Janvier 2019

cgt Canon infos 

 

    restez informés… consultez notre site cgtcanon.com

 

 

 

 

Pourquoi tant de haine ?

En ce début d’année, la Direction s’est efforcée de saper par tous les moyens la petite fête que le CE organise traditionnellement au Siège de l’entreprise pour remonter un peu le moral des salariés.

 

La Direction a commencé par refuser toutes les demandes faites par le CSE pour programmer le traditionnel repas de fin d’année sur ORA. La DRH s’est opposée obstinément à toutes les propositions alternatives avancées par vos élus pour contourner les refus dogmatiques de nos dirigeants.

 

Vos élus ayant finalement trouvé un accord avec le prestataire du Restaurant Inter Entreprise pour organiser un « After-Work », la Direction s’est employée à entraver toute communication du CSE pour que les salariés du Siège ne soient pas informés de cet évènement. La directrice des affaires sociales est même allée jusqu’à enlever les affiches d’information qui avaient été posées dans les locaux du RIE, avec l’accord du gérant. La mesquinerie n’a plus de limite !

 

Pourtant la DRS, en tant que présidente du CSE, aurait dû être "moteur" dans le déroulement de cet évènement très attendu qui vise à réunir l'ensemble des collaborateurs autour d'un moment agréable et bon enfant. Les entraves mises par la DRH pour empêcher l'organisation du pot de fin d'année fausse assurément l'image de convivialité que tente de véhiculer M. Chapuis depuis l’aménagement sur ORA.

 

Il semble que la nouvelle politique sociale de Canon France consiste principalement à écœurer les salariés pour qu’ils quittent l’entreprise sans attendre le prochain plan social.

 

 Convivialité ?

 

 

Attention, un PSE peut en cacher un autre

Les effectifs de Canon France fondent comme neige au soleil :

1730 salariés fin 2013,

1590 en 2014,

1490 en 2015,

1430 en 2016,

1350 en 2017,

1250 en 2018...

 

M. Chapuis s’était engagé, malgré les demandes pressantes de Canon Europe, à ne pas faire de PSE et il a tenu parole. Il a même doublement tenu parole car il est arrivé, dans le même temps, à diminuer l’effectif Canon France, au-delà de ce que lui demandait l’Europe, et à réaliser ce tour de passe-passe sans faire de licenciement collectif !

 

Mais tout cela ne suffit pas ; malgré les licenciements, les démissions de salariés désenchantés, les départs non remplacés, les contrats non renouvelés et les fins de missions l’effectif ne diminue pas assez vite.

 

M. Chapuis a donc décidé de passer par un PSE (sous la forme d’un Plan de Départs Volontaires) pour augmenter la cadence des fermetures de postes. Tant mieux pour ceux qui en profitent mais la situation des salariés qui restent devient insupportable.

 

L’agressivité, le stress, les malaises au travail , les accidents de trajet, les problèmes de santé et les accidents graves se multiplient. L’entreprise ne pourra pas continuer à tirer sur la corde indéfiniment sans que ça ne casse.

 

Pour ajouter encore au désenchantement général, une réorganisation globale a été annoncée par l’Europe en septembre dernier alors que la fusion entre Canon et Océ s'est avérée très douloureuse pour de nombreux collaborateurs. Les transferts de postes de Montévrain à Courbevoie ont entraîné des contraintes de trajets considérables, la désorganisation subie pendant des mois, voire des années, a été désastreuse pour le suivi de nos clients et dramatique pour notre résultat. La disparition de certains postes de travail a intensifié la charge mentale de nombre d’entre nous. La multiplication des procédures visant à noyer le collaborateur sous des tâches multiples et complexes, a fini de saper le moral et l’enthousiasme des "Canoniens".

 

A ce jour, comme pour amplifier le malaise ambiant et l'incertitude générale, la direction tarde étrangement à communiquer les détails de cette nouvelle organisation. Cette stratégie plombe encore davantage l'ambiance générale et crée un climat particulièrement anxiogène.

 

La direction n’en finit pas de cultiver l'art de faire et de défaire.

