiliers ».
- Un second montant, dénommé « Allocation de préretraite ».
L'allocation de préretraite est soumise aux cotisations (CSG
déductible, CSG non déductible, CRDS, Cotisation spécifique
Préretraité, CSA, etc.) aux taux applicables selon la législation en
vigueur lors de l'entrée dans le dispositif de préretraite
d'entreprise. Ces cotisations sont prises en charge par l'entreprise.
Cette allocation de préretraite, à caractère de pension, est passible
de l'impôt sur le revenu et doit, pour la déclaration des revenus, être
portée par le bénéficiaire dans la rubrique Traitements Salaires «
Autres revenus ».
La rente est versée mensuellement, à terme échu par douzième. La rente et l'allocation de pré retraite sont revalorisées le 1'
janvier de chaque année. L'indice retenu pour la revalorisation de la rente et de l'allocation
de préretraite est l'indice Insee (indice des prix à la consommation
tous ménages hors tabac) du mois de novembre de l'année N-1.
La rente est due jusqu'à ce que l'allocataire soit en droit de faire
liquider sa pension de Sécurité Sociale à taux plein, soit jusqu'à
l'âge de 67 ans au plus tard.
Dans ce cas, s'il est constaté un reliquat de rente constitué par
l'indemnité conventionnelle de licenciement, le solde sera versé au
retraité
La rente cesse définitivement d'être versée en cas de décès de
l'allocataire et n'est pas réversible. En conséquence, elle continuera
d'être versée au préretraité jusqu'au jour de son décès et ne pourra en
aucun cas être réversible au profit de ses ayants droits.
En cas de décès du pré retraité, le solde éventuel de la rente
constitué par l'indemnité conventionnelle de licenciement sera versé
aux ayants droit du préretraité.
Dans l'hypothèse, les salariés bénéficiaires de la retraite anticipée,
dans le cadre du présent accord, percevront, au moment de la rupture du
contrat de travail, une indemnité de rupture de contrat équivalente à
4,5 mois du salaire brut de référence.
La couverture sociale
Afin de garantir au bénéficiaire de la rente la continuité de la
protection sociale dont il aurait bénéficié en tant que salarié,
l'entreprise prendra à sa charge:
- Les cotisations à l'Assurance volontaire
invalidité-vieillesse-veuvage permettant notamment d'acquérir les trimestres nécessaires à la constitution des
droits à la retraite de base de la Sécurité Sociale à taux plein.
L'inscription à l'Assurance Volontaire se fera au premier jour du
trimestre en cours à la date d'affiliation du salarié au dispositif de
préretraite jusqu'au jour du dernier trimestre civil précédent la date
de sortie de bénéficiaire du dispositif de préretraite. En cas de
nécessité, l'affiliation sera prolongée jusqu'à la date de sortie du
bénéficiaire du dispositif.
- Les cotisations patronales et salariales des régimes AGIRC et ARRCO
sur la base du salaire du collaborateur au moment de son adhésion au
dispositif de préretraite, cette base étant revalorisée annuellement au
1er janvier dans les mêmes conditions que les pensions relevant des
régimes AGIRC et ARRCO de l'année N-1.
- Pour ce qui est de la couverture maladie de la Sécurité Sociale,
l'entreprise prendra à sa charge pour les allocataires ne bénéficiant
pas des prestations de l'assurance maladie à titre personnel ou à titre
d'ayant droit les éventuelles cotisations relatives à la Couverture
Maladie Universelle dans la limite de 8% de la rente brute. En cas de
changement dans la situation familiale ayant pour conséquence la perte
de la qualité d'ayant droit, l'allocataire devra en informer la
société. Les cotisations seront réglées par le bénéficiaire et lui
seront remboursées par le gestionnaire du régime.
En matière de complémentaire Frais de santé (Mutuelle), l'entreprise
prendra à sa charge la totalité de la cotisation (parts employeur et
salarié) auprès de son Assureur actuel afin de maintenir au préretraité
les garanties des salariés.
En matière de prévoyance « Incapacité-Invalidité-Décès », l'entreprise
prendra à sa charge auprès de son Assureur actuel la totalité de la
cotisation Décès des salariés (parts employeur et salarié) afin de
maintenir au collaborateur le bénéfice de la garantie « Décès ». Seront
donc exclues les garanties « Incapacité » et « Invalidité » devenues
inutiles.
Toute modification des garanties résultant du régime complémentaire de
prévoyance ou bien du régime complémentaire de remboursement de frais
de santé applicable au sein de l'entreprise sera opposable au
bénéficiaire du dispositif de préretraite d'entreprise.
Clause de révision spécifique des dispositions relatives au plan de
préretraite totale En cas d'évolutions législatives, réglementaires ou conventionnelles
ayant des incidences sur l'application du présent plan de préretraite
totale, les parties conviennent de se réunir dans les plus brefs délais
en vue de procéder à son adaptation.
En particulier, dans l'hypothèse où de nouvelles dispositions
législatives ou réglementaires ou un accord de branche étendu viendrait
à modifier le régime de retraite dans des conditions faisant obstacle à
l'une des dispositions du présent plan de préretraite totale ou
imposant une modification de celui-ci afin notamment de préserver
l'équilibre des coûts et engagements de l'entreprise
C.
Départs dans le cadre d'un projet professionnel individuel
Sous réserve (i) de répondre aux
conditions générales d'éligibilité
définies ci-dessus, (ii) d'en faire la demande durant la période de
volontariat et (iii) de la validation de la demande par la Direction
des Ressources Humaines, sont éligibles à cette mesure les salariés
candidats au départ volontaire :
- Ayant un projet de création d'entreprise pouvant justifier d'une
inscription au registre du commerce et des sociétés, au répertoire des
métiers, ou pouvant justifier de tout autre document attestant de la
réalité du projet ou ;
- Pouvant justifier de la conclusion d'un contrat de travail à durée
indéterminée ou d'une promesse d'embauche à durée indéterminée ou d'un
contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois ou ;
- Ayant un projet de formation longue permettant sa reconversion ou
l'obtention d'un diplôme homologué par l'Etat.
Un salarié demandant à bénéficier d'un départ pour réaliser un projet
professionnel individuel ne doit pas être en situation de faire valoir
ses droits à retraite taux plein dans les six mois suivants le terme de
son contrat de travail.
Compensation financière du volontariat dans le cadre d'un projet
professionnel individuel Le salarié dont le départ volontaire aura été validé,
bénéficiera de l'ensemble des mesures contenues dans le Plan de
Sauvegarde de l'Emploi (voir ci-après, chapitre III) et notamment,
selon les raisons du départ volontaire (outre l'indemnité de
licenciement et l'indemnité supra légale):
• Aides à la formation (pour tout type de
projet de volontariat professionnel si une aide à la formation est justifiée)
• Aide à la formation qualifiante ou reconversion professionnelle
(pour tout type de projet de volontariat professionnel si une formation longue est
justifiée) • Aides à l'obtention du permis de conduire (pour tout type de projet
de volontariat professionnel si l'obtention du permis est justifiée)
• Indemnité de reclassement rapide et prime pour reclassement rapide
(sous réserve de renoncer au congé de reclassement) • Aide à la création ou reprise d'entreprise (uniquement en cas de
projet de création d'entreprise) • Aide à la mobilité géographique (pour tout type de projet de
volontariat professionnel nécessitant une mobilité)
Formalisation du départ
La volonté du collaborateur de partir dans le cadre d'un projet
professionnel emporte rupture d'un commun accord du contrat de travail
du collaborateur concerné et sera formalisée par la signature d'une
convention de rupture d'un commun accord pour motif économique.
III. MESURES
D'ACCOMPAGNEMENT
Le présent PSE répond aux dispositions des articles L.1233-61
et suivants du Code du travail.
Il a pour ambition de traiter chaque situation individuelle par la mise
en place d'un dispositif d'accompagnement offrant à chaque salarié la
possibilité de poursuivre une activité professionnelle, que celle-ci
soit interne ou externe au Groupe Canon.
Les mesures d'accompagnement social auront pour objectifs d'éviter ou
de limiter le nombre des licenciements envisagés ou, à défaut, de
favoriser le reclassement externe des salariés qui ne peuvent ou ne
souhaitent être reclassés au sein du Groupe Canon.
Les dispositions visent à donner la priorité à l'emploi, en prévoyant
l'accompagnement de chaque salarié avec pour objectif qu'une solution
d'emploi personnalisée lui soit proposée.
Ces mesures seront applicables aux salariés bénéficiant d'un contrat de
travail à durée indéterminée et faisant l'objet d'un licenciement pour
motif économique dans le cadre du projet de réorganisation.
Elles ne seront pas applicables, notamment, aux démissions, aux
ruptures conventionnelles, aux départs volontaires à la retraite ou
préretraite, aux licenciements pour motif personnel ou disciplinaire,
aux salariés dont le départ a été notifié en dehors du présent projet
et qui sont en cours de préavis, ainsi qu'aux salariés non permanents
(CDD, intérimaires, stagiaires...), etc.
Les dispositions de même nature et/ou ayant le même objet ne se
cumuleront pas.
Les dispositions prévues dans le dispositif d'accompagnement social ne
s'appliqueront qu'une seule fois par bénéficiaire. Dans le cas où les
deux conjoints sont concernés par le projet, les mesures
d'accompagnement pourront se cumuler.
La nature sociale et fiscale des différentes indemnités versées dans le
cadre de l'exécution des mesures d'accompagnement social dépendra des
dispositions légales et réglementaires en vigueur au moment de leur
versement.
III.1
MOBILITE INTERNE - MESURES D'AIDE EN FAVEUR DU RECLASSEMENT
INTERNE
Le reclassement interne, préalable à tout licenciement, se définit
comme étant la possibilité d'identifier au sein du Groupe Canon en
France ou au sein de l'ensemble des sociétés du Groupe Canon, un poste
de travail de nature à permettre d'éviter un licenciement pour motif
économique.
Dans le respect de ses obligations légales, la Direction des Ressources
Humaines centralisera toutes les offres de postes proposées sur les
différents sites du Groupe Canon. Cette liste fera l'objet d'une mise à
jour régulière et figure en Annexe.
A l'issue de la procédure d'information-consultation du Comité
d'entreprise sur le projet de réorganisation, la Direction des
Ressources Humaines recevra chaque salarié concerné par ce projet afin
de lui expliquer les termes de ce dernier, les mesures d'accompagnement
proposées dans le projet de PSE et d'identifier avec lui le ou les
postes de reclassement disponibles au sein du Groupe.
A.
