Mots de passe-passe
de la Justice !
Avec la mise en place des projets RELANCE et MERCURE, la direction a pour projet de délaisser les « petits clients », peu exigeants en termes de process, au profit des ETI et des grands comptes nationaux privés et publics.
Cette nouvelle typologie de clients dispose d’équipes internes en charge de gérer les process et la sécurité ; leur métier est de veiller, quotidiennement, au bon fonctionnement des outils et à l’adéquation des configurations des matériels informatiques avec leurs propres règles de sécurité.
Aujourd’hui, le ministère de la justice a vu sa première machine installée il y a maintenant 8 mois. Et les interventions techniques commencent à être déclenchées par le client ! Pourtant, les techniciens CANON, à ce jour, n’ont toujours pas été informés des procédures du ministère de la Justice en termes de droits d’accès informatique et de sécurité lors de leurs interventions !
Ainsi, sans aucune procédure, des techniciens CANON se voient dans l’obligation de réinitialiser les mots de passe administrateurs sur les copieurs, des mots de passe remis donc à leur « valeur par défaut » alors que le ministère de la Justice exige que ses propres mots de passe, connus uniquement de son service informatique, verrouillent les accès aux matériels CANON. Des copieurs sont aussi réinitialisés, dans le cadre de dépannages, causant une reprogrammation de la machine « au doigt mouillé » des techniciens puisque ces derniers n’ont aucune configuration type estampillée « Ministère de la Justice » à respecter. Des interventions techniques que le technicien effectue pensant le copieur sous protocole Uniflow alors que celui-ci est en…libre-service, et inversement !
Face à cette gabegie inadmissible pour une entreprise telle que Canon France et un client tel que le ministère de la Justice, vos élus CGT se sont saisis du sujet. Voilà maintenant plusieurs CSE qu’ils mettent cette problématique à l’ordre du jour ! Qu’attend donc la Direction technique pour agir ? Que le client nous fasse payer des pénalités ? Dépose les machines sur le trottoir ? Nous fasse perdre les accréditations pour répondre aux appels d’offres des marchés publics ?
Il serait temps que la direction de Canon France prenne enfin conscience des enjeux de ce dossier, notamment si elle croit un tant soit peu à sa stratégie commerciale visant les ETI et les grands comptes nationaux. Vos élus attendent de la part de la Direction, davantage de professionnalisme car, pour le moment, c’est en mode « AMATEUR » que Canon traite ce sujet !