TELETRAVAIL
Où en est-on ?
Le Gouvernement vient de décider d'assouplir le recours au télétravail à partir du 09 juin prochain. Les entreprises devront toutefois déterminer un nombre minimum de jours de télétravail pour chaque employé, en concertation avec les représentants du personnel « dans le cadre du dialogue social de proximité ». Le ministère du travail a d’ailleurs déclaré « qu’un employeur qui demanderait à tous ses salariés de revenir à 100% à compter du 9 juin n’appliquerait pas le protocole ». Le retour des salariés qui étaient en télétravail « doit se faire de manière progressive » est-il précisé.
Cette annonce fait suite à la dernière publication des indicateurs COVID-19, en constante amélioration depuis fin avril, ce qui laisse présager un espoir de retour à une situation sanitaire plus « normale ».
Dans le même temps, les collaborateurs de CANON France seront sollicités par la Direction pour réintégrer progressivement, les locaux de l’entreprise.
Le protocole de déconfinement devra donc évoluer, s’adapter à ce nouveau contexte et définir précisément les modalités de ce retour sur sites. Il devra également être présenté et discuté avec les élus, préalablement à son application. La concertation devra se faire à la fois avec les membres de la CSSCT et les membres du CSE, avant validation.
A ce stade, s’agissant des négociations en vue d’un accord Télétravail entamées fin janvier, des mesures ont été négociées fin avril ; rien ne prouve toutefois qu’elles seront toutes reprises dans un accord. D’autant que la dernière réunion de négociation a été reportée plusieurs fois, projet de « relance » oblige…
En l’absence d’accord, nous pouvons nous attendre à une nouvelle charte ou décision unilatérale de l’employeur... mais nous reviendrons vers vous pour de plus amples informations.
Vos élus CGT ont adressé leurs dernières demandes à la Direction par un courrier du 26 avril dernier et espèrent que la réunion prévue le 10 juin prochain permettra de clore cette négociation. Nous ferons tout pour que les mesures retenues soient à la hauteur des attentes des collaborateurs en termes de dédommagement et de conditions de travail.
Mais il appartient maintenant à la Direction de les entendre.