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Courbevoie le 05 décembre 2005
Service technique en danger… Allons-nous
laisser partir
L’information est tombée lors de la réunion du CCE du 29 novembre. Face à l’insistance des membres, M. Chrétien a fini par avouer que la sous-traitance de la maintenance technique pourrait être étendue au segment 2, dès 2006 à savoir la gamme des copieurs qui vont de 20 à 39 copies minutes, dès l’instant où les produits présentent la même technologie. Or, fort est de constater que les produits récemment installés présentent la même technologie, que se soit sur le segment 1 ou 2, ce qui constitue la part la plus importante du parc machine. Au-delà des discours qui se voudraient rassurants, le mensonge est toujours de mise chez Canon pour faire passer les dossiers. Au mois de janvier 2005, la direction justifiait la sous-traitance du segment 1 (1 à 19 copies minutes) pour répondre à un surcroît d’activité ponctuel et à sa volonté de ne pas augmenter les effectifs techniques. C’est ainsi que durant toute l’année 2005, nous avons vu se généraliser, au niveau national, la sous-traitance technique au profit du groupe F.M.A. Malgré quelques embauches en " trompe l’œil ", n’oublions pas que l’objectif de la direction de Canon Europe est de réduire les effectifs techniques et c’est certainement pour cette raison aussi que nous avons vu partir un certain nombre de nos collègues en préretraite en 2005, qui n’ont pas été remplacés. D’ailleurs, la direction ne répond pas sur les mesures qu’elle envisage de prendre face au vieillissement de la population technique. Aujourd’hui l’orientation de sous-traiter l’activité technique répond avant tout à la volonté d’alléger les structures, il faut savoir qu’elle n’amène aucune économie ou qualité de service supplémentaire, bien au contraire. L’entreprise, en tant que numéro 1 sur le marché, n’est confrontée à aucune difficulté pouvant justifier de voir brader nos emplois, en contre partie des efforts fournis par le personnel pour que Canon devienne leader. La direction, consciente de la capacité de réaction des techniciens, procède de manière sournoise, comme elle l’a fait pour la sous-traitance des installations copieurs, c'est-à-dire par étapes, gamme de produits par gamme de produits et au fil des opportunités… Si on ne veut pas voir filer notre travail à l’extérieur, qui justifierait demain la suppression de nos emplois, il est urgent de réagir maintenant pour stopper le processus engagé. Pour la CGT, nous ne pouvons accorder aucune confiance à la Direction Générale du fait qu’elle est tenue par des critères de gestion qui ne laissent aucune place au social. De même, la mise en place d’Oracle à compter de 2006 / 2007 aura des conséquences inévitables sur la population administrative vu que l’objectif est d’optimiser l’activité. Dans le cas présent, chaque salarié à sa part de responsabilité et sur un tel dossier il n’est pas envisageable de " sous-traiter " son action et son implication. Nous invitons les techniciens à contacter leurs élus afin d’envisager les actions à mener pour le maintien de nos emplois.
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