Le télétravail au temps du Corona...
Depuis plus d’un an le télétravail est devenu la norme pour la majeure partie des salariés Canon France. Mais depuis peu, il se combine (et se complique...) avec le confinement national et les vacances scolaires ; la situation n’est plus la même et les dommages collatéraux commencent à se faire sentir.
Avec des clients et des fournisseurs aux abonnés absents, ou qui ne répondent que quelques jours par semaine, des logements transformés en garderies ou en salles de classe (voire en cours de récréation !), des collègues injoignables ou en arrêt de travail, une connexion informatique qui montre des signes de fatigue, des proches atteints par le Covid (et la débâcle du système de santé), avec, enfin, l’épuisement général face à cette crise planétaire qui n’en finit pas, le télétravail en temps de crise trouve ses limites pour certains d'entre nous ; la productivité des collaborateurs peut en être affectée.
La plupart des managers, conscients du phénomène, adaptent les prétentions et les objectifs de l’entreprise à la situation inédite dans laquelle nous nous trouvons. Quelques un cependant, sans doute trop inquiets de devoir « manager » à distance, continuent à jouer les gardes-chiourme comme au bon vieux temps.
Ainsi, lors du dernier CSE, vos élus ont dénoncé ces abus qui poussent des salariés à terminer leurs tâches en dehors de leurs horaires de travail pour satisfaire les exigences de quelques chefaillons. Ces dérives regrettables sont en contradiction avec l’accord sur le droit à la déconnexion en vigueur chez Canon. Des collaborateurs se mettent ainsi en danger pour arriver à satisfaire des exigences qui ne devraient plus être de mise dans le contexte actuel.
La Directrice des Ressources a indiqué qu’elle « prenait note » … ce qui signifie qu’elle ne fera rien. La bienveillance a ses limites !
La Présidente du CSE a tout de même concédé que les heures supplémentaires doivent être déclarées et payées, avec l’accord du manager. Elle recommande donc, à ceux qui sont en difficulté, de se rapprocher de leurs responsables RH… les mêmes qui rédigent vos courriers de licenciement pour faute dès qu’une possibilité de vous « lourder » sans frais s'offre à eux…
Vive le « Top Management » !