Avril 2019

cgt Canon infos 

 

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Pour une meilleure Qualité de Vie au Travail

Le 26 mars dernier, la direction a ouvert les négociations en vue de conclure un accord sur le thème de la QVT (Qualité de Vie au Travail).

Parmi les thèmes de négociation, on retrouve :

·         l’articulation entre la vie professionnelle et la vie privée

·         le droit d’expression individuel et collectif des collaborateurs

·         le bienveillance dans les relations de travail

·         l’instauration de bonnes pratiques de réunion

·         le droit à la déconnexion

 

Vos élus CGT ont demandé à la direction de se positionner sur un budget à allouer afin d’améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs  et avancer sur l’aménagement du poste de travail, la valorisation et la promotion des collaborateurs et l’instauration de formations à tous les salariés à l’instar de celles dispensées aux managers (bienveillance, 360°, etc.).

 

Il est fort probable qu’aucun budget supplémentaire ne soit accordé pour dispenser ces formations ou pour équiper les postes. La direction n’a visiblement pas conscience qu’investir dans la QVT peut rapporter plus que ce que ça coûte. Le bien être des collaborateurs produit une meilleure performance et une meilleure implication des collaborateurs et génère, finalement, un meilleur résultat et une meilleure qualité de travail.

 

Vos élus CGT osent espérer que cette négociation ne s’étouffera pas dans l’œuf en tournant uniquement sur des sujets qui ne coûtent rien à la direction et n’apportent rien au personnel.

 

 

Renégociation de l’accord de Télétravail

Le 26 mars dernier, la commission de suivi du télétravail s’est réunie afin de dresser un bilan du dispositif un an après sa mise en œuvre au sein de CANON France. Le résultat est globalement satisfaisant et le dispositif est d’ores et déjà très populaire : 

 

Le bilan s’avère plutôt positif et vos élus entendaient bien faire valoir vos droits au cours de cette négociation en demandant :

·         l’extension du télétravail aux populations qui n’en bénéficient pas à ce jour

·         l’instauration d’un deuxième jour de télétravail pour tous les bénéficiaires

 

Pourtant, malgré l’adhésion unanime du personnel à ce dispositif et les attentes fortes des salariés, la direction a ouvert les négociations sur le télétravail en indiquant qu’il n’y aurait rien à négocier !

 

La dernière réunion, qui a eu lieu le 30 avril, aboutit sur un constat d’échec bien que la direction ait finalement reconnu qu’il n’y avait pas de problème avec le télétravail régulier. Seul le télétravail occasionnel pose quelques soucis du fait que certains managers acceptent parfois du télétravail pour de mauvaises raisons.

 

La position incompréhensible de la direction clôture ce débat sur un constat amer et creuse un peu plus le fossé entre les représentants du personnel et les dirigeants de notre entreprise. L'accord de télétravail en cours prévoyait pourtant expressément la négociation d’une ouverture à 2 jours par semaine au bout d'un an.     

 

Nous reviendrons vers vous prochainement sur ce sujet.

 

 

Les pratiques managériales désastreuses en région Nord

Lors du CSE du 21 mars 2019, l’ensemble des élus ont dénoncé les pratiques managériales transgressives du DRO de Lille qui pratique un management par la terreur et n’hésite pas à humilier publiquement ses collaborateurs.

 

Dans son travail de sape et de camouflage, la direction a organisé une réunion sur place le 1er avril dernier en conviant l’ensemble des collaborateurs et en présence du Directeur de Division et du DRO. Les collaborateurs, bien qu’avertis mais refroidis par ces pratiques délétères, n’ont pas pu s’exprimer de façon franche et constructive sur les problèmes rencontrés avec leur hiérarchie et surtout trouver des solutions.

 

Pourtant il y a urgence à agir car des collaborateurs sont actuellement en souffrance et en arrivent à faire valoir leur droit de retrait pour se protéger.

 

La CGT demande à la direction de CANON France de prendre ses responsabilités pour protéger ses collaborateurs comme l’oblige le droit du travail.

 

 

 

L’accident du travail au service du salarié

Il existe une grande différence entre un simple arrêt maladie et un arrêt maladie en raison d’un accident du travail. Aujourd’hui trop de salariés ne font pas la distinction et n’utilisent pas ce droit.

 

Tout d’abord il faut savoir que la loi est là pour protéger les salariés :

L’article L4121-1 indique que l'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs […] .

 

L’employeur est donc tenu de veiller à la santé physique et mentale, aux conditions de travail et au bien-être des salariés. Il n’est donc pas normal que des salariés se mettent en simple arrêt maladie pour se protéger de la tyrannie Canon. 