Identification des postes de reclassement interne
Postes ouverts au reclassement
:
La Direction des Ressources Humaines de la société Canon France
demandera régulièrement à chaque entité de lui adresser un état de
l'ensemble des postes ouverts au reclassement.
Ces postes seront précisément identifiés en annexe au projet de PSE
laquelle mentionnera, pour chaque poste :
- L'intitulé du poste,
- L'employeur, - La classification conventionnelle (quand elle existe),
- Le lieu de travail, - Le temps de travail, - La fourchette de rémunération (quand elle existe),
- Le statut (quand il existe), - La nature du contrat.
Parmi ces postes et conformément aux informations délivrées dans la
Note économique, la société Canon France SAS procèdera à la création
d'un certain nombre de postes, évalué à ce jour à 65 dont la liste
détaillée par catégorie, métier et secteur est également jointe en
annexe au présent accord.
(ii) Périmètre du reclassement interne Ce recensement des postes ouverts
au reclassement sera fait au niveau
du Groupe Canon, parmi ses filiales en France comme à l'étranger, sous
réserve que la législation applicable localement n'empêche pas l'emploi
de salariés étrangers (des procédures particulières de proposition de
reclassement seront mises en œuvre en ce qui concerne les postes de
travail basés à l'étranger).
A ce jour, les sociétés concernées dans le périmètre du Groupe Canon
sont les suivants :
France :
CFBS 3H Distribution Bureautique Rhénane Hauts de France Bureautique
Ile de France Bureautique Partenaire Bureautique Pays de Loire Bureautique
Canon Research Center Canon Bretagne Océ Print Logic Technologies*
EUROPE :
Canon Europe Ltd. Royaume-Uni / Londres
Canon Europa N.V. Pays-Bas / Amstelveen (Canon UK) Ltd. Royaume-Uni / Surrey
Canon (IRL) Business Equipment Ltd. Irlande / Dublin Canon Deutschland GmbH Allemagne
Canon Italia S.p.A. Italie / Milan Canon Nederland N.V. Pays-Bas / Amstelveen
Canon Belgium N.V./S.A. Belgique/Bruxelles Canon Luxembourg S.A. Luxembourg/Luxembourg
Canon Austria GmbH Autriche / Vienne Canon (Schweiz) A.G. Suisse/Zurich
Canon Hungaria/Budapest Canon Polska Sp.z.o.o. Pologne / Varsovie
Canon CZ spol S.R.O. République tchèque / Prague Canon Slovakia s.r.o. Slovaquie / Bratislava Mars 00 12 Slovaquie
Canon Danmark A/S Danemark / Copenhague Canon Norge AS Norvège / Oslo
Canon Svenska AB Suède / Stockholm Canon Oy Finlande / Helsinki
Canon ADRIA trgovina d.o.o. Slovénie / Ljubljana Canon Bulgaria EOOD Bulgarie / Sofia
Canon Ru LLC Russie / Moscou Canon Espaha S.A. Espagne / Madrid
Canon Portugal S.A. Portugal Canon Eurasia A.S. Turquie / Istanbul
Océ Holding B.V. VENLO The Netherlands Océ Printing Systems GmbH & Co. KG POING Germany
Océ-Software Laboratories Namur S.A. Gembloux Belgium Océ Print Logic Technologies S.A.
Postal and visitors Créteil Cedex France Océ SoftwareResearch Hungary Kft Szeged Hungary
Océ Software S.R.L.Timisoara Romania
MOYEN-ORIENT / AFRIQUE
Canon Middle East FZ-LLC E.A.U. / Dubaï Canon Emirates Dubaï
Canon South Africa Pty. Ltd. Afrique du Sud / Johannesburg
Autre zone d'implantation CANON Hors EMEA
Asie, Amérique et Japon
Il est précisé que, dans certains de ces pays, hors Union Européenne,
la législation applicable en matière d'emploi de travailleurs immigrés pourrait faire
obstacle au reclassement de salariés français.
B. Procédure de
reclassement
B.1 Reclassement interne au sein du Groupe Canon en France
métropolitaine
Modalités de proposition des postes ouverts au reclassement interne
au sein du Groupe en France métropolitaine
Etape 1 : Courrier d'invitation A l'issue des procédures relatives à la mise en œuvre du présent
plan et du terme de la période de volontariat puis après l'application
des critères d'ordre, une lettre personnalisée sera adressée par RAR ou
remise en main propre contre décharge aux salariés visés par les
critères, en vue de leur expliquer la situation, de leur proposer un
entretien et dans la mesure du possible, de leur communiquer, d'ores et
déjà, les postes éventuellement identifiés ainsi que la liste des
postes disponibles dans le Groupe en France correspondant aux
qualifications des salariés concernés. Il sera mentionné, dans la
mesure du possible, pour chaque poste identifié :
- la dénomination sociale de la société
d'accueil, - l'intitulé du poste proposé, - le lieu de travail,
- la catégorie, la classification et le coefficient du la période
d'adaptation, - les conditions de rémunération, - la durée du travail,
- la Convention Collective applicable. - la nature du contrat.
Dans ce même courrier d'invitation et en application de l'article
L.1233-4-1 Code du travail, il sera également demandé aux salariés
concernés s'ils acceptent de recevoir des offres de reclassement hors
du territoire national et sous quelles conditions éventuelles quant aux
caractéristiques des emplois offerts, notamment en matière de
rémunération et de localisation.
Le salarié disposera alors, conformément à l'article L.1233-4-1 du Code
du travail, d'un délai de 6 jours ouvrables à compter de la réception
de la proposition de l'employeur pour faire part de sa position et de
ses restrictions éventuelles. L'absence de réponse vaudra refus.
Etape 2 : Entretien individuel Un entretien sera ensuite organisé, dans un délai de 15 jours
calendaires à compter de l'envoi du courrier d'invitation, avec un
responsable des Ressources Humaines afin d'expliquer à chaque salarié
concerné, les mesures du PSE (en ce inclus les modalités du congé de
reclassement) et de revoir ensemble les postes de reclassement
identifiés qui lui auront éventuellement été communiqués dans le
courrier d'invitation, voire d'identifier d'autres postes de
reclassement au sein du Groupe Canon.
A l'issue de cet entretien, le salarié disposera d'un délai de 8 'jours
calendaires pour manifester son intérêt pour l'un ou plusieurs de ces postes.
Un ou plusieurs entretiens pourront être organisés, le cas échéant,
avec la Direction des Ressources Humaines de l'entité d'accueil
concernée.
Dans l'hypothèse où le salarié déclinerait toute proposition, il devra
le confirmer par écrit (courrier RAR ou remis en main propre à la
Direction des Ressources Humaines). A défaut de réponse dans ce délai
de 8 jours calendaires, et sauf cas de force majeure dûment justifié,
le salarié sera réputé avoir refusé la ou les propositions.
Il est précisé que si la candidature du salarié n'est pas retenue, il
en sera informé dans les meilleurs délais par la Direction des
Ressources Humaines qui tentera alors d'identifier d'autres postes de
reclassement.
Si la candidature est retenue, le salarié sera informé par écrit par la
Direction des Ressources Humaines.
Etape 3 : Offre ferme de reclassement La Direction des Ressources Humaines fera parvenir au salarié dans
les 8 jours calendaires suivant l'envoi de la lettre l'informant que sa
candidature est retenue, par courrier RAR ou par une remise en main
propre contre décharge, une offre écrite ferme de reclassement.
Le salarié disposera alors d'un délai de 15 jours calendaires (à
compter de la date de première présentation de la lettre envoyée avec
AR ou de sa remise en main propre contre décharge) pour se prononcer. A
défaut de réponse dans ce délai, et sauf cas de force majeure dûment
justifié, le salarié sera réputé l'avoir refusée.
Etape 4 : Sort du contrat de travail en cas de reclassement en
France En cas de reclassement au sein de la société Canon France SAS, il
sera procédé à la signature d'un avenant au contrat de travail qui ne
deviendra définitif qu'à l'issue de la période d'adaptation, si cette
dernière est concluante (voir ci-après).
En cas de reclassement dans une autre société du Groupe Canon en
France, il sera procédé à la signature d'une convention tripartite de
détachement temporaire entre la société Canon France, la société
d'accueil du Groupe Canon et le salarié concerné. Cette convention
tripartite de détachement temporaire vaudra rupture du contrat de
travail avec Canon France SAS à l'issue de la période d'adaptation, si
celle-ci est concluante. La convention contiendra en annexe le contrat
de travail avec la société d'accueil.
A l'issue de la période d'adaptation et si cette dernière est
concluante pour le salarié (voir ci-après), le contrat de travail avec
Canon France SAS sera ainsi automatiquement rompu et un nouveau contrat
de travail définitif sera alors signé avec la société d'accueil qui
reprendra l'ancienneté acquise par le salarié au sein du Groupe Canon à
la date du transfert.
Aucune indemnité de rupture ne sera versée au salarié. Cependant, ce
dernier pourra bénéficier des aides prévues au titre de la mobilité
professionnelle et géographique décrites ci-dessous.
Maintien temporaire de la rémunération : 1. Mutation Rappel : « Accord national du 12 juin 1987 sur les
problèmes généraux de l'emploi. Article 29 « Mutation »
Lorsqu'une entreprise a procédé à des mutations internes en vue de
diminuer le nombre des salariés compris dans un licenciement collectif
pour raisons économiques et qu'il n'aura pas été possible d'éviter un
déclassement, l'employeur assurera au salarié déclassé le maintien de
son salaire antérieur pendant une durée égale à celle du préavis qui
lui serait applicable en cas de licenciement (1) et au minimum pendant
:
- deux mois pour les salariés ayant plus
de deux ans d'ancienneté le jour où la mutation prend effet ; - trois mois pour les salariés ayant plus de trois ans d'ancienneté le
jour où la mutation prend effet ; - quatre mois pour les salariés ayant plus de cinq ans d'ancienneté le
jour où la mutation prend effet ; - cinq mois pour les salariés ayant plus de dix ans d'ancienneté le
jour où la mutation prend effet.
Pendant cette période les avantages liés au contrat de travail de
l'intéressé lui resteront acquis.
Lorsque les mutations porteront sur le personnel mensuel, les
entreprises s'efforceront d'en assurer le reclassement dans des
fonctions relevant du même avenant à la convention collective
territoriale ; en cas d'impossibilité, elles lui en maintiendront les
avantages lorsque la mutation aura été effectuée dans l'établissement
lui-même ou dans l'un quelconque des établissements de l'entreprise.