 

La flexibilité à ses limites et vos élus CGT disent :

 

STOP 

 

 

 

La Prime MACRON

Bien que la Direction soit généralement très pressée de faire de grandes déclarations et des annonces ronflantes à tout le personnel, c’est un silence assourdissant qui a suivi l’appel à la générosité lancée par le Président de la république le 10 décembre.

 

Là ou de grandes sociétés comme Total, Carrefour ou Michelin ont répondu immédiatement en accordant cette prime, exonérée d’impôts et de charges, à son personnel, Canon n’en finit pas de se demander comment faire pour ne pas suivre les recommandations du chef de l’état.

 

Vos élus CGT ont immédiatement saisi cette opportunité en demandant à la direction d’accorder une prime de 1 000 euros à tous les salariés. Force est de constater que cette requête a dû laisser la direction sans voix.

 

Les entreprises ayant jusqu’au 31 janvier 2019 pour attribuer la prime Macron de façon unilatérale, vos élu ont demandé à la direction de se positionner rapidement. La DRH a préféré jouer la montre pour laisser passer le délai et engager un processus de négociation.

 

Pourquoi vouloir négocier ? 

La direction manquerait-elle de courage envers le personnel ?

La question n’était-elle pas suffisamment claire ?

OUI ou NON accorderez-vous la prime de 1000€ au personnel Canon ?

 

Le faux-fuyant adopté par la Direction n’est qu’une stratégie visant à faire peser sur vos élus le résultat des négociations et lui éviter ainsi d’assumer ses décisions.

 

   

Négociations sur les salaires

La Négociation Annuelle Obligatoire va s’ouvrir chez Canon très prochainement. En théorie, les NAO doivent être un moment de négociation de thèmes bien précis et encadrés par la loi :

Salaires, durée et organisation du travail, égalité hommes/femmes ; il est également obligatoire de parler du droit à la déconnexion même si ce n’est pas toujours le cas.

 

En bref, les NAO, moment clé de l’année, sont surtout utilisées chez Canon pour échanger sur les augmentations collectives et éventuellement négocier de nouveaux avantages.

 

 

Siebel /ORS

Pour donner suite à un mouvement d’humeur lancé par un élu CGT sur sa messagerie professionnelle, mouvement relayé par de nombreux techniciens de toute la France, M Bouisson a finalement revu le paramétrage de l’outil Siebel/ORS.

 

Les secteurs géographiques deviennent prioritaires au détriment des temps de réponse ce qui devrait limiter les temps de trajets et éviter que les tech ne se croisent sur la route, chacun se rendant sur le secteur de l'autre…

 

Nous savons aujourd'hui que tous les pays d'Europe sont confrontés aux mêmes problèmes et que chacun s'adapte à sa façon. Les anglais appellent la planif pour faire modifier leur intervention, les allemands bénéficient du choix de deux interventions chaque matin, etc.

 

La France semble adopter un fonctionnement, qui se rapproche de celui de l'Espagne ou le pays a été divisé en tout petits secteurs (3 tech maximum) ce qui leur permet de retrouver une certaine proximité avec leurs clients et qui leur évite de passer leurs journées sur la route.

 

Nous attendons de voir les effets des dernières mesures pour nous forger une opinion sur ce nouveau paramétrage.  

 

 

Qualité de vie au travail

L’enquête sur la qualité de vie au travail, lancée par la Direction en avril 2017 n’a toujours rien donné (à peine 19 salariés interrogés sur le sujet), votre syndicat CGT a décidé de lancer une enquête nationale sur la QVT pour tenter d’avancer un peu.

 

L'enjeu est de taille car le « mal-travail » a de très fortes conséquences sociales mais il a aussi un impact négatif sur l'économie de l’entreprise et donc son avenir.

 

Vos élus CGT considèrent que la Qualité de vie au travail englobe l’ambiance, l’ergonomie, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, le degré d’implication et de responsabilisation, l’équité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation des acquis professionnels et personnels par une formation qualifiante et une évolution de carrière.