VIVEMENT 2024,
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Lors de notre dernière communication de décembre 2022, nous avions intitulé l’un de nos articles « vivement… 2024 » tant les signaux envoyés par la Direction pour la nouvelle année 2023 nous faisait craindre le pire. Le premier CSE de l’année a malheureusement confirmé les craintes des élus CGT.

En effet, c’est lors de cette réunion que nous avons appris que CANON France n’aurait pas la capacité de livrer la gamme CANON à nos clients tant que le « go live » de UNITY ne serait pas prononcé, soit fin avril 2023 ! Et si, dans le meilleur des cas, les livraisons de machines redevenaient possibles à partir de mai 2023, nous savons que la PDI et WARNING n’auront pas la capacité de gérer le flux des commandes des 4 premiers mois de l’année et qu’il faudra encore attendre plusieurs mois pour écouler ce nouveau « back log ». De là à penser que nos clients ne pourront recevoir leurs machines qu’à partir de septembre 2023, il n’y a qu’un pas… sachant que le prêt de machines ne sera, lui aussi, pas envisageable.

C’est donc une nouvelle épreuve qui va s’imposer aux hommes et femmes du Réseau Direct avec, encore une fois, l’impression de ne jamais sortir d’une situation de crise. Après le COVID, la crise des microcomposants, le PSE de 2022, PEGASE, le projet « RELANCE », l’inflation (et la gestion des clients mécontents d’avoir subi 16 % d’augmentation sur le SAV en 2022), voilà un nouvel avatar qui vient s’abattre sur le RESEAU DIRECT (avec de nouveau l’impatience des clients à gérer et les conséquences financières pour les commerciaux, notamment sur la PAT 1).

Vos élus CGT ont donc vigoureusement interpellé, en CSE, la Direction et demandé des mesures d’urgence pour, notamment, préserver les rémunérations du Commerce. D’ores et déjà, une réunion PAY PLAN est programmée le 1^er février pour trouver ensemble des solutions afin de passer cette nouvelle embûche. Des décisions à court terme doivent être prises sans attendre ! Pour ce qui concerne le long terme, les salariés de CANON France continueront à attendre des jours meilleurs pour espérer enfin retrouver des conditions de travail « normales »… On vous l’avait dit, vivement 2024 !!!