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Le lien CGT Canon N°36 |
Le
19 décembre 2018 Nous sommes tous concernés par le
pouvoir d’achat chez Canon. La baisse des cotisations « mutuelle des
cadres » ne compensera pas la fin du moratoire sur la politique véhicule
de fonction qui se fera sentir dès le mois de janvier 2019. Ces augmentations
viendront impacter le pouvoir d’achat quotidien des cadres sans aucune
compensation. Pour les TSC DS, compte-tenu des
dysfonctionnements réguliers de SIEBEL et FIELD SERVICE, nous demandons que
la prime du PRV technique soit payée à 100%. Les autres
salariés sont tout aussi méritants et ils ont tous fait d’énormes efforts en
2018 pour maintenir à flot Canon France malgré le déménagement du Siège et le
climat social et économique très difficile, ils doivent tous être récompensés.
Vu que la Direction va économiser
environ 260.000€ par an sur la cotisation patronale de la mutuelle des
cadres, elle peut financer cette mesure sociale sans trop de
douleur et sans risquer un mouvement d’humeur des salariés.
Si Canon se dit à la pointe de la
technologie, l'entreprise
a encore des progrès a faire d'un point de vue social vu qu'il lui faut d'abord l’avis de la FICIME (Fédération des Entreprises Internationales
de la Mécanique et de l'Electronique) pour pouvoir prendre une décision. Quand ce n’est pas Canon Europe qui décide, c’est donc la FICIME
et / ou la concurrence qui le fait à sa place.
Il n’y a donc aucun pilote aux
commandes, pas même l'ombre d'un petit capitaine pour prendre une responsabilité d'une telle ampleur. Ne nous leurrons pas, il est fort probable que les patrons s’entendront entre eux au détriment des salariés et trouveront de bonnes excuses pour ne pas verser la Prime Macron.
Il faudra peut-être finir par mettre le gilet rouge
si nous voulons décrocher la Prime Macron. Comme à l’accoutumée, le patronat
s’arc-boute sur son tas d'or et sort ses ergots dès qu’il faut sortir « un pognon de
dingue ».
L’altruisme et la répartition des richesses sont des mots vulgaires et inconnus du patronat qui préfère l’agilité pour échapper à l’impôt et la flexibilité des effectifs pour rémunérer grassement les actionnaires. Pour les courses de Noël, vous irez
chez LiDL. SIEBEL
ras le bol, La
Direction doit rapidement réfléchir et intervenir auprès du Siège Européen de
Canon sur le cas SIEBEL. Il ne se passe plus une semaine sans que cette
application dysfonctionne et mette le bazar dans le service technique. Plus
nos technocrates de Londres y touchent, plus il y a de bugs, de dysfonctionnements voire de sabotage : il est temps de les débrancher.
La
CGT va laisser passer les fêtes et donne 15 jours à la Direction de Canon
France pour trouver une solution. Les techniciens sont chauds bouillants et
nous ne pourrons retenir cette colère trop longtemps. Si rien n’est fait, chacun
prendra ses responsabilités et en assumera les conséquences, à commencer par la Direction.
La Cour d’appel de
Versailles
Le 4 avril 2018, le TGI en référé a
débouté la Direction de toutes ses demandes et a estimé qu’elle n'avait aucun droit d'ingérence dans la gestion du CE. La Direction a fait appel de cette décision
en maintenant toutes ses demandes mais la Cour d’appel de Versailles, le 13
décembre 2018, a confirmé le jugement du TGI de Nanterre.
Le Juge a réaffirmé que la Direction
avait bien reçu les pièces comptables du CE et que son droit d'accès aux
comptes n'avait pas été entravé. Le Tribunal a aussi relevé que la Direction
n'avait pas osé faire référence à des prétendues irrégularités de gestion
devant la cour et que les demandes de Mme Ferretti excédaient largement ses
droits en tant que Présidente du CE. Messieurs Bertrand SIFFRE ex-secrétaire
du CE et Mohamed OUANICHE ex-trésorier du CE ont donc été blanchis de toutes
les accusations injustement portées contre eux par la Direction de Canon
France. La Cour d’appel de
Versailles a confirmé le jugement du TGI en première instance,
a débouté la
Direction de toutes ses demandes et l'a condamné à verser à Messieurs
Bertrand SIFFRE et Mohamed OUANICHE 1500 € à chacun. Toute
l’équipe de la CGT Canon |
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