La CGT Canon

Égalité Pro
femmes/hommes...

...toujours pas atteinte !

Encore une année pour célébrer ce bien triste sujet des inégalités entre les femmes et les hommes ! Sujet qui ne devrait même pas exister à notre époque mais qui tend, malheureusement, à perdurer ! Les législations successives et la mise en place de l’index égalité tant décrié, ne suffisent pas à corriger les écarts.

Les femmes ont plus difficilement accès aux postes à responsabilité, elles sont plus nombreuses à être dans les bas salaires et à y rester, elles sont concentrées dans des métiers à prédominance féminine, sous-valorisés et mal rémunérés. Elles subissent aussi des carrières en accordéon qui pénalisent leur rémunération durant leur vie active, puis leur pension de retraite sur leurs vieux jours.

Le poids de la parentalité, incluant une double journée et une charge mentale additionnelle, ainsi qu’un manque de structures publiques de la petite enfance, pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales.

Enfin, les moyens alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquée à minima par la France.

Les femmes ne veulent plus de paroles en l’air, elles veulent des actes !
La journée du 08 mars ne devrait pas exister !

Chez CANON, un nouvel accord Egalité Professionnelle a été signé pour 3 ans en décembre 2024 par les organisations syndicales et l’effort pour gommer les écarts se poursuit mais, trop lentement.

Bien que des actions de rattrapage de certaines inégalités aient été faites depuis 2016 chez CANON France, sous l’impulsion des partenaires sociaux, le décalage entre les hommes et les femmes en termes de rémunération, de recrutement et de promotion reste encore beaucoup trop important d’après la CGT CANON…

CANON France reste une entreprise très masculine où les hommes occupent la majorité des postes d’encadrement et représentent quasiment les 2/3 des effectifs. L’écart d’effectif entre les hommes et les femmes, s’est encore creusé notamment chez les commerciaux ; le métier de Technicien reste quasi-exclusivement masculin.

Des mesures en faveur de la Qualité de Vie au Travail (QVT) pour les femmes enceintes ou le congé parental ont été mises en place et des mesures pour les femmes atteintes d’endométriose et ménopausées, ont été négociées dans le nouvel accord (voir médecin du travail).

Concernant la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, 2 référents élus et 2 référents RH ont été formés, ils interviennent en complément des membres de la CSSCT. A noter qu’Anne-Marie HEBERT, élue CGT, est formée pour assister les victimes de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes.

La CGT revendique :