ENQUETE CONDITIONS DE TRAVAIL SUR
OM/OKS
Les
23 et 24 septembre dernier a été menée au siège de CANON
France, une enquête conjointe entre les membres de la CSSCT
et le Préventeur. Ces derniers ont pu entendre les
gestionnaires clientèles et leurs managers directs et
prendre la mesure des conditions de travail et
problématiques quotidiennes collectives ou individuelles.
A l’issue de ces 2 jours d’intenses émotions de part et
d’autre, un compte-rendu des diverses auditions, a été fait
à chaud au responsable du service. Pour rappel, en décembre
2017, les membres du CHSCT avaient lancé une procédure
d'alerte pour DGI (Danger Grave et Imminent) pour ce même
service avec des problématiques principales de mal-être au
travail, de surcharge de travail, de manque d’effectif
stable, de manque de reconnaissance…
A écouter les collaborateurs, il semble que de gros efforts
sont encore à accomplir pour établir ou rétablir une
situation de travail normale.
-.-
Réorganisation de la division IPS
Le
« énième » programme de réorganisation CANON, alias « GO
FORWARD », a eu, notamment, pour conséquence la « découpe »
de la division IPS en 2 :
- la division PPP (ex-OCE) dont on peut craindre la revente
dans les années à venir.
- l’intégration du « reste » d’IPS (à savoir, notamment, les
vendeurs ISIP) au sein de la division DS.
Si,
dans un premier temps, les ISIP pouvaient se réjouir
d’intégrer DS (une façon comme une autre de faire encore
partie intégrante de CANON France), leur joie a été de
courte durée !
En effet, les 18 ISIP restants ont vu leurs conditions de
travail changer radicalement.
Désormais, Canon leur interdit de travailler avec les
réseaux Fac-Similé et CPC. Les ISIP sont donc privés de 2
canaux de ventes (sur 3) pour réaliser leurs objectifs et
Ils ne peuvent à présent compter que sur les vendeurs du
réseau Direct. Inutile de dire que le niveau des
rémunérations va être très compliqué à maintenir !!!
D’ailleurs, 2 ISIP ont déjà « senti le vent tourner » et
sont partis rejoindre le réseau CPC !
Parlons justement des rémunérations : depuis 3 mois, les
ISIP n’ont plus accès à leurs bordereaux de commissions !
Pire encore, les salaires versés aux ISIP ne correspondent
plus aux ventes de matériels qu’ils ont effectivement
réalisées ! Chaque fin de mois, comme à la loterie, c’est
l’angoisse de savoir si on a tiré le bon numéro et si Canon
va payer ou non les contrats qui ont été signés. Faites vos
jeux, rien ne va plus !
Nos collègues ISIP ont dû aussi accepter un nouveau pay-plan
en plein milieu d’année ! On voudrait déstabiliser des
commerciaux qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
D’ailleurs, des questions posées sur ce pay-plan sont
toujours, pour l’instant, sans réponses !
En ce qui concerne SALEFORCES, le transfert des données
continue ! Alors qu’en septembre 2017, les commerciaux DS
avaient vu leurs fiches SALEFORCES « suspects et prospects »
basculées au réseau Fac-Similé, c’est au tour des ISIP de
constater la même chose en juin 2019 ! Depuis, des « copies
» de fiches sont revenues aux ISIP mais avec des datas
manquantes (adresse email client, contacts…). Mieux encore,
les échéances des matériels concurrents (que les ISIP
avaient pris soin de consciencieusement consigner dans
SALEFORCES) sont définitivement passées au réseau Fac-Similé
avec impossibilité de les recréer chez DS !!!! Il en est de
même pour les adresses email !!! C’est donc une partie du
travail de collecte de données des ISIP qui a été
gracieusement mis à disposition du réseau concurrent. Une
nouvelle preuve, si besoin était, que la stratégie de la
Direction consiste à démanteler le réseau de vente Direct au
profil du réseau « Fac-Similé ».
Mieux encore, nos ISIP n’ont à présent plus de visibilité
sur leurs opportunités de vente (chez les prospects et
suspects) puisque ces fiches SALEFORCES sont aux noms des
DRO et des vendeurs DS ! Comment établir des prévisions
fiables et avoir une vision globale de son business quand on
n'a plus accès à l’information ?!?!
Bref, une fois de plus, c’est un constat véritablement
accablant de la politique de désorganisation orchestrée par
la Direction pour, une fois de plus, dégrader le réseau
Direct au profil du réseau F.S. Nous ne pouvons croire à de
simples faits liés au hasard, ou à une sorte d’amateurisme
généralisé, ou à de quelconques difficultés liées au marché
!! Les faits sont là et ils sont récurrents depuis plusieurs
années, quel que soit les services !!!