(1) La durée du préavis prise en considération est celle prévue par
la convention collective ou par la loi lorsque celle-ci prévoit un
préavis de plus longue durée. »
2. Indemnité temporaire dégressive rappel : «Accord national du 12
juin 1987 sur les problèmes généraux de l'emploi. Article 30 «
Indemnité temporaire dégressive».
Si le déclassement entraîne pour l'intéressé une réduction de salaire
d'au moins 5 p. 100 et s'il compte au moins un an d'ancienneté dans
l'entreprise, il percevra, après expiration du délai prévu à l'article
29 du présent accord et pendant les huit mois suivants, une indemnité
temporaire dégressive. Si l'employeur a conclu avec le Fonds national
de l'emploi une convention assurant aux salariés déclassés le bénéfice
des allocations temporaires dégressives prévues par l'article L322-4 du
code du travail, les allocations temporaires visées au titre de la
convention passée avec le Fonds national de l'emploi se substituent aux
indemnités temporaires dégressives instituées par le présent article.
L'indemnité temporaire dégressive est calculée, pour chacun des huit
mois suivant l'expiration du délai fixé par l'article 29 du présent accord pendant
lequel le salaire antérieur est intégralement maintenu, selon les
pourcentages ci-dessous de la différence entre l'ancien et le nouveau
salaire :
- pour les deux premiers mois suivants :
80 p. 100 ; - pour les troisième et quatrième mois suivants : 60 p. 100 ; 46
- pour les cinquième et sixième mois
suivants : 40 p. 100 ; - pour les septième et huitième mois suivants : 20 p. 100.
Le salaire horaire ancien est égal à la moyenne, base trente-neuf
heures (1), primes incluses, des salaires des trois derniers mois
précédant le déclassement. (1) : L'indemnité dégressive supporte, s'il y a lieu, les
majorations pour heures supplémentaires au même titre que les salaires.
Ces dispositions conventionnelles ne pourront pas conduire à un
maintien temporaire de la rémunération au titre des articles 29 et 30
précités qui soient inférieurs aux montants calculés selon les modalités de l'article
III.2.G.
Mesures d'aides au reclassement interne au sein du Groupe en France
métropolitaine
a) Voyage de reconnaissance Dans le délai de 15 jours à compter de la réception de l'offre ferme de
reclassement, si le poste ne se trouve pas dans la même zone
géographique, c'est-à-dire si le nouveau lieu de travail se trouve à
plus de 70 kms de son ancien lieu de travail (en fonction des
informations données par le site Mappy.fr) hors Ile de France, le
salarié pourra effectuer un voyage de reconnaissance (visite du site,
écoles, hébergement, etc.) dans la région d'accueil, accompagné de son
conjoint (partenaire, concubin(e) ou pacsé(e)).
En accord avec la Direction des Ressources Humaines, le salarié
effectuera ce déplacement selon les procédures applicables aux
déplacements professionnels. Les frais engagés à l'occasion de ce voyage de reconnaissance seront
pris en charge par l'entreprise sur production des justificatifs selon
les règles et barème en vigueur dans la société Canon France SAS
concernant les remboursements de frais. Il sera accordé au salarié qui
en exprime la demande un congé supplémentaire de 1 jour ouvré.
Ce congé est octroyé pour les deux premières offres fermes de
reclassement.
b) Période d'adaptation En cas de reclassement interne (que ce soit au sein de Canon France SAS
ou de toute autre société du Groupe Canon), le salarié disposera d'une
période d'adaptation de 4 mois. Cette période débute à compter de la
prise de poste. Cette période devra permettre au salarié de confirmer sa décision de
collaboration et de parfaire, le cas échéant, son adaptation au poste.
Le salarié aura jusqu'au terme de la période d'adaptation pour revenir,
s'il le souhaite, sur sa décision d'accepter le poste proposé et devra
en informer la Direction des Ressources Humaines par écrit (par lettre
recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main
propre contre décharge) à condition de respecter un délai de prévenance
de 15 jours calendaires avant de cesser de travailler sur le poste de
reclassement.
En cas de rétractation au cours de la période d'adaptation, le salarié
intéressé serait, si son reclassement interne sur un autre poste
n'était pas possible, licencié pour motif économique ; il serait
éligible aux mesures de reclassement externes contenues dans le présent
accord.
Il est précisé que la période d'adaptation est d'une durée totale
plafonnée de 4 mois quel que soit le nombre de poste de reclassement
accepté. Ainsi, en cas de rétractation au cours de la période
d'adaptation, si le salarié était reclassé sur un autre poste, il
bénéficierait, dans le cadre de ce second reclassement, d'une nouvelle
période d'adaptation (égale à la durée initiale de 4 mois diminuée du
temps d'activité effectif sur le premier poste de reclassement).
A l'issue de la période d'adaptation • L'avenant au contrat de travail deviendra définitif en cas de
reclassement au sein de Canon France SAS ;
• En cas de reclassement dans une autre société du Groupe Canon, le
salarié et la société d'accueil signeront le contrat de travail définitif avec
reprise de l'ancienneté (le contrat de travail avec Canon France
prenant automatiquement fin à l'issue de la période d'adaptation, tel que cela sera rappelé dans la convention
tripartite). • Un bilan d'intégration sera réalisé par un représentant de la
Direction des Ressources Humaines, et communiqué à la Commission de
suivi.
c) Aides à la mobilité géographique On entend par mobilité géographique le changement de lieu d'affectation
professionnelle de plus de 70 kms impliquant une modification du lieu
de résidence. La région parisienne (région Ile de France) est
considérée comme constituant un seul lieu de travail
(75-77-78-91-92-93-94-95).
Les mesures d'accompagnement mises en place seront destinées à
favoriser au maximum la mobilité géographique et professionnelle
interne en France afin d'éviter ou de limiter des licenciements.
Elles prendront en compte la situation individuelle et familiale des
personnes concernées.
Sauf clause particulière, le bénéfice de ces aides sera subordonné à
une demande du salarié formulée auprès de la Direction des Ressources
Humaines dans le mois suivant la fin de la période d'adaptation, sous
réserve que celle-ci soit « validée ». Le salarié pourra bénéficier de ces aides dès lors que le reclassement
interne impliquera un changement de résidence principale, c'est-à-dire
si le nouveau lieu de travail se trouve à plus de 70 kilomètres de son
ancien lieu de travail (en fonction des informations données par le
site Mappy.fr) hors région Ile de France.
Les mesures suivantes seront alors appliquées, étant précisé que les
versements concernant le déménagement n'interviendraient qu'au terme de
la période d'adaptation précitée.
• Indemnité d'hébergement temporaire à l'hôtel et frais de voyage
Les frais d'hôtel et de repas seront remboursés au salarié selon le
barème en vigueur au sein de Canon France SAS pendant la période
d'adaptation ainsi que les frais de voyage selon les dispositions
conventionnelles, dans la limite de 4 aller/retour par mois (les frais
d'hôtel/repas ne seront pas pris en charge pendant les périodes de
retour au domicile).
• Prime de mutation Le collaborateur percevra, à l'issue de la période d'adaptation, si
celle-ci est concluante, c'est-à-dire à la date d'entrée en vigueur
définitive de l'avenant au contrat de travail ou à la date de signature
du nouveau contrat de travail, une prime unique d'un montant de 8 000
euros bruts.
• Déménagement Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des
personnes seront pris en charge par Canon France SAS à 100% sur la base
de la procédure en vigueur au sein de Canon France SAS.
• Assistance à la vente et la recherche de logement Dans le cadre des prestations « MobiliPass » et si le collaborateur
le souhaite, le prestataire 1% pourra proposer dans le cadre d'un
service de « relocation » Assistance Mobilité intégrale
Accession/Location son aide à la vente et à la recherche de logement du
salarié concerné par la recherche de logement.
• Aide au conjoint Dans l'hypothèse où le conjoint serait amené à quitter
involontairement son emploi du fait de la mutation d'un salarié Canon
France suite à la suppression de son poste, le conjoint du
collaborateur pourra bénéficier, s'il le souhaite, d'une convention «
d'outplacement » personnalisée avec le cabinet de reclassement
sélectionné dans le cadre du PSE, pendant une durée de 9 mois.
• Indemnité de réinstallation Il sera versé au collaborateur, qui aura déménagé, une indemnité de
réinstallation équivalente à 4 mois de salaire brut calculé sur la base telle que
définit au titre II.B. Salaire brut de référence.
L'indemnité de réinstallation sera majorée de 15% par personne autre
que le collaborateur lui-même attachée au foyer fiscal de celui-ci. Le
montant de l'indemnité de réinstallation sera majoré de 20% dans le
cadre d'une mutation de la province vers Paris ou la région Ile de
France composée des départements suivants :75-77-78-91-92-93-94-95.
L'indemnité de réinstallation, majorations incluses, sera plafonnée à
15 000 euros bruts.
Cette indemnité sera versée à l'issue de la période d'adaptation, sous
réserve qu'elle soit concluante, et sur présentation du justificatif,
par le salarié, de son nouveau contrat de bail (ou du contrat d'achat
ou promesse d'achat ou acte définitif de propriété).
B.2 Reclassement interne au sein du Groupe à l'étranger
La liste des pays où le Groupe est implanté a été rappelée
ci-dessus. Il est précisé que dans certains de ces pays, hors Union
Européenne, la législation applicable en matière d'emploi de
travailleurs immigrés pourrait faire obstacle au reclassement de
salariés français.
a) Modalités de proposition des postes ouverts au reclassement
interne au sein du Groupe à l'étranger:
S'il a accepté de recevoir des offres hors du territoire national et si
l'offre de reclassement concerne ainsi un poste à l'étranger, le
salarié disposera alors d'un délai d'un mois (à compter de la date de
première présentation de la lettre envoyée avec AR ou de sa remise en
main propre contre décharge) pour accepter ou refuser l'offre ferme de
reclassement à l'étranger dans les mêmes conditions que celles décrites
au titre du reclassement interne en France métropolitaine.
b) Voyage de reconnaissance Les modalités de déplacements seront définies selon la localisation du
pays du poste concerné (EMEA, hors EMEA**) et en conformité avec le
politique européen ou mondiale déplacement professionnel applicable au
sein du Groupe Canon. (**Europe, Moyen-Orient (Middle East) et
Afrique).
c) Période d'adaptation En cas de mobilité dans une autre société du Groupe Canon à l'étranger,
les conditions suivantes s'appliqueront :
• Une période d'adaptation d'une durée de 4 mois à compter de la prise
du poste, • Signature d'une convention tripartite de détachement temporaire
contenant en annexe le contrat de travail (cf. conditions B1), • Si la période d'adaptation est concluante du point de vue du salarié,
le contrat de travail sera signé entre les parties. Le contrat de
travail avec Canon France SAS prendra automatiquement fin (cf.
conditions B1).