 

Un simple arrêt maladie, ne rentre pas dans les statistiques « conditions de travail » de l’entreprise. Il peut être dû à beaucoup de choses comme une jambe cassée, à une grippe ou une simple gastro. L’entreprise et les élus n’ont aucune information sur ses motifs. Ils ne peuvent donc pas créer un rapprochement entre l’arrêt maladie et des souffrances au travail.

 

L’accident du travail avec ou sans arrêt maladie est là pour alerter l’entreprise, la CPAM et les représentants du personnel. L'accident est présumé d'origine professionnelle dès lors qu'il se produit dans les locaux de l'entreprise, même pendant un temps de pause. C’est également le cas s’il se produit pendant un stage de formation professionnelle, même en dehors du temps de travail, il sera alors considéré comme un accident du travail.

 

Les dommages peuvent être corporels ou psychologiques.

 

Après avoir été informé, l’employeur remet au salarié une feuille d'accident qui lui permet de bénéficier de la gratuité des soins liés à l'accident du travail.

 

A la suite cette déclaration, si votre accident est validé par la CPAM, l’employeur à un devoir de prévention. Il devra effectuer une enquête et mettre en œuvre tous les moyens possibles pour que cette situation ne se reproduise pas.

 

En cas de laxisme, de récidive ou d’aggravation de la situation, l’employeur est pénalement responsable et l’accident est considéré comme une faute inexcusable !

 

Lorsque la faute inexcusable de l'employeur est reconnue, la victime obtient, outre les prestations auxquelles elle avait déjà droit en application du Code de la Sécurité Sociale, une indemnisation complémentaire.

 

A partir d’aujourd’hui, dénonçons les agissement nuisibles et dangereux de notre employeur : Déclarons nos accidents du travail

 

Vos élus CGT restent à votre disposition pour vous aider dans vos démarches.

 

 

 

Et toujours… plein la vue :

Vous avez été nombreux à nous faire part des effets dévastateurs du soleil quand il tape sans retenue sur les vitres du nouveau siège de l’entreprise. Nous avons mis la direction devant ses responsabilités vis-à-vis de la santé et de la sécurité du personnel placé sous son autorité.

 

Le code du travail prévoit en effet que l’employeur peut être pénalement responsable en cas de lésion ou de maladie liée à vos conditions de travail ou à l’aménagement de vos postes de travail.

 

L’inspection du travail est également informée que des salariés Canon constatent déjà les effets inquiétants de cette situation préoccupante. Plusieurs d’entre vous nous ont en effet signalé avoir des maux de tête, les yeux qui pleurent, une baisse de l’acuité visuelle, des lombalgies du fait des postures imposées pour se protéger du soleil, une fatigue oculaire de plus en plus fréquente, les yeux secs, des taches devant les yeux, des troubles de la vision, des difficultés de concentration, etc.  

 

Notre action à vos côtés semble commencer à porter ses fruits car la Direction nous a annoncé que des stores allaient être mis en test rapidement et qu’un budget a été débloqué pour équiper ORA d’un millier de stores spécifiquement prévus pour résoudre ce problème.

 

Vos élus CGT continuent à suivre de près le traitement de ce problème et s’inquiètent déjà quant à la chaleur excessive qui se fait jour avant même que l’été n’arrive.

 

 

 

 

PDV : quelle organisation pour ceux qui restent ?

Les élus du CSE ont rendu leur avis sur la nouvelle organisation prévue pour ceux qui restent.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’un flou pas très artistique noie le poisson dans l’eau et que les zones d’ombre dissimulent mal les chausse-trappes disséminées sur le chemin.

L’avis de vos élus est explicite et émet les plus grandes réserves quant aux conséquences.

 

 

Comité d’Entreprise Européen

Le Comité d’Entreprise Européen a été renouvelé pour 4 ans. Trente-deux élus représenteront le personnel des 22 pays d’Europe dans lesquels Canon EMEA est implanté. Ils seront chargés d’étudier les questions sensibles qui concernent au moins 2 de ces pays. Les préconisations des membres du CEE sont attendues par Canon Europe avant que les dossiers ne soient soumis aux pays concernés.

 

Le bureau du Comité Européen, qui organise le fonctionnement de l’instance et rédige les avis émis par le Comité Européen, est constitué de 7 membres : un néerlandais, deux allemands, un suisse, un anglais, un italien et le secrétaire du CSE Canon France, élu CGT.

 

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