JUSQU’A QUAND CONTINUERONS-NOUS A ACCEPTER CELA SANS
BRONCHER ?!?!?
-.-
FERMETURE DEFINITIVE
Le
désengagement de Canon vis-à-vis de toutes les activités les
moins rentables continue. La Direction du centre de
recherche Océ Software Laboratories, basé à Namur en
Belgique, a annoncé la fermeture du site pour le 31 décembre
2019 au cours d'un conseil d'entreprise extraordinaire qui
s'est tenu le lundi 9 septembre…
-.-
ORA : à peine un an et déjà tant
de problèmes
Déjà
un an que Canon a installé son siège social sur ORA et le
moins que l’on puisse dire c’est que ce bâtiment qui se veut
de Haute Qualité Environnementale n’est de Haute Qualité que
pour ses créateurs. Ceux-ci n'ont pas dû quitter leur
planche à dessin pour se rendre sur le site vérifier si leur
doux rêve collait à la réalité du terrain.
En effet, un mois après la remise des clefs de ce magnifique
bâtiment, 45.000 réserves avaient déjà été constatées. Nous
ne ferons pas la liste des dysfonctionnements journaliers
pas plus que nous ne commenterons l'agacement provoqué par
les lumières qui s’allument et s’éteignent à longueur de
journée, au grand dam des salariés.
De la chaleur excessive dans certains locaux au froid
glacial dans d'autres, l'ambiance de travail est gérée par
une clim. automatique où la main de l’homme n’a plus sa
place.
Des
stores qui n’occultent que le temps qui passe mais qui
laissent les rayons du soleil aveugler les salariés…
Bref, un bâtiment qui, comme Canon France, semble piloté en
dépit du bon sens…
Suite aux revendications répétées de vos élus CGT, de
nouveaux stores occultants vont bientôt être posés sur les
façades sud (internes et externes) pour que les salariés
retrouvent des conditions de travails acceptables.
Restera à régler la charge de travail de chacun mais là,
c’est un autre sujet !
-.-
ROUEN : une situation
explosive
Les
conditions de travail à l'agence de Rouen sont devenues
insupportables depuis plus de 6 mois. Les
conditions sanitaires sont déplorables, l'hygiène est plus
que douteuse, l'entretien du bâtiment n'est pas fait et le
chahut constant qui règne dans le Centre d'Affaire ne permet
plus de travailler correctement.
Les salariés, puis l'ensemble des élus, ont interpelé la
Direction à plusieurs reprises pour obliger Canon à
solutionner cette situation intenable. La CSSCT a été saisie
et le personnel sur place à même fait des recherches pour
trouver un site convenable, qu'il a trouvé à la CCI de
Rouen, en évitant le quartier St Sever tristement connu pour
ses incivilité, délits et agressions de toutes sortes.
Lors de la dernière réunion du CSE, les élus de tous bords
ont été stupéfaits d'apprendre que la Direction a retenu le
Bureau Club de l'avenue de Bretagne, en plein cœur du
quartier St Server, pour installer la nouvelle agence !
Vos élus CGT sont écœurés par cette décision
scandaleuse qui sonne comme une nouvelle
provocation à l'encontre des représentants du personnel et
une indifférence révoltante vis-à-vis des conditions de
travail et de la sécurité du personnel Canon.
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Première Guerre Mondiale
- 1910 : Malgré
l'opposition du patronat et de la CGT, la loi sur les
retraites ouvrières et paysannes est votée. L'âge de la
retraite est fixé à 65 ans. L'espérance de vie est alors
de moins de 49 ans.
- 1912 :
La CGT est la seule confédération syndicale existante en
France, elle compte 700 000 adhérents sur un total de
7 millions de salariés. Le 24 novembre elle tient un
congrès extraordinaire sur le thème de l'action préventive
contre la guerre.
- 1913 :
Constitution du Secrétariat syndical international auquel
participe la CGT. Le 25 février, la CGT publie un
manifeste antimilitariste.
- 1914 :
La CGT organise des manifestations syndicales contre la
guerre le 27 juillet. Le 31 juillet, Jean Jaurès est assassinéré.
- 19017 :
Dans l'année, on compte 696 grèves et 293 810
grévistes en France. Les 6 et 7 novembre c'est la rupture
de l'Union sacrée. Au même moment a lieu la Révolution
d'Octobre en Russie.
- 1918 :
Dans l'année on recense 499 grèves et 176 187
grévistes en France.
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