• Si la période d'adaptation n'est pas concluante, le salarié pourra
mettre fin au détachement en respectant un délai de prévenance de 15 jours
calendaires. Il bénéficiera alors des mesures du présent accord.
d) Aide à la mobilité géographique Les mesures d'accompagnement mises en place seront destinées à
favoriser au maximum la mobilité géographique et professionnelle
interne à l'étranger afin d'éviter ou de limiter des licenciements.
Elles prendront en compte la situation individuelle et familiale des
personnes concernées.
Sauf clause particulière, le bénéfice de ces
aides sera subordonné à une demande du salarié formulée auprès de la
Direction des Ressources Humaines dans le mois suivant la fin de la
période d'adaptation, sous réserve que celle-ci soit « validée ».
Le salarié pourra bénéficier de ces aides dès lors que le reclassement
interne impliquera un changement de résidence principale, c'est-à-dire
si le nouveau lieu de travail se trouve dans un pays autre que la
France.
Les mesures suivantes seront alors appliquées, étant précisé que les
versements concernant le déménagement n'interviendraient qu'au terme de
la période d'adaptation précitée.
• Indemnité d'hébergement temporaire à l'hôtel et frais de voyage
Les frais d'hôtel et de repas seront remboursés au salarié selon le
barème en vigueur au sein de du Groupe Canon pendant une période de 6
mois maximum à compter de la prise de fonction, ainsi que les frais de
voyage selon les dispositions conventionnelles, dans la limite de 2
aller/retour par mois (les frais d'hôtel/repas ne seront pas pris en
charge pendant les périodes de retour au domicile).
• Prime de mutation Le collaborateur percevra, à l'issue de la période d'adaptation, si
celle-ci est concluante, c'est-à-dire lors de la signature du nouveau
contrat de travail, une prime unique d'un montant de 10 000 euros
bruts.
• Déménagement Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des
personnes seront pris en charge par Canon France à 100% sur la base de
la procédure en vigueur au sein de Canon France.
• Indemnité de réinstallation Il sera versé au collaborateur, qui aura déménagé, une indemnité de
réinstallation équivalente à 4 mois de salaire calculée sur la moyenne des salaires
perçus les 12 derniers mois précédents la date de sa nouvelle prise de
fonction. L'indemnité de réinstallation sera majorée de 15% par
personne autre que le collaborateur lui-même attaché au foyer fiscal de
celui-ci.
L'indemnité de réinstallation, majorations incluses, sera plafonnée à
17 000 euros bruts.
Cette indemnité sera versée à l'issue de la période adaptation, sous
réserve qu'elle soit concluante, et sur présentation du justificatif,
par le salarié, de son nouveau contrat de bail.
B.3 Actions de mise à niveau,
d'adaptation au poste par le biais de
la formation
La société Canon France SAS se déclare désireuse de mettre en place
des actions de formation afin de favoriser la mobilité professionnelle
interne. Ces mesures sont notamment destinées à assurer l'adaptabilité
des salariés à leur poste de travail dans la perspective d'un éventuel
reclassement interne.
Afin de favoriser l'intégration de chaque salarié dans ses nouvelles
fonctions et augmenter les chances de reclassement, la Direction
proposera les mesures de formation/adaptation qui apparaîtront
nécessaires au titre du reclassement interne (en sont exclues les
formations longues ou qualifiantes).
La justification et le choix du type de formation seront validés, en
accord avec la Société d'accueil, par la Direction des Ressources
Humaines de la société Canon France SAS.
B.4 Actions d'accompagnement spécifique (salariés sédentaires en
province)
Afin de prendre en compte la situation spécifique des salariés
sédentaires en province qui pourraient être confrontés à de plus
grandes difficultés pour être mobiles et/ou retrouver un emploi stable,
les partenaires sociaux ont demandé d'adopter un dispositif spécifique
à leur situation. Trois modalités ont ainsi été négociées :
Modalité 1 : mobilité interne au sein de Canon France SAS
• Critères d'éligibilités :
- Être en activité à la date d'entrée dans
le présent dispositif, - Exercer une activité sédentaire (hors techniciens et commerciaux
itinérants) sur un poste de travail supprimé et situé en Province,
c'est-à-dire en dehors de la région administrative de l'Ile de France,
- Accepter une modification temporaire de son contrat de travail afin
de conserver, pour une durée de 2 ans, son lieu de résidence habituel,
situé hors de la région Ile de France, tout en réalisant sa prestation
de travail selon les modalités précisées ci-après.
Modalités d'exercice de la prestation de travail
:
• 3 jours ouvrés à son poste de travail situé au sein de la région Ile
de France • 2 jours ouvrés à son domicile, c'est-à-dire sous forme de télétravail
Avenant au contrat de travail Cette modification temporaire sera formalisée par un avenant au
contrat de travail qui précisera, notamment :
• La période d'adaptation dont les modalités seront identiques à celles
prévues à l'article B1.II.b, • Pour une durée d'aménagement deux années,
• La prise en charge, par l'entreprise des frais professionnels liés à
cet aménagement en ce compris les frais d'hébergement, de repas et de
transport ainsi que les frais spécifiques à la situation de
télétravail.
Au terme de cet aménagement, le salarié qui le souhaitera devra
effectuer sa prestation de travail, a temps complet, au lieu où sera
situé son poste.
Le salarié pourra, dans le cas contraire, choisir la
modalité 2 congé
d'entreprise de fin de carrière rémunéré
Ce choix sera ouvert à la condition suivante : - Remplir de manière cumulative les conditions d'éligibilités prévues
aux modalités 2 et 3
En effet, la modalité 2 ne trouve à s'appliquer que si le bénéficiaire
de cette modalité est éligible (au terme de la modalité 2) à la
modalité 3.
Si le nombre de collaborateurs souhaitant le bénéfice de cette modalité
excède le nombre de poste crée en région Ile de France, Canon France
effectuera un choix parmi les collaborateurs.
Ce choix donnera priorité aux salariés en fonction des critères d'ordre
inversés de licenciement tel qu'indiqués au
point I.2 de cet accord.
Modalité 2 : congé d'entreprise de fin de carrière rémunéré.
• Critères d'éligibilité :
- Être en activité à la date d'entrée dans le présent dispositif,
- Exercer une activité sédentaire (hors techniciens et commerciaux
itinérants) sur un poste de travail supprimé et situé en Province,
c'est-à-dire en dehors de la région administrative de Ille de France,
- Être en état de faire valoir ses droits à une retraite à taux plein
dans les 5 à 7 années à compter du 31 décembre 2014 ou le 31 décembre
2016 pour les salariés ayant bénéficié du dispositif
Modalité 1: mobilité interne au sein de Canon France SAS, - Ne pas être éligible aux dispositions prévues au
titre II du présent
accord. - Accepter, par voie d'avenant, une modification de son contrat de
travail qui déterminera les conditions du congé d'entreprise de fin de
carrière rémunéré.
Avenant au contrat de travail
L'avenant précisera notamment que :
• La prestation de travail est suspendue pendant la durée du congé,
• Le bénéficiaire conserve le statut de salarié, toutefois en l'absence
de travail effectif durant la période de congé, il n'y aura pas lieu à acquisition
de congés, JRTT, congés d'ancienneté, • Le salarié sera électeur mais non éligible dans le cadre des
élections professionnelles.
Au terme de la période du congé d'entreprise de fin de carrière
rémunéré qui ne pourra excéder 2 ans, le bénéficiaire se verra proposer
par l'entreprise le bénéfice des dispositions suivantes du présent
accord : titre II A. départ à la retraite à taux plein et
titre II B.
plan de préretraite
L'entreprise en informera le salarié 15 jours avant la date de fin du
congé d'entreprise de fin de carrière rémunéré.
Modalité 3 : Volontariat Préretraite (rappel)
Par exception, un dispositif particulier d'une durée de 60 mois,
soit 5 années, s'appliquera aux collaborateurs dont la situation
remplie les conditions cumulatives suivantes :
- Exercer une activité sédentaire, ce qui exclut les techniciens et
commerciaux itinérants, - Exercer une activité sur un poste dont la suppression est envisagée
dans le cadre du présent accord, - Être, à l'issue de la procédure de reclassement interne contraint
d'accepter une mutation régionale, - Être en activité effective à la date de signature du présent accord,
- Justifier du nombre de trimestres cotisés auprès de l'Assurance
Retraite de la Sécurité sociale; - Être âgé au minimum de 55 ans révolus à la date d'entrée dans le
dispositif, soit au plus tard le 31 décembre 2016, - Être en état de faire valoir ses droits à une retraite à taux plein
dans les 60 mois (5 ans) suivants la date d'entrée dans le dispositif,
- Avoir une ancienneté d'au minimum 10 ans au sein de Canon France
S.A.S au 31 décembre 2014.
La Période de volontariat pour ces collaborateurs sera d'une durée d'un
mois si aucune solution de reclassement ne peut être trouvée ou n'est
acceptée par le salarié. Le délai démarrera à compter de l'information
écrite qui lui sera donnée à ce titre par l'employeur.
B.5 Action d'accompagnement pour les
mutations des collaborateurs du
site de Montévrain au site de Courbevoie et réciproquement
Pour les mutations du site Montévrain au site Courbevoie et
réciproquement, les collaborateurs sédentaires amenés dans le cadre de ce projet à être
mutés percevront, pour leur déplacements avec véhicules personnels, et
ce, pendant une durée de 2 ans, un forfait (70.,€ mensuel brut) destiné
à couvrir les frais de déplacements que cette mutation pourra
occasionner. Pour les collaborateurs sédentaires administratifs qui utiliseront les transports en commun, ceux-ci se verront prendre en
charge le montant de la carte Navigo à 100%.
III.2. MOBILITE EXTERNE - MESURES EN FAVEUR DU RECLASSEMENT EXTERNE
Dans le respect des Conventions Collectives des Industries
métallurgiques, il est fait appel à la commission territoriale de
l'emploi pour étudier les possibilités de reclassement dans le cadre
des industries de métaux. La liste éventuellement remise par la
commission sera communiquée aux salariés menacés de licenciement.
A. Mise en place d'une cellule d'accompagnement des démarches de
recherche d'emploi sous l'égide d'un cabinet de reclassement
L'objectif sera de confier cette cellule à un cabinet qui bénéficie
d'une forte expérience dans ce domaine, d'une très bonne connaissance
des bassins d'emploi locaux, et qui aura pour principaux objectifs :
- La formation aux techniques de recherche d'emploi
- La réalisation de bilans individuels - L'accompagnement et la dynamisation de la recherche
- La prospection du marché de l'emploi - L'aide à la réalisation de projets professionnels individuels ou
collectifs des salariés.
Le choix de ce cabinet se fera par la Direction en concertation avec
les organisations syndicales signataires du présent accord.
Ce dispositif sera nommé ci-après « Mission emploi ».
Cette Mission Emploi accompagnera chaque collaborateur entrant dans le
dispositif, et ce, pour une durée de 12 mois maximum.
La Mission emploi rendra compte régulièrement à la Direction et à la
Commission de suivi (définie ci-après) de l'évolution des démarches de
reclassement.
Les moyens nécessaires aux reclassements seront mis à disposition des
salariés par le cabinet de reclassement retenu.
La Mission emploi assurera également :
• une fonction d'accueil, d'information et d'appui au salarié dans ses
démarches, • le suivi individualisé et régulier du salarié, • les contacts avec le Pôle Emploi, l'APEC, la Chambre de Commerce, les
administrations locales.
Plusieurs solutions sont possibles :
a) Recherche d'un emploi salarié
La Mission emploi proposera au moins Deux
Offres Valables de
Reclassement ou OVR, sauf lorsque la première OVR aura donné lieu à
concrétisation du projet.
Une OVR est définie comme :
• Une proposition d'embauche écrite pour
un emploi, de type CDI ou CDD de six mois ou plus, • Pour une qualification équivalente et si possible dans le métier ou
les compétences du salarié, • Avec un niveau de rémunération correspondant au marché du bassin
d'emploi ciblé ou avec une garantie de maintien de 75 % du salaire
annuel brut calculé sur la base telle que définit par le présent
accord au Titre II.B. : Salaire brut de référence. • Le lieu de travail étant situé dans un rayon maximum de 70 kms de
son ancien lieu de travail, ou correspondant à 2 heures de transport
aller/retour.
Tout salarié qui rencontrerait un échec dans son projet professionnel
avant la fin de sa période d'essai, pourra bénéficier du support de la
Mission emploi pour la durée restante de mise en place. La Mission
emploi n'aurait toutefois pas l'obligation de lui trouver une nouvelle
solution professionnelle, cet engagement ayant été préalablement
respecté.
b) Décision de création/reprise d'activité
La Mission emploi accompagnera le porteur de projet jusqu'à sa
concrétisation et l'obtention d'un extrait Kbis, inscription au
répertoire des Métiers ou de tout autre document justificatif.
c) Choix d'une formation longue qualifiante et/ou de
reconversion
La Mission emploi s'assurera d'une part, de la cohérence du choix du
candidat par rapport à sa formation initiale, et d'autre part, de la
possibilité de reclassement.
d) Concrétisation d'un projet personnel
La Mission emploi validera avec le candidat qu'il a bien analysé tous
les paramètres de sa situation.
La réussite de la démarche de reclassement repose sur un engagement
fort de chaque salarié et sur une attitude active de sa part dans le
cadre de l'aboutissement de son projet.
Chaque salarié s'engagera à respecter la charte bipartite signée avec
le cabinet de reclassement externe. Si un salarié devait adopter une attitude faisant
obstacle à son reclassement (refus non motivé de se rendre à un
entretien d'embauche, interrompre sans raison une formation, refuser ou
ne pas se présenter aux les entretiens avec les consultants du cabinet
de reclassement externe,...) et ne mettrait pas de ce fait la Mission
emploi en mesure de remplir son engagement à son égard, cela dégagerait
la Mission emploi de l'engagement de reclassement et le salarié
s'exposerait à une décision de rupture de son congé de reclassement.
B. Le congé de reclassement
La société Canon France s'engage à financer toutes les actions
nécessaires exposées ci-dessous (frais de fonctionnement de la Mission
emploi, les honoraires des prestataires extérieurs choisis pour les
entretiens, bilans de compétences etc., les actions de formation y
compris les frais de déplacement nécessaires et la rémunération de
l'allocation).
Pendant le congé de reclassement, les salariés bénéficiaires
consacreront l'intégralité de leur temps aux démarches de
bilan/formation/recherche d'emploi, en bénéficiant des aides au reclassement.
Les salariés devront s'engager à suivre les actions de formation et/ou
de validation des acquis de l'expérience ainsi que les prestations de
la Mission emploi concernant l'accompagnement des démarches de
recherche d'emploi telles qu'elles auront été définies dans le document
qu'ils auront signé.
Ils devront se présenter aux convocations et mener une démarche active
de recherche d'emploi.
Ils doivent s'engager à ne pas avoir une double activité rémunérée
pendant le congé.
(I) Principe, objectif et durée du congé de reclassement
Le congé de reclassement a pour objectif de faciliter le reclassement
externe par l'accès aux prestations de la Mission emploi relatives aux
démarches de recherche d'emploi et un accès possible, en cas de
besoins, à des actions de formation ou de validation des acquis de
l'expérience si celles-ci doivent faciliter le reclassement.
Une documentation relative à sa mise en place sera adressée à chaque
salarié concerné par le projet de suppression de postes, à l'issue de la
procédure de consultation, notamment lors de l'entretien qui sera
organisé par la Direction des Ressources Humaines (voir ci-dessus).
Le congé de reclassement sera proposé dans le cadre de la notification
du licenciement pour motif économique des salariés qui, nonobstant les
recherches entreprises au sein du Groupe Canon, ne pourraient faire
l'objet d'un reclassement interne.
Le salarié disposera d'un délai de 8 jours à partir de la date de la
notification (date de première présentation de la lettre de
licenciement par les services postaux), pour faire connaître sa
décision d'acceptation ou de refus.
La durée du congé de reclassement sera de 12 mois.
Le congé de
reclassement inclut le préavis conventionnel ou légal.
(II) Mise en place du congé de reclassement pour chaque salarié
En cas d'acceptation du congé de reclassement, le salarié
bénéficiera d'un entretien d'évaluation et d'orientation par la mission emploi afin de définir
ensemble un projet professionnel de reclassement. A l'issue de cet entretien, la mission
emploi remettra à l'employeur ainsi qu'au salarié concerné, un
pré-document précisant la situation du salarié vis-à-vis de la
définition de son projet de reclassement (le contenu et la durée des
actions nécessaires en vue de favoriser le reclassement, ainsi que les
étapes possibles de leur mise en œuvre).
Si l'entretien d'évaluation ne permettait pas de définir un projet de
reclassement, la mission emploi informerait le salarié de la possibilité de bénéficier
du bilan de compétences réalisé par un organisme agréé.
Compte tenu de ces informations écrites et transmises par la mission
emploi, la société Canon France précisera par écrit au salarié :
- le terme du congé de reclassement,
- les prestations de la mission emploi dont il pourra bénéficier,
- et selon les cas, la nature précise des actions de formations ou de
validation des acquis, ainsi que le nom des organismes prestataires de ces actions
- l'obligation faite au salarié de donner suite aux convocations qui
lui seront adressées par la mission emploi - la rémunération du salarié pendant la période du congé de
reclassement excédant le préavis - les engagements du salarié pendant le congé et les conditions de
rupture de celui-ci.
Les premiers entretiens d'orientation devront avoir lieu au plus tard
dans les 3 semaines qui suivent la notification de licenciement.
Le salarié disposera d'un délai de 8 jours à partir de la date de
présentation du document précité pour accepter par signature les modalités de mise en
œuvre de son congé de reclassement.
Si au terme de ce délai, ce document n'était pas signé par le salarié,
la société Canon France notifierait à celui-ci, par lettre recommandée
avec accusé de réception, le refus de son congé de reclassement.
(III) Diverses prestations offertes dans le cadre du congé de
reclassement
a) Bilan de compétences
A l'issue de l'entretien d'évaluation et d'orientation devant permettre
de définir un projet professionnel de reclassement, le salarié, s'il le souhaite,
pourra bénéficier d'un bilan de compétences.
Ce bilan aura pour objet de l'aider à déterminer et à approfondir son
projet professionnel de reclassement, de prévoir, en tant que de
besoin, les actions de formation nécessaires à la réalisation de ce
projet ainsi que celles lui permettant de faire valider les acquis de
son expérience.
b) Actions de formation et de validation des acquis
La Société Canon France s'engage à prendre en charge le coût des stages
de formation réalisés pendant le congé de reclassement, permettant de
déboucher sur un emploi identifié, dans les meilleures conditions, pour
le salarié et pour l'entreprise d'accueil.
Les actions de formation tiendront compte des aptitudes et des
compétences des personnes à reclasser ainsi que des caractéristiques des emplois
ciblés.
Les stages de formation devront être validés par la Mission emploi,
tant dans le contenu que dans la durée.
Tous les salariés pourront bénéficier du dispositif de la validation
des acquis de l'expérience, et cela en fonction des règles en vigueur dans ce
domaine.
Le contenu en sera défini avec l'intéressé et éventuellement avec le
nouvel employeur.
Dans la mesure du possible, ces actions seront engagées le plus en
amont du changement d'orientation.
Il pourra aussi s'agir d'actions de formation d'adaptation dans la
mesure où le reclassement pourrait nécessiter des actions de formation
permettant de donner au salarié les plus grandes chances de réussite dans sa nouvelle activité
professionnelle.
Il s'agira d'actions le plus souvent de courte durée et très
spécialisées dont le contenu sera défini avec l'intéressé et le nouvel
employeur.
A ce titre, la société Canon France financera ces formations dans le
cadre d'une enveloppe globale budgétaire individuelle de 5 000 euros HT.
Le règlement sera effectué par la société Canon France directement
auprès des organismes de formation selon les indications fournies par la mission
emploi.
Le choix et les formalités d'inscription relatifs à ces formations
devront s'effectuer au plus tard dans les 12 mois suivants la date de départ effectif du
salarié (dernier jour physique et travaillé dans l'entreprise).
c) Formation qualifiante
Pour les salariés qui décideraient d'engager un projet de reconversion
professionnelle ou de formation qualifiante, le budget serait porté de
5 000 euros HT à 15 000 euros HT.
Ce budget global comprend les frais pédagogiques de formation.
La formation qualifiante permet la reconversion ou l'obtention d'un
diplôme validé par l'Etat Français.
Cette formation devra être validée par la mission emploi et présentée
par cette dernière en commission de suivi ;
Pour que l'aide soit accordée, le salarié devra :
• Avoir fait pré-valider son besoin de formation par la Mission
Volontariat ou la Mission emploi, selon le cas ; • Justifier de son inscription à la formation.
Les coûts d'inscription seront pris en charge directement par Canon
France sur facture libellée au nom de la société ou l'institut de
formation.
Le choix et les formalités d'inscription devront s'effectuer au plus
tard dans les 12 mois suivants la date de départ effectif du salarié (dernier jour
physique et travaillé dans l'entreprise)
d) Aide à l'obtention du permis de conduire
Les salariés non titulaires du permis de conduire B (voiture) pourront
bénéficier d'une participation de la société en vue de son obtention, à
hauteur de 50 % des frais engagés, dans la limite de 1500 euros TTC.
La présente indemnisation fera l'objet d'un versement en deux fois, 50%
lors de l'inscription (facture détaillée justifiant le paiement) et 50%
lors de l'obtention du permis de conduire (photocopie du permis).
Cette aide est subordonnée à la production du justificatif de
l'inscription auprès d'une auto-école au plus tard dans le mois suivant
la prise de poste.
(IV) Rémunération
Pendant la partie du congé de reclassement correspondant à la durée
du préavis conventionnel de licenciement, le salarié percevra
l'intégralité de sa rémunération. A l'issue de cette période, et jusqu'au terme du congé de reclassement,
le salarié bénéficiera d'une allocation égale à 70% du salaire brut de
référence calculé sur la base des rémunérations (hors remboursement de
frais) des douze mois précédant la notification du licenciement sans
pouvoir être inférieure à 85% du SMIC.
Un bulletin de salaire précisant le montant et les modalités de calcul
de l'allocation sera remis en fin de mois à chaque salarié.
Cette allocation sera soumise aux cotisations sociales éventuellement
applicables à la date de paiement. A ce jour, elle est seulement
soumise à la CSG et de la CRDS.
(V) Protection sociale Pendant la durée du congé de reclassement, les salariés conservent
la qualité d'assuré social et bénéficient des prestations en nature et
en espèces y compris pour les accidents du travail survenus dans le
cadre des actions du congé de reclassement.
(VI) Congés payés et autres
Il est rappelé que la période de congé de reclassement excédant la
durée théorique du préavis n'est pas assimilée à du temps de travail
effectif, dès lors cette période (i) ne donne pas droit à congés payés,
ni à JRTT, congés ancienneté et autres congés conventionnels ou légaux
; (ii) doit donner lieu à restitution des matériels et équipements (par
exemple véhicules d'entreprise pour ceux des salariés qui en sont bénéficiaires).
(VII) Terme du congé de reclassement Durant le congé de reclassement, le salarié qui trouve un nouvel
emploi, ou crée sa propre entreprise, en informe dans les 48 heures la Société
par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en
main propre contre décharge précisant la date à laquelle prend effet
son embauche ou sa création d'entreprise.
Cette lettre doit être adressée à l'employeur avant l'embauche. La date
de présentation de cette lettre fixe la fin du congé de reclassement.
En tout état de cause, la rupture du contrat de travail interviendra,
au plus tard, à la fin du congé de reclassement.
Le salarié recevra un certificat de travail comprenant sa date d'entrée
dans l'entreprise et sa date de sortie qui correspond à celle de la
rupture du contrat de travail.
L'ancienneté et l'âge pris en compte pour le calcul de l'indemnité
conventionnelle (ou légale) de licenciement seront celles constatées à
la date de fin du préavis fixé par les Conventions Collectives de la
métallurgie. Il est rappelé que la période du congé de reclassement qui
excède le préavis n'est pas prise en compte pour le calcul de
l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Sauf motif légitime, les salariés qui ne suivront pas les actions de
formation et/ou de validation des acquis de l'expérience ou qui ne se
présenteront pas aux convocations de la Mission emploi, seront réputés
renoncer au bénéfice du congé de reclassement.
La procédure suivante sera mise en œuvre après avoir, lors d'un
entretien, sensibilisé l'intéressé aux risques encourus :
- mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception
d'effectuer les actions ou de répondre aux convocations ; - si le salarié ne donnait pas suite à cette mise en demeure dans le
délai fixé, il recevrait une notification de la fin du congé de reclassement par
lettre recommandée avec accusé de réception. Si le préavis n'était pas arrivé
à son terme, le contrat se poursuivrait jusqu'à l'échéance normale du
préavis.
(VIII) Cas d'interruption du congé
La salariée en état de grossesse sera autorisée à suspendre son congé
de reclassement lorsque celui-ci ne sera pas terminé au moment où elle
bénéficiera de son congé de maternité.
A l'expiration de son congé
maternité, elle bénéficiera à nouveau du congé de reclassement pour une
période correspondant à la durée totale du congé diminuée de la
fraction de ce congé utilisée avant le congé de maternité. Il en sera
de même pour le congé d'adoption et le congé de paternité et congé
d'accueil de l'enfant.
En cas de reclassement avant le terme du congé, le salarié devra
notifier à la Société par écrit, en précisant la date à laquelle
prendra effet son nouvel emploi.
Il perdra le bénéfice de l'allocation de congé de reclassement dès que
son nouveau contrat de travail prendra effet.
Il percevra par contre l'indemnité de reclassement rapide prévue
ci-après.
C. Indemnité de reclassement rapide et prime pour reclassement rapide
Les salariés qui retrouveront rapidement un emploi bénéficieront
d'une indemnité de reclassement rapide et d'une prime pour reclassement rapide aux
conditions suivantes :
1. indemnité de reclassement rapide
Le bénéfice de cette indemnité sera ouvert dès lors que le salarié
acceptera un reclassement externe sous forme d'une embauche en contrat
à durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée d'au moins 6 mois
(sur présentation du contrat de travail) et ce, avant la fin de son
congé de reclassement.
Il en sera de même pour les situations de création/reprise
d'entreprise.
Le versement sera également conditionné à la réalisation d'une période
de 6 mois d'activité dans le cadre du contrat signé, au sein de la
nouvelle entreprise. Si à la fin de cette période, le contrat n'est pas
renouvelé ou rompu, le salarié réintègrera la Mission emploi (mais pas
le congé de reclassement).
Le montant de cette indemnité équivaudra à la totalité de l'allocation
compensatrice nette restant due au titre de la période du congé de reclassement non
effectuée.
Le salarié devra en faire la demande par écrit au Responsable
Ressources Humaines dont il dépendait, sur justificatif de la
concrétisation d'une embauche, telle que précisée ci-dessus.
Cette indemnité n'est pas due :
• en cas de reclassement interne ;
• en cas de retraite taux plein ; • en cas de départ volontaire dans le cadre du dispositif Canon France
SAS de pré-retraite.
De plus, il est précisé que l'indemnité sera accordée sous réserve que
l'intéressé produise les justificatifs appropriés. Cette indemnité ne
sera accordée qu'une seule fois par salarié.
2. prime pour reclassement rapide
Le bénéfice de cette prime sera ouvert dès lors que le salarié sera
éligible au versement de l'indemnité de reclassement rapide
Le montant de cette prime sera déterminé comme suit :
Montant : totalité de l'allocation compensatrice mensuelle nette
restant due au titre de la période du congé de reclassement non
effectué (plafonnée à 1.500€ net mensuel par mois de congé de
reclassement non effectué) multiplié par le nombre de mois restant de
congé de reclassement.
Cette indemnité ne sera accordée qu'une seule fois par bénéficiaire.
D. Aide
à la création ou à la reprise d'activité
Certains salariés peuvent avoir pour projet professionnel, la
création de leur propre activité.
Dans cette démarche, ils seront aidés techniquement par la Mission
emploi au reclassement externe et percevront une aide financière de la
société Canon France SAS.
Cette aide viendra en complément des mesures auxquelles ils pourront
prétendre dans le cadre de la rupture de contrat de travail pour motif
économique.
L'aide technique apportée au salarié sera précédée d'un bilan
d'aptitude individuel pour valider le potentiel et les motivations
nécessaires à ce projet.
Puis, sera réalisée l'étude de viabilité du projet, portant sur :
• Son analyse économique et financière (étude de marché, montage
financier et juridique), • Sa (rédaction détaillée du projet),
• L'aide à la mise en place des premières démarches de création.
Le prestataire sélectionné pour l'aide au reclassement externe sera
chargé par la Société Canon de mobiliser les aides destinées à
accompagner le salarié dans sa démarche.
De plus, la Mission emploi sera chargée d'assurer le suivi du dossier
pendant une durée maximale d'un an.
A ce titre, la société Canon France s'engage à verser une aide de 10
000 euros bruts.
Pour bénéficier de cette aide, le salarié devra remplir les conditions
ci-dessous :
• Validation de son projet par la Mission emploi (en cas de décision
négative, la société Canon France prendra la décision finale après avis
consultatif de la Commission de suivi),
• Présentation d'un extrait Kbis prouvant son inscription au Registre
du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers ou auprès de
l'URSSAF en qualité de travailleur indépendant.
Sous les réserves indiquées ci-dessus, la somme sera versée au salarié
selon les conditions suivantes :
• 50% sur justification de l'inscription au registre du commerce ou au
répertoire des métiers, par présentation du K-bis correspondant, et
après validation du projet par la Mission emploi et/ou de la société
Canon France après avis de la Commission de suivi. • 50% six mois plus tard, sur présentation d'un second justificatif
établissant la réalité de l'activité de l'entreprise. Le deuxième
versement ne sera pas dû en cas de redressement ou liquidation
judiciaire ou en cas d'absence d'activité.
En outre, le salarié créant une entreprise pourra suivre une formation
spécifique auprès d'organismes compétents et habilités pour ce type de
formation. Cette formation a pour principaux objectifs de permettre au
créateur d'acquérir les connaissances de base sur la gestion et le pilotage d'entreprise, et de faciliter le dialogue avec ses futurs
partenaires. Ces actions de formation font l'objet de conventions de
formation dûment signées avec des organismes de formation agréés.
Si plusieurs salariés Canon France SAS décident de créer leur
entreprise en s'associant (un seul extrait Kbis) : ils bénéficieront
chacun de l'indemnité prévue ci-dessus.
Les cas particuliers seront examinés lors des réunions de la Commission
de suivi. Concernant le versement de l'indemnité de reclassement rapide, il est
renvoyé au
point C.
E.
Aide à la mobilité géographique (déménagement)
Canon France SAS accordera aux salariés dont le nouvel emploi est situé
à plus de 50 kilomètres de leur domicile une aide forfaitaire de 800
euros bruts pour compenser en partie les frais occasionnés.
Cette prime sera versée à l'expiration de la période d'essai.
Le salarié, qui dans le cadre de son reclassement externe, trouverait
un emploi à plus de 70 kms de son domicile, et nécessitant un
déménagement, bénéficiera de la prise en charge de celui-ci par la
société Canon France SAS.
Les frais liés au déménagement du mobilier et au transfert des
personnes seront pris en charge par Canon France SAS à 100% sur la base
de la procédure en vigueur au sein de Canon France.
Cette aide sera applicable, une seule fois, pendant une durée de 12
mois à compter de la notification du licenciement.
F.
Remboursement des frais de recherche d'emploi
La société Canon France, via la Mission emploi, prendra en charge,
dans les conditions prévues au sein de la structure d'aide au
reclassement et sur la base des règles de défraiement en vigueur au
sein de Canon France, et pour sa durée de fonctionnement (cf. § 2.2.),
les frais de recherche d'emploi).
G. Aide au
collaborateur et perte de salaire
Dans le cas où le collaborateur signe un contrat de travail avec un
nouvel employeur, une aide spécifique lui serait apportée dans les
conditions suivantes, si sa nouvelle rémunération annuelle brute devait
être inférieure à sa rémunération annuelle brute chez Canon France
Calcul du différentiel entre le salaire brut moyen perçu au cours des
12 derniers mois précédant la rupture du contrat de travail et le
salaire brut du nouvel emploi :
-100 % du différentiel les six premiers mois
- 50 % du différentiel les six mois suivants
Sous réserve pour le salarié d'adresser chaque mois une copie de son
bulletin de paie.
111.3. DISPOSITIONS D'ORDRE GENERAL RELATIVES AU LICENCIEMENT
A.
Indemnité de licenciement pour motif économique
A l'occasion de la rupture pour motif économique de son contrat de
travail, le salarié percevra à l'expiration du préavis, le montant de
l'indemnité conventionnelle (ICL) prévue par la Convention Collective
pour les Ingénieurs et Cadres (qu'il soit lui-même Mensuel ou Ingénieur
et Cadre), ou bien celle prévue par le Code du Travail si celle-ci est
plus favorable. (le tableau suivant rappelle les règles de calcul de
l'indemnité de licenciement)
Le décret n° 2008-715 du 18 juillet 2008 fixe le montant de cette
indemnité : elle ne peut être inférieure à 1/5 de mois de salaire par
année d'ancienneté, auquel s'ajoutent 2/1 5 de mois par année au-delà
de 10 ans d'ancienneté.
La comparaison entre les 2 modalités de calcul (Indemnité
conventionnelle et Indemnité légale) sera systématiquement opérée, et
la solution la plus favorable sera retenue.
ANCIENNETE
(en années
entières) (**) |
AGE |
Moins de 50 ans |
De 50 ans à 55 ans |
de 55 ans à 60 ans |
60 ans |
61 ans |
62 ans |
63 ans |
64 ans
et plus |
1 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,2 |
0,19 (*) |
0,18 (*) |
0,18 (*) |
0,12 (-) |
2 |
0,4 |
0,4 |
2 |
0,4 |
0,38 (*) |
0,38 (*) |
0,32 (*) |
0,24 (*) |
3 |
0,6 |
0,6 |
2 |
0,6 |
0,57 (*) |
0,54 (*) |
0,46 (*) |
0,36 (*) |
4 |
0,8 |
0,8 |
2 |
0,8 |
0,76 (*) |
0,72 (*) |
0,64 (*) |
0,48 (*) |
5 |
1 |
3 |
6 |
1 |
0,95 (*) |
0,90 (*) |
0,80 (*) |
0,60 (*) |
6 |
1,2 |
3 |
6 |
1,2 |
1,14 (*) |
1,08 (*) |
0,96 (*) |
0,72 (*) |
7 |
1,4 |
3 |
6 |
1,4 |
1,33 (*) |
1,26 (*) |
1,12 (*) |
0,84 (*) |
8 |
2 |
3 |
6 |
2 |
1,9 |
1,8 |
1,6 |
1,2 (*) |
9 |
2,6 |
3,12 |
6 |
2,6 |
2,47 |
2,34 |
2,08 |
1,66 (*) |
10 |
3,2 |
3,84 |
6 |
3,2 |
3,04 |
2,88 |
2,56 |
1,92 (*) |
11 |
3,8 |
4,56 |
6 |
3,8 |
3,61 |
3,42 |
3,04 |
2,28 (*) |
12 |
4,4 |
5,28 |
6 |
4,4 |
4,18 |
3,96 |
3,52 |
2,64 (*) |
13 |
5 |
6 |
6,5 |
5 |
4,75 |
4,5 |
4 |
3 |
14 |
5,6 |
6,72 |
7,28 |
5,6 |
5,32 |
5,04 |
4,48 |
3,36 |
15 |
6,2 |
7,44 |
8,06 |
6,2 |
5,89 |
5,58 |
4,96 |
3,72 |
16 |
6,8 |
8,16 |
8,84 |
6,8 |
6,46 |
6,12 |
5,44 |
4,08 |
17 |
7,4 |
8,88 |
9,62 |
7,4 |
7,03 |
6,66 |
5,92 |
4,44 |
18 |
8 |
9,6 |
10,4 |
8 |
7,6 |
7,2 |
6,4 |
4,8 |
19 |
8,6 |
10,32 |
11,18 |
8,6 |
8,17 |
7,74 |
6,88 |
5,16 |
20 |
9,2 |
11,04 |
11,96 |
9,2 |
8,74 |
8,28 |
7,36 |
5,52 |
21 |
9,8 |
11,76 |
12,74 |
9,8 |
9,31 |
8,82 |
7,84 |
5,88 |
22 |
10,4 |
12,48 |
13,52 |
10,4 |
9,88 |
9,36 |
8,32 |
6,24 |
23 |
11 |
13,2 |
14,3 |
11 |
10,45 |
9,9 |
8,8 |
6,6 |
24 |
11,6 |
13,92 |
15,08 |
11,6 |
11,02 |
10,44 |
9,28 |
5,96 |
25 |
12,2 |
14,64 |
15,86 |
12,2 |
11,59 |
10,96 |
9,76 |
7,32 |
26 |
12,8 |
15,36 |
15,64 |
12,8 |
12,16 |
10,52 |
10,24 |
7,68 |
27 |
13,4 |
16,08 |
17,42 |
13,4 |
12,73 |
12,06 |
10,72 |
8,04 |
28 |
14 |
16,8 |
18 |
14 |
13,3 |
12,6 |
11,2 |
8,4 |
29 |
14,6 |
17,52 |
18 |
14,6 |
13,87 |
13,14 |
11,68 |
8,76 |
30 |
15,2 |
18 |
18 |
15,2 |
14,44 |
13,68 |
12,16 |
9,12 |
31 |
15,8 |
18 |
18 |
15,8 |
15,01 |
14,22 |
12,64 |
9,48 |
32 |
16,4 |
18 |
18 |
16,4 |
15,58 |
14,76 |
13,12 |
9,84 |
33 |
17 |
18 |
18 |
17 |
16,15 |
15,3 |
13,6 |
10,2 |
34 |
17,5 |
18 |
18 |
17,6 |
16,72 |
15,84 |
14,08 |
10,56 |
35 et plus |
18 |
18 |
18 |
18 |
17,01 |
16,2 |
14,4 |
10,8 |
Tableau de référence servant au calcul de l'Indemnité de Licenciement
pour motif économique pour tout collaborateur (Mensuel ou Ingénieur ou
Cadre)
(*) L'indemnité légale (C. Trav. Art L 1234-8 et R 1234-2) est plus
favorable.
(**) En cas de licenciement en cours d'année, il convient d'ajouter le
prorata correspondant à la période écoulée
B. Indemnité de
licenciement supra-légale
Une indemnité dite « Supra légale », en ce qu'elle vient s'ajouter à
l'Indemnité de
Licenciement pour motif économique décrite au A ci-dessus, sera versée
au collaborateur au
moment de la rupture de son contrat pour motif économique.
Le tableau
ci-dessous indique
les calculs de cette indemnité supra légale.
ANCIENNETÉ |
TOUT COLLABORATEUR
(sans distinction de catégories socioprofessionnelle) |
< à 8 ans |
Indemnité de Licenciement supra légale
= 1 mois d'indemnité complémentaire de départ |
de 9 à
20 ans |
Indemnité de licenciement supra légale
= 3 mois d'indemnité complémentaire de départ |
de 21 à
34 ans |
Indemnité de licenciement supra légale
= 5 mois d'indemnité complémentaire de départ |
> ou = 35 ans |
Indemnité de licenciement supra légale
= 6 mois d'indemnité complémentaire de départ |
L'assiette retenue pour la détermination de cette indemnité est
identique à celle du titre
III 3 A
du présent accord.
C. Montant plancher de l'indemnité de licenciement pour motif économique
et de l'indemnité de licenciement supra-légale.
En toutes hypothèses le montant plancher de la somme des indemnités
calculées selon les
dispositions prévues aux articles A et B ne pourra être inférieur à 6
mois de salaire.
L'assiette retenue pour la détermination de ce plancher est identique à
celle du
titre III 3 A
du présent accord.
D. Couverture frais de santé et prévoyance Garanties complémentaires de
frais de santé et de prévoyance.
Durant toute la période de préavis ainsi que celle du congé de
reclassement, le salarié continue à être couvert selon les conditions
applicables aux salariés actifs au niveau du Groupe.
A
l'expiration de ces délais, le salarié a la possibilité de conserver le
bénéfice de la couverture frais de santé et prévoyance dans le respect
des dispositions légales en vigueur à la date de rupture du contrat de
travail
E. Dispense de préavis
Afin de faciliter leur reclassement et de disposer d'une disponibilité
complète vis-à-vis de la Mission emploi, les salariés qui n'adhéreront
pas au congé de reclassement, seront dispensés d'effectuer leurs préavis
conventionnel.
F. Clause de non concurrence
Les salariés concernés par le PSE et dont le contrat de travail
comporterait une clause de non concurrence en seraient dispensés. Cette
levée de la clause de non-concurrence sera confirmée dans la lettre de
licenciement ou dans la convention de rupture pour les salariés
volontaires au départ et ne donnera donc lieu à aucune contrepartie
financière.
G.
Portabilité du droit individuel à la formation (DIF)
Le salarié dont la rupture du contrat de travail
ouvre droit à indemnisation au titre du chômage bénéficie de la
portabilité de son droit individuel à la formation (DIF).
H. Priorité de réembauchage
Les salariés licenciés pour motif économique bénéficient d'une priorité
de réembauchage dans l'entreprise d'origine durant un délai d'un an à
compter de la date de la rupture de leur contrat, s'ils manifestent le
désir d'user de cette priorité dans un délai de 12 mois à partir de
cette date.
111.4. COMMISSION DE
SUIVI DU PSE
Une Commission de suivi sera mise en place pour garantir l'application
du Plan de Sauvegarde de l'Emploi, au travers du suivi des reclassements
internes et externes.
Cette Commission fonctionnera donc jusqu'à l'échéance du fonctionnement
de la Mission
Emploi.
Attributions de la commission :
La commission a pour objet de suivre la bonne application du Plan et le
fonctionnement de la mission emploi.
A ce titre la commission peut notamment :
- participer à l'analyse des demandes de départ volontaire ;
- faciliter la mise en adéquation entre postes supprimés et postes
libérés
- présenter un bilan de l'activité et des résultats de la mission emploi
;
- Préconiser des décisions d'ordre spécifique :
-
Préconiser des formations d'adaptation aux postes dans le cadre des
reclassements internes en s'appuyant notamment sur les principes des
filières métiers issus de travaux réalisées dans le cadre de l'accord de
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences,
- Proposer pour les salariés en situation de licenciement qui n'aurait
pas, à l'issue du congé de reclassement et ce malgré leurs démarches
actives de recherche d'un emploi (démarches attestées par la mission
emploi) une prolongation de l'accompagnement de la mission emploi sans
que cette prolongation ne puisse excéder 24 mois (durée initiale plus
durée prolongée),
- Proposer sur la base d'un dossier validé par la mission emploi le
financement d'une action de formation et de validation des acquis telle
que prévue à l'article
III.2.B.b.
- Proposer sur la base d'un dossier validé par la mission emploi le
financement d'une formation qualifiante telle que prévue à l'article
III.2.B.c.
- Proposer sur la base d'un dossier validé par la mission emploi la
mutualisation des actions de formation précitées ainsi que de leurs
financements.
Composition de la commission
Cette Commission sera composée au maximum de 12 membres représentants :
- la Direction (2 membres),
-les Organisations Syndicales (1 membre par organisation syndicale
signataire du présent accord),
- les représentants désignés par les membres de la CE parmi les membres
élus au sein de ce dernier (3 membres). Chacun de ces membres aura été
élus au titre d'une liste syndicale distincte,
- Des représentants désignés parmi les membres du CE afin de permettre
une représentation des différentes régions selon les modalités suivantes
:
Sites CANON |
Nombre de membres |
Canon Courbevoie |
2 membres |
Canon Montévrain |
1 membre |
Région Ile de France |
1 membre |
Région Sud-ouest (Toulouse / Bordeaux) |
1 membre |
Région Centre (Tours / Orléans) |
1 membre |
Région Ouest (Nantes / Rennes) |
1 membre |
Région Nord (Lille / Strasbourg / Dijon) |
1 membre |
Région Rhône Alpes (Lyon / Grenoble / Annecy) |
1 membre |
Région Sud (Aix en Provence / Nice / Montpellier) |
1 membre |
-
la DIRECCTE (1 membre),
- la Mission emploi (2 membres),
- le représentant du CHSCT désigné parmi la délégation du personnel au
CHSCT par les membres désignés du CHSCT (1 membre).
- D'autres représentants de la Mission emploi y seront régulièrement
invités,
- Le Pôle Emploi : 1 membre
Moyens accordés aux représentants du personnel désignés pour siéger à la
Commission de
suivi :
Le temps passé en commission de suivi par les membres titulaires de
mandats électifs ou désignatifs de représentant du personnel ne
s'imputera pas sur les crédits d'heures alloués au titre de ces mandats.
Le crédit d'heures mensuel des membres de la Commission de suivi du PSE
sera majoré de 20 h par mois afin de suivre le déroulement du PSE.
Les éventuels frais de déplacement des membres de la Commission engagés
seront remboursés selon le barème en vigueur au sein de canon France
S.A.S.
Fréquences des réunions de la commission de suivi :
La fréquence des réunions sera de 2 par mois les 6 premiers mois
d'application du présent accord puis de 1 par mois.
Des réunions exceptionnelles pourront être organisées sur des sujets
ponctuels.
Les réunions seront organisées par la Direction qui gèrera
les invitations et les comptes rendus.
Compte rendu de la commission, lien avec le comité d'entreprise et
l'autorité administrative
Un compte rendu sera établi à l'issue de chacune de réunion de la
commission
Ce compte rendu établi à l'initiative de la direction sera communiqué au
Comité d'entreprise conformément aux termes de l'article L.1233.63
modifié du code du Travail
Le comité d'entreprise sera appelé, dans le cadre de ses réunions
ordinaires, à rendre un avis sur les mesures du plan de reclassement
Les avis du comité d'entreprises sont transmis à l'autorité
administrative.
IV. MODALITES, CALENDRIER DE CONSULTATION DES IRP COMPETENTES ET
DECISION DE L'AUTORITE ADMINISTRATIVE
-
Consultation des IRP compétentes
Etapes |
CE |
CHSCT |
Observations |
Envoi de la convocation
à la 1" réunion d'information consultation |
4" juillet 2013
Note économique CE
et Accord PSE |
5 juillet 2013
Note CHSCT
et Plan d'adaptation |
|
1ere réunion
extraordinaire |
10, 11, 12 et 25 juillet 2013
Confirmation de la désignation
de l'expert le 25
juillet 2013 |
17 juillet 2013
Désignation de l'expert le 17 juillet 2013 |
L'expert unique
commun aux CE et CHSCT |
2ème réunion
extraordinaire |
09 septembre 2013
Réponses de la direction
aux questions posées
suite à la 1ere réunion. |
24 septembre, 2013 |
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Envoi de la convocation
à la réunion 3 jours avant |
4 novembre au plus tard
16 décembre 2013 au plus tard |
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3ème réunion extraordinaire |
08 novembre 2013
Présentation du 1" rapport portant sur le projet
d'accord relatif au PSE |
18 décembre 2013
Avis du CHSCT
Suivi de la
transmission
de son avis au CE |
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Envoi de la convocation
à la réunion 3 jours avant |
9 décembre 2013 au plus tard |
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4ème réunion
extraordinaire |
13 décembre 2013
Information
et consultation relative au projet de réorganisation de la société
Canon France
Présentation du rapport de l'expert
Réponses de la Direction aux propositions alternatives
Information et Consultation sur le projet d'accord relatif au PSE et
autres mesures accompagnant le projet de réorganisation de Canon
France
Demande d'avis sur le projet de PSE |
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Avis rendu sur le projet d'accord relatif au PSE
et autres mesures
accompagnant le projet de réorganisation de Canon France |
Ouverture du délai de signature de l'accord relatif au PSE et autres
mesures accompagnant le projet de réorganisation de Canon France |
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A compter du mardi 17 décembre |
Envoi de la convocation à la réunion 3 jours avant |
23 décembre 2013
Avis du CE sur le projet de réorganisation |
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-
Décision de l'autorité administrative
Etapes
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Délais |
La Direction envoie le
dossier du projet de
licenciement économique
collectif à la DIRECCTE |
24 décembre 2013 |
Décision de la DIRECCTE
|
Délai de 15 jours
maximum
soit le 09 janvier 2014. |
Sous réserve de la
validation par la DIRECCTE,
mise en œuvre du projet
de réorganisation,
ouverture de la période
de volontariat |
A compter du 10 janvier |
V.
CALENDRIER DES LICENCIEMENTS
Sous réserve de la validation du présent accord par la DIRECCTE, les
licenciements ne pouvant pas être évités seront notifiés à partir du l'
trimestre de 2014 et après la mise en œuvre des mesures de départs
volontaires. Ils s'échelonneront selon le calendrier qui dépendra des
mesures du PSE choisies par les salariés concernés, et du cadencement de
la mise en place du projet de nouvelle organisation.
VI. REACTIVATION DU BASSIN
D'EMPLOI
Conformément aux dispositions des articles L. 1233-84 et D.1233-37 et suivant du Code du travail, Canon France s'engage à participer autant
que de besoin aux éventuelles mesures nécessaires à la revitalisation
des bassins d'emplois impactés.
Dans ce cadre, Canon France s'engage à prendre contact avec le
représentant de l'État afin d'examiner les conditions et modalités
éventuelles, dans le cadre des dispositions légales et réglementaires,
de signature d'une convention visant à déterminer la nature et les
modalités de financement et de mise en œuvre d'actions.
Accord relatif au Plan de Sauvegarde de l'Emploi (P.S.E.) et aux autres
mesures accompagnant le projet de réorganisation de la société Canon
France S.A.S. - le 17/12/2013 Page 52 sur 55
VII.
DISPOSITIONS FINALES
Entrée en vigueur et durée du présent accord et de ses annexes
Le présent accord et ses annexes forment un ensemble indissociable
Le présent accord est signé, après avis du Comité d'Entreprise rendu le
13 décembre 2013.
Il entrera en vigueur après validation par la DIRECCTE.
Si la DIRECCTEdevait exiger une modification du présent accord, les
parties s'engagent à se réunir pour signer un avenant dans un délai de
15 jours à compter de la décision de la DIRECCTE.
Révision
Chaque partie signataire ou adhérente au présent accord peut en demander
la révision par lettre recommandée avec accusé de réception adressée à
chaque signataire, sous réserve du respect d'un préavis de trois mois.
Validité de l'accord
Le présent accord est conforme aux dispositions légales en vigueur au
jour de sa signature.
Sa validité est régie par les dispositions légales et notamment les
articles L.2232-6, L.2232-12 et suivants du Code du Travail.
Cet accord se substitue à tous les usages et accords ayant le même
objet.
Une modification des dispositions légales ou des accords nationaux ou
des conventions collectives applicables concernant un ou plusieurs
points du présent accord pourra donner lieu à une révision de cet accord
à la demande de l'une ou l'autre des parties.
Si une disposition du présent accord s'avérait contraire aux
dispositions légales, elle sera réputée non écrite et ne remettra pas en
cause la validité du présent accord.
Publicité et dépôt
Le présent accord sera notifié aux organisations syndicales
représentatives conformément aux dispositions des articles L.2231-5 et
suivants du Code du travail.
Un exemplaire du présent accord sera communiqué aux délégués syndicaux,
au Comité d'Entreprise et aux délégués du personnel.
Il sera tenu à la disposition du personnel et un avis sur les modalités
de sa consultation sera affiché sur les panneaux prévus à cet effet.
Le dépôt de l'accord sera opéré en deux exemplaires dont une version sur
support papier signée des parties et une version sur support
électronique et se fera conformément aux dispositions du Code du Travail
et notamment les articles L.2231-6 et suivants et D.2231-2 et suivants.
Fait à Courbevoie, le 17 décembre 2013 (en sept exemplaires).